Chapitre 14 (18) Partie 3
Les autres étaient tous devant nous et Nick et moi étions à l'arrière, toujours sur le porche de la maison.
Nick signala quelque chose, comme il savait si bien le voir, dans l'expression que j'avais sur mon visage attristé.
-Hey, ne t'en fait pas avec ça, essaya-t-il de me rassurer.
-Ne pas m'en faire avec quoi? Lui demandais-je en faisant semblant de ne pas comprendre.
-C'est à cause de ce qu'il a dit à propos de ta mère que tu es comme ça?
D'un côté oui, en revanche aussi d'avoir été laissé de côté à cause de cette fête chez Brian ça ne m'aidait pas. Je savais que tout le monde avait vu mon désaccord, même Nick. Mais ils avaient préférés passer à côté de ça parce qu'ils appréciaient ma gentillesse. Maintenant on se foutait de ce que la jeune fille de 18 ans pensait. Ils étaient tous libérés de ma fête inintéressante.
Je ne faisais pas ça du tout pour attirer l'attention, mais parce que ça m'avait sérieusement blesser.
ça venu me donner du réconfort simultanément quand Nick entoura l'un de ses bras autour de ma taille. Sentir son corps contre le mien ça m'apaisait toujours plus. Il y avait presque une semaine que je n'avais pas pu le voir et ça, ça me manquait.
Je pense qu'il n'avait pas aimé me voir dans cet état après ce qu'Henry avait dit.
-Oublie ce qu'il a dit, d'accord? Cette journée est pour toi.
Je n'arrivais pas encore à faire un sourire.
-Regarde-moi, dit-il en m'arrêtant.
Je m'arrêtai de descendre l'escalier, forcé par Nick, et je le regardai dans les yeux.
Chaque fois que mon regard se plongeait dans ses yeux bleu océan, c'était pareil à s'il m'ensorcelait. C'était suffisant pour me faire sentir mieux. Il était si ravissant que je le détestais. Je ne sais pas si vous comprenez? Je sortais la poète en moi. Il était tellement magnifique que je ne savais pas comment le décrire.
Sache qu'un jour Nick, je me sentirai obliger d'écrire une seconde chanson sur toi, sur la façon dont je suis incapable de décrire ta beauté.
Il m'embrassa sur le front et je finis par avoir un sourire sur mes lèvres, non forcé.
Kristine arriva comme une fusée vers nous et elle empoigna mon bras.
-Aller Taylor, reste parmi nous. Cette journée est pour toi, non?
Je ne pus m'empêcher de sourire.
-Aller, vient! Me dit-elle en m'entraînant avec elle dans le reste du groupe, laissant Nick derrière.
Je me retournai vers lui et lorsqu'il acquiesça un sourit, je lui en rendis un en retour.
Que pouvais-je dire de plus? Il était magnifique.
Avant de partir pour de bon là-bas, je dû présenter ma nouvelle voiture à mes copains puisque la question qu'ils s'étaient tous posés était: à qui appartient cette splendide voiture? C'était encore étrange de dire qu'elle était à moi. Et voilà que la jalousie était embarquée.
Nick m'avait dit que ma mère l'avait mis au courant pour ce cadeau que j'allais avoir.
J'ignorais comment elle avait pu passer un appel à Kristine et à Nick pour organiser une surprise sans que je m'en doute, mais elle avait été excellente dans son jeu de cachotterie.
Dire que pendant que mon entourage me préparait une grande surprise dans mon dos, j'avais cru être oublié là-dedans. Je repensais à ces journées où j'étais triste à cause de ça, et que dans le fond, tout le monde s'y était donner du cœur pour moi.
Finalement, je m'étais sentit beaucoup mieux durant notre marche pour se rendre chez Brian. Nous avions discutés ensemble et j'étais revenu dans le cercle de l'attention. Par chance, Henry n'avait pas refait de commentaire désagréable. À la place, il avait été plutôt été captivé par la voiture que j'avais reçue de mon père. Il m'avait bombardé de question sur l'année, le kilométrage, etc. En discutant de ça avec lui, ça m'avait aidé à oublier le commentaire qu'il avait fait à propos de ma mère.
