Henry retenu mon bras à ce moment où je m'apprêtai à quitter la table.

-Taylor, tu vas bien? Où vas-tu comme ça?

-Je dois aller à la salle de bain.

-Tu es certaine que tout va bien?

-Oui, ça va, ne t'en fait pas pour moi.

Henry n'était pas si idiot, il savait que c'était à cause de Nick si j'étais dans cet état.

-D'accord, me répondit-il, sachant quand même que je ne lui disais pas la vérité.

Je quittai ainsi la table puis me rendit à la salle, se trouvant juste derrière la table où nous étions.

J'entrai dans la salle de bain des filles et me précipita au lavabo. J'ouvris l'eau froide et nettoya mon visage, croyant que ça m'aiderait, comme d'habitude, à reprendre mes esprits. Par exemple cette fois, ça ne m'aidait pas du tout.

Finalement, je me suis retrouvé dans une des cabines, régurgitant ce que j'avais si peu mangé aujourd'hui. Je vous épargne les détails.

Nick me rendait tant à l'envers que j'en tombais malade. Je me suis mise à pleurer, seul dans la salle de bain des filles, accroupit au sol dans une cabine.

J'étais resté là de longues minutes, seuls, ne voulant plus retourner parmi les autres. Je voulais rentrer chez moi. Je désirais que tout redevienne comme avant entre Nick et moi. Oui, j'étais folle de rage contre lui, mais il me manquait terriblement. Je voulais tant que tout s'arrange entre nous. J'en avais assez de toujours devoir m'en faire à cause de Paris, d'avoir peur que Nick éprouve toujours des sentiments pour elle. Tout ce que je voulais c'était de vivre une histoire d'amour sereine avec l'homme que j'aimais. Étais-ce trop demandé?

Je me relevai lentement et m'appuya sur ce qu'il y avait à ma disposition, ne voulant pas tomber, encore un peu étourdit. Je sortie de la cabine où j'étais puis je me rendis au lavabo pour laver mes mains. J'éteignis ensuite le robinet et sécha mes mains, quand subitement, j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir.

Nick venait d'entrer.

Là il en faisait trop.

-Nick, ça va trop loin, lui dis-je en voulant quitter la salle de bain, mais il se mit à travers mon chemin.

-Taylor, il faut absolument parler.
-Mais moi je n'ai pas envie.

Il ne voulait pas me laisser passer.

Alors il allait me tenir prisonnière de cette salle de bain pour pouvoir discuter avec moi?

-Nick, laisse-moi passer, on m'attend, alors s'il te plaît laisse-moi partir.

Celui-ci n'écoutait aucun mot de ce que je lui disais.

Il me fit reculer contre les cabines et s'appuya contre celle-ci avec ses mains, m'empêchant de pouvoir partir facilement. Je tentai de rester calme et de ne pas paniquer, ne sachant pas ce qu'il s'apprêtait à faire.

-Taylor, je ne voulais pas te forcer, mais... à un moment ou à un autre, il aurait fallu qu'on parle.

-Tu n'es pas obligé de me retenir prisonnière quelque part pour pouvoir le faire, lui dis-je, tentant à nouveau de partir, mais il me retenu.

-Tu refuses de me parler depuis une semaine! Quel moyen dois-je prendre pour pouvoir enfin discuter?! Tu ne sais pas à quel point je peux m'en faire pour toi!

-Tu ne te doutes même pas pourquoi je refuse de te parler?

-... oui, je le sais, m'avoua-t-il.

J'essayai encore de fuir, or, il refusait.

-Nick je t'en supplie, laisse-moi partir maintenant. Je n'ai rien à te dire.

Pourquoi insistait-il autant à un point de me retenir de force? Ce n'était pas lui de faire ça. Il savait ce qu'il avait fait. La question était maintenant de savoir pourquoi il l'avait fait.

-Oui, je sais ce que j'ai fait et tu peux être certaine que je le regrette plus que tout.

-J'aimerais te croire Nick.

-Pourquoi ne veux-tu pas me croire?

-Crois-moi je voudrais pouvoir te faire confiance.

-Tu sais bien que ce n'est pas Paris que j'aime? C'est toi que j'aime.