Quand nous sommes arrivées devant chez Brian, je faillis instinctivement me retourner et repartir chez moi. J'avais le souvenir que Brian nous avait dit que c'était un party de bureau et non d'adolescent au secondaire.
Je vous explique. Il y avait quelques personnes à l'extérieur, semblant être du même âge que moi, tenant des verres en plastique dans leur main, typique des partys avec de l'alcool. Pour moi, ce n'était pas comme ça que je m'imaginais un party de bureau. Je pu voir dans le stationnement de la maison deux voitures garés l'une à côté de l'autre, de très belles voitures luxueuses d'ailleurs, sur lesquelles on y avait enroulé du ruban et du papier de toilette. Sur la pelouse avant, il devait y avoir une dizaine de verre en plastique éparpillé sur le sol avec des confettis.
Nous entendions la musique d'ici, faisant vibrer l'intérieur de mon corps.
L'apparence extérieure m'avait tout dit sur le genre de fête que Brian avait organisé. Ce n'était pas du tout un party de bureau. C'était comme un party d'adolescent.
Je n'étais pas du tout à l'aise dans cette ambiance. Ce n'était aucunement mon genre et ça m'évoquait les mauvais souvenirs de mon primaire. C'était dans des endroits comme ça que je n'étais pas invité, et que lorsque je l'étais, mes amies s'amusaient à parler dans mon dos durant toute la soirée. Des souvenirs que je n'avais pas envie de me remémorer, surtout pas aujourd'hui.
Nick prit ma main et c'est ce qui me ramena sur terre alors que je n'avais qu'une seule envie après avoir vu quel genre de fête qu'il y avait ici. Repartir chez moi et ne boire que du jus de fruit.
Le sourire que j'avais retrouvé sur le chemin s'effaça sur mon visage.
-Alors, tu viens? Me demanda Nick, voyant que mes pieds restaient cloué sur le trottoir, devant la maison.
Mes amis étaient déjà rendus sur le porche de la maison, nous attendant impatiemment.
Je fis signe que oui à Nick, même si intérieurement, je ne voulais pas entrer là.
-ça va, détend-toi. On ne fait que saluer Brian et après ça, on s'en va. Je te le promets, insista Nick.
ça faisait mon affaire, tant qu'on ne restait pas là une éternité.
-D'accord, dis-je en ravalant cette boule d'émotion forte que j'avais de coincé dans la gorge.
-Très bien, allons-y.
Je laissai Nick m'entraîner avec lui.
Nous contournâmes la pelouse et nous nous sommes rendus sur le porche de la maison, là où tout le groupe nous attendait, si impatient d'entrer dans cette fête.
La porte d'entrée était ouverte et nous y laissa une vue tout ce qui se passait à l'intérieur.
-Cette fête est démente! S'écria Kristine, alors que la musique l'enterrait presque.
J'aurais tant aimé être à l'aise comme ma meilleure amie pouvait l'être partout où elle allait. Je me trouvais si nul d'être angoissé dans ce genre d'endroit. Je ne voulais pas gâcher le moment que mes amis auront ici parce que je ne me sentais pas confortable à l'intérieur de moi.
-Allez-y! Leur cria Nick. On va essayer de trouver mon copain! En attendant, amusez-vous!
Mon groupe d'amis se jetèrent dans la foule dansante et disparurent en un rien de temps juste après le signal de Nick.
Toujours en tenant ma main, Nick et moi s'étions enfoncés à notre tour dans cette foule en mouvement dans la maison. La musique me cassait les oreilles, c'était encore pire à l'intérieur que ça l'était dehors. J'ignorais combien de gens il y avait à cette fête, mais c'était assuré. Cette fête n'avait rien d'un party de bureau.
Des odeurs d'alcool me venaient au nez tandis que nous nous faufilions à travers la foule. En regardant l'état de certaine personne, je savais que beaucoup de gens ici étaient ivre.
Mais quelle espèce de fête Brian avait-il organisé dans sa propre maison? C'était quasiment impossible que tous ces gens dans cette maison soit des connaissances de Brian. Il devait laisser l'accès à cette fête à tout son quartier.
Je voulais partir. Faites-en sorte que nous trouvions Brian pour ensuite quitter au plus vite cet endroit qui n'était pas du tout mon espace de sérénité.