Nick profita de ce moment qu'il me retenait captive pour glisser sa main à travers l'ouverture de ma robe, au niveau des jambes. Je savais très bien ce qu'il voulait.

-Nick, qu'est-ce que... qu'est-ce que tu essaie de prouver au juste?

-Je veux te prouver qu'il n'y a que toi qui compte pour moi. Je me fou de Paris.

Il ne s'arrêtait pas dans son geste.

S'il désirait me donner du plaisir pour pouvoir régler tous nos problèmes, dans ce cas il se trompait.

-Nick, arrête maintenant, c'est stupide.

Il n'écoutait pas ce que je disais.

-Bon sang tu vas arrêter ça maintenant! Lui dis-je en le repoussant sèchement pour qu'il arrête.

Nick ne s'attendait pas du tout à ce que je lui résiste autant. Il me dévisagea comme s'il ne me reconnaissait plus.

Soudain, quelqu'un fit son entrer dans la salle de bain, nous faisant sursauter tous les deux.

C'était Henry. Il y avait un moment que je m'étais absenter, possiblement qu'il s'inquiétait pour moi.

Quand Henry constata que Nick était là dans la salle de bain avec moi, je vis le mécontentement dans son visage.

-Qu'est-ce que tu fous ici!? Commença Henry à s'emporter.

-Fou le camp! Lui répondit Nick. Ce qui se passe entre elle et moi ne te regarde en aucun cas!

Je ne pus rester plus longtemps ici, encore moins si une bataille se déclarait entre Nick et Henry.

J'ai donc prit la direction de la porte, bousculant presque Henry au passage.

La musique avait repris de plus bel dans la salle, m'irritant encore plus. Je ne retournai pas rejoindre les autres à la table.

Mon bal se terminait là.

Derrière moi j'entendis Nick appeler mon nom puis la voix d'Henry qui lui demandait de me laisser tranquille. Des gens dans la salle nous regardaient, au surplus, c'était loin d'être ma préoccupation.

Je descendis l'escalier pour me retrouver à l'étage principal, par où les gens entraient et sortaient du bâtiment. J'étais toujours suivit d'Henry et Nick.

Je quittai l'immeuble et me retrouva à l'extérieur, le vent glaciale pinçant ma peau. Je me suis arrêter et je me suis mise à pleurer, laissant sortir cette peine que je retenais depuis si longtemps, que je n'avais pas osé libérer.

Je dû me retourner, entendant la porte derrière moi s'ouvrir. En vérité, je dirais plutôt que c'était la voix d'Henry qui m'avait obligé à me retourner, répétant encore à Nick de me lâcher.

Nick s'arrêta lui aussi une fois à l'extérieur. Il eut un silence durant quelques secondes, ne faisait que nous regarder, Nick et moi, les larmes submergeant mon visage. Henry lui, avait cessé de demander à Nick de partir, attendant que je dise un mot.

-Taylor, me dit Nick, si désespérément.

Pourquoi en étions-nous rendus à ce point? Si j'avais voulu parler à Nick dès le départ, est-ce qu'aujourd'hui mon bal aurait été gâché? Potentiellement que non, et je serais peut-être au côté de Nick ce soir à m'amuser et à rire.

Pourquoi ne pas tout simplement l'écouter?

-Je veux seulement que tu entendes ce que j'ai à te dire, me revendiqua Nick, d'un ton tout à coup plus calme.

Ce ton qu'il avait employait m'avait rappelé l'ancien Nick, celui qui ne perdait pas les pédales parce qu'il m'avait perdu.

Oui, pourquoi ne pas écouter ce qu'il avait à me dire? Je pense que Nick avait le droit de s'expliquer là-dedans.

Mais voilà qu'Henry reprit de plus bel.

-Hey, tu es sourd ou quoi?! Combien de fois va-t-il falloir te le redire!?

Nick ne l'écoutait même pas. Ce qu'Henry lui disait lui importait peu.

-Henry, laisse-nous, lui sollicitais-je gentiment.

Celui-ci me toisa du regard, soit incertain ou simplement consterner que finalement je veuille parler à Nick alors qu'il y avait à peine une minute, je le fuyais.