Quelques corps se frottèrent au mien pendant que la foule paraissait être complètement ivre en dansant, comme s'ils étaient sur une tout autre planète. Contrairement à eux, moi j'avais encore les pieds bien sur terre.
Je tenais la main de Nick fort, de peur de me faire emporter par cette foule, quoi que je ne me perdrais pas vraiment ici dans cette maison.
Nous avions traversés le salon, là où tout le monde s'était rassemblé, qui n'avaient qu'en tête cette fête et la boisson, et nous nous sommes rendus dans la cuisine.
Quand nous sommes arrivées là, environ une dizaine de personnes devaient se trouver tout autour de l'îlot, où il y avait un tas de boisson à volonté, dont de l'alcool très fort. Je pus y déceler une bouteille de vodka, une boisson assez puissante.
La cuisine était une vrai pagaille, et je me disais: pauvre Brian, il sera coincé pour nettoyer tout ça par la suite.
Ce n'était pas mon problème. Pourquoi avais-je pitié comme ça? Il était responsable de cette fête, donc c'était à lui d'en subir les conséquences et de nettoyer les dégâts.
J'avais sérieusement le saisissement de me retrouver dans ces fêtes d'adolescents où j'avais été « invités », en quelque sorte.
Donc c'était ça pour Brian un party de bureau?
Je finis par distinguer son visage parmi ce groupe de personne qui entourait l'îlot de la cuisine qui débordait d'alcool à volonté. Il était toujours aussi souriant que cette première fois où je l'avais vu au café.
Il servait un verre d'alcool à ses copains autour lorsqu'il nous a vus, Nick et moi, faire notre entrée dans sa cuisine.
Il termina rapidement de servir les verres puis il venu nous rejoindre précipitamment.
-Tu as réussis à te libérer!? Lui demanda Brian, essayant de se faire comprendre à travers cette musique qui nous brisait les tympans.
Comment les gens pouvaient-ils se sentir bien parmi cette musique trop forte qui nous donne des maux de tête par la suite? Je ne comprendrai jamais.
-Ouais! Lui répondit Nick. J'ai pensé aussi venir, pour te saluer en autre, mais aussi pour que tu puisses t'expliquer avec ma copine!
Brian posa son regard vicieux sur moi. Ce même regard qu'il avait eu au café. Un regard toxique. Le regard d'une personne en qui on ne peut avoir confiance. Peut-être était-ce à cause de ma première mauvaise impression de lui que je le prenais comme ça?
-Nick m'a appelé juste après notre rencontre au café! S'expliqua Brian à moi. Il m'a dit que tu ne t'étais pas sentit à l'aise quand j'étais là! Je voulais m'en excuser si ça t'a donné une mauvaise impression de moi!
-ça va, on oublie! Lui dis-je.
Comme Nick me l'avait dit, possiblement que Brian était inconscient de la façon dont il pouvait regarder les personnes du sexe opposé avec qui il se retrouvait. Tout compte fait, moi j'étais prête à effacer et de recommencer à la case départ avec lui.
-Je vous offre quelque chose à boire!? Nous proposa Brian.
-Pourquoi pas?! Lui répondit Nick.
-Qu'est-ce que je te sers dans ce cas?! J'ai de la vodka, du gin...
Il nomma quelques autres sortes d'alcool dont je ne compris absolument rien du nom. L'alcool ce n'était pas ma spécialité, même si j'en connaissais un peu. Pour moi c'était un non catégorique. Je ne prendrai aucune goutte d'alcool ici. Tout ce que je voulais c'était de m'en aller chez moi, là où je me sentirai plus à l'aise avec mes jus de fruit.
Nick avait voté pour un seul verre de gin.
-Et toi Taylor, qu'est-ce que je te sers!? Me demanda-t-il à mon tour.
-Juste un verre d'eau. J'ai la gorge sèche et j'étouffe un peu ici.
-Tu ne voudrais pas t'asseoir un peu? Me demanda Nick.
-Oui, c'est une bonne idée, se rajouta Brian. Je t'apporte un verre d'eau.
-Aller, vient t'asseoir, insista Nick.
Nick m'accompagna jusqu'au salon, là où je pris place sur le divan qui était libre pour l'instant, mais encercler par des gens qui dansait.
-Tu es sûr que ça va? S'inquiéta soudainement Nick.
-Oui tout va bien, ne t'en fait pas pour moi. Va rejoindre ton ami. Je vais rester ici un peu.
La musique m'avait fait déclencher un maux de tête épouvantable.
Brian arriva au salon, une trentaine de secondes plus tard, avec le verre d'eau que je lui avais demandé.
-Tient, me dit-il en me tendant le verre.
-Merci.
J'empoignai le verre d'eau et j'avalai une grande gorgé. ça me rafraîchissant instantanément où je sentis l'eau froide traverser l'intérieur de ma gorge.
-Tu es certaine que je te laisse ici seul? Continua Nick.
-Oui, ça va. Va parler avec lui.
Pour être franche, j'avais le besoin de me retrouver seul pour un moment.
-D'accord. Je te laisse seul un peu.
Il m'embrassa sur la tête et il quitta le salon pour retourner dans la cuisine, là où Brian était retourné après m'avoir donné mon verre d'eau.
Je voyais que ça avait déranger Nick lorsqu'il m'avait vu dans cet état. ça l'inquiétait. Toutefois, il n'avait aucune raison de s'alarmer, ce n'était que cet endroit qui me dérangeait un peu.
Je scrutai du regard autour de moi, là où j'étais entouré par une foule en délire, dansant sur la musique. Je pus visualiser Kristine parmi cette foule dansante, discuté avec quelques garçons. J'espérais que ce soit une occasion pour elle de se faire un nouveau copain, elle qui était si impatiente d'être à nouveau en couple.
Elle avait sincèrement l'air de s'éclater avec eux.
J'avalai d'un train le reste du verre d'eau, tellement déshydratée.
C'était l'un de mes autres signes courant de stress. Dans ce temps-là, je pouvais avaler une bouteille d'eau en entier sans m'arrêter tant je pouvais être assoiffé et que ma gorge était sèche. ça me donnait mal au ventre après.
Une dizaine de minute passa et j'étais toujours assise seul sur ce divan en cuir qui n'était pas très confortable. Je pouvais voir d'ici ce qui se passait dans la cuisine. Nick discutait encore avec Brian et je le voyais parfois se mettre à rire. ça me faisait sourire chaque fois que je le voyais rire comme ça.
Pendant qu'il était dans la cuisine, je l'observai de la tête au pied, et à un moment je me mordis la lèvre inférieure. Je dû détourner le regard de lui, ayant des idées indécentes qui me montait à la tête. Ces pulsions étaient toutefois assez difficiles à retirer de ma tête, même après 5 minutes.
Une vingtaine de minute après m'être assise sur le divan, ce sont des étourdissements qui se sont emparés de moi. Je pensais que c'était dû à mon mal de tête causé par la musique trop forte. Les odeurs d'alcool ne m'aidaient pas non plus. Je croyais que ça allait passer, par contre, même après plusieurs minutes, ça ne passait pas. ça empirait.
En un moment, ce sont des nausées qui ont suivi ces étourdissements.
Qu'est-ce qui m'arrivait? À part mon anxiété et mon mal de tête, je me sentais bien. ça pouvait cependant être fortement des signes d'angoisse. Néanmoins, quand je sentis que la pièce dans laquelle j'étais commença à tourner, c'est là que j'ai compris que quelque chose clochait. Très tranquillement, je commençais à devenir confuse, et je savais que rendu à ce niveau-là, ce n'était plus du tous des signes de stress habituel que j'avais. Dans ma tête, j'avais une idée de ce qui m'arrivait, au surplus, j'étais devenu si confuse à un moment que je n'avais pas oser aller voir Nick pour lui en parler, et j'aurais dû. À la place, je me suis levé du divan, voulant me rendre à la salle de bain et me mettre un peu d'eau froide sur le visage. D'habitude ça m'aidait à reprendre mes esprits.
Vous connaissez sans doute la drogue du viol? Bien je crois que quelqu'un y avait intégrer une dose dans mon verre d'eau.
Et si c'était Brian? Il était celui qui m'avait servi le verre. Forte chance alors que ce soit le responsable.
Encore, durant cet instant où je perdais la carte, tout ce que je voulais c'était de me rendre à la salle de bain et d'aller me ressaisir avec de l'eau froide. Je croyais que c'était ce qu'il me fallait, mais je ne me doutais pas à ce moment que j'avais été drogué.
Quand je me suis levé du divan, la pièce tournait et je faillis perdre l'équilibre. Par chance, un garçon près de moi m'avait rattrapé juste à temps pour éviter que je me retrouve sur le sol.
-Hey, ça va? Me demanda-t-il, déjà plus en état que moi.
Sa voix me semblait si loin que j'avais de la difficulté à le comprendre. La musique aussi s'éloignait. ça devenait plus apaisant.
Je ne l'avais même pas remercié.
Ma vue devenait tranquillement flou, tout compte fait, je commençais à me sentir bien, détendu. Maintenant je ne me rendais plus compte de ce qui m'arrivait, comme si c'était normal.
Je ne savais pas où la salle de bain se trouvait, donc, je longeai le mur du couloir qui se trouvait devant moi et j'appuyai une main contre le mur pour éviter d'avoir une chute comme j'avais rasé d'avoir en me levant du fauteuil.
La première porte que je croisai, ce fût la salle de bain, heureusement. Si j'avais continué plus loin, je crois que je me serais effondré sur le sol.
En entrant dans la pièce, sans fermer la porte, je me jetai sur le robinet puis j'ouvris l'eau. Sans savoir si l'eau était froide ou chaude quand je l'ai ouvert, je passai ma main sous l'eau et la retira immédiatement avec un cri de douleur, saisit par l'eau bouillante sur ma peau. Je secouai ma main et ouvrit l'eau froide. Je passai un peu d'eau sur mon visage et j'éteignis ensuite le robinet, restant appuyer contre le comptoir.
Au même moment où j'avais éteint l'eau, j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournai et constata qu'il y avait quelqu'un sur le seuil de la porte de la salle de bain. Je savais que c'était Brian qui était là, je m'en souvenais, mais à cet instant où j'étais sur le point de m'évanouir, je le prenais pour Nick.
-Nick? Lui dis-je, appuyer sur mes coudes contre le comptoir. Qu'est-ce que tu fais là?
-Toi, qu'est-ce que tu fais ici? Me demanda Brian.
Je vis qu'il ferma la porte de la salle de bain derrière lui.
J'aurais dû comprendre à cette seconde ce qui était sur le point de m'arriver, or, je n'avais pas toute ma tête pour comprendre.
Brian s'approcha de moi puis il me fit reculer contre le comptoir.
-Qu'est-ce que tu fais? Lui demandais-je.
Ses mains se retrouvèrent rapidement à détacher les shorts que je portais.
-S'il te plaît, pas maintenant.
J'aurais voulu me débattre, mais je n'en avais pas la force.
-Je ne peux pas faire ça, lui dis-je d'une voix faible, commençant à comprendre ce qui se passait.
-ça va, Nick ne sera au courant de rien.
Je retrouvais légèrement mes esprits et j'avais l'impression que c'était l'adrénaline qui me ramenait à petit pas à la réalité.
-Brian, arrête maintenant, lui ordonnais-je en réussissant à le repousser, en retirant ses mains qui s'apprêtaient à me retirer mes vêtements.
Sans plus tarder, Brian me força à me retourner puis il me plaqua violemment contre le comptoir. La violence avec laquelle il m'avait jeté contre le comptoir venu me faire crier de douleur mais aussi de peur parce que je savais que j'étais sur le point de me faire violer.
Avantageusement, avant que Brian puisse continuer son acte, j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir. Je regardai en direction de la porte et vit que quelqu'un fit son entrée et s'attaqua à Brian. Je pus reconnaître que c'était Nick même si ma vue était flou. Je savais qu'il donnait une sale raclée à Brian, seulement, cette fois je me sentis partir pour de bon.
Tout devenu noir à la vitesse à laquelle nous pouvions fermer une télévision. Je m'étais évanouit, n'ayant aucun souvenir de ce qui s'était passé par la suite.
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