-Mais... je ne suis pas sûr de...

-Henry, je t'ai demandé de nous laisser, lui répétais-je d'un ton un peu plus dur.

Je pouvais comprendre qu'Henry soit perplexe par mon agissement. Depuis le début de la soirée, je refusais de voir Nick, et maintenant je voulais être seul avec lui.

Toutefois, Henry avait obéit et il est retourné à l'intérieur, déconcerté.

J'étais morte de froid à l'extérieur et je tentais de me réchauffer mes bras avec mes mains.

-Attend une seconde, me dit Nick en s'approchant de moi tout en retirant le veston qui allait avec son ensemble, n'étant plus qu'en simple chemise.

Il me passa le veston sur le dos.

Je voulu la refuser au début, mais Nick insista pour que je la garde. Je n'avais plus la force de me battre avec lui, donc j'ai dû accepter.

-Merci, lui répondis-je.

Il était à présent temps de dire les vraies choses.

C'est Nick qui commença puisque moi je ne savais pas du tout quoi dire ni par quoi commencer.

-Une semaine, tu te rends compte? Débuta-t-il la conversation. ça fera une semaine que nous nous ne sommes pas parler. Une semaine à tenter de te joindre et tu ne retournes pas mes appels. Enfin... pourquoi est-ce que nous en sommes là?

Évidemment, il devait commencer cette discussion en mettant tout sur mon dos.

-Je ne sais pas plus que toi Nick.

-Oui, tu le sais. C'est toi qui as refusé de me parler.

-S'il te plaît Nick, ne me fait pas sentir coupable, lui dis-je, haussant le ton.

-ça va, excuse-moi.

Il arrêta de parler un moment.

ça ne servait à rien de se parler en montant le ton. ça n'arrangerait pas nos problèmes. La meilleure chose à faire était de s'expliquer, et tout ça dans la sérénité et non dans la haine.

-Taylor, je suis conscient de ce que j'ai fait et je m'en veux... tellement, si tu savais.

Je ne savais plus si je pouvais le croire. Me mentait-il en disant qu'il s'en voulait, juste pour me ravoir?

-Tu dois me croire.

Je n'y arrivais pas. Je devais avoir la certitude que Nick n'avait plus d'amour pour Paris, et ça, je ne savais pas comment il pourrait me le prouver.

-J'ai quitté la pièce de théâtre, m'avoua-t-il.

Je le regardai à ce moment où il m'avait annoncé qu'il ne faisait plus partit de la pièce, confondu.

-Tu veux dire que... tu as quitté la pièce pour de bon? Je veux dire... tu ne travailles plus avec Gabriel?

-C'est exactement ça?

-Mais... pourquoi tu es partit? Ils ont besoin de toi pour ce projet. C'est toi qui ait crée cette histoire, tu ne peux pas...

-Je me fou qu'ils aient besoin de moi, me coupa-t-il la parole. Quand j'ai su que Paris allait prendre ta place, je ne l'ait pas accepté. Je ne pouvais pas travailler en sa présence. Rester là-bas m'aurait aussi rappelé que des souvenirs avec toi.

Si je m'attendais à ce que Nick m'annonce une telle nouvelle? Non, bien évidemment. Je n'aurais jamais cru qu'il aurait quitté cette pièce aussi facilement. Mais là, il me surprenait.

Dans ce cas, pourquoi alors? Pourquoi avait-il prit Paris comme ça dans ses bras, la prenant en pitié, s'il était ensuite partit de la pièce pour ne pas se retrouver avec elle? Je ne comprenais pas.

-Alors pourquoi tu l'as fait? Pourquoi est-ce que tu as pris Paris dans tes bras alors que tu savais très bien que ce que tu faisais était mal? Devant moi en plus! Tu savais tout ça, mais tu l'as fait quand même.

-Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je suis complètement stupide!

-Nick... je vais te dire la vérité. J'ai cru moi aussi au tout début que tu n'étais qu'un sale idiot, mais... j'y réfléchis franchement et je te connais mieux que ça. Ce n'est pas vrai, tu n'es pas un idiot. Je sais que tu avais forcément une raison de l'avoir fait. Mais pourquoi? Dis-moi pourquoi, je t'en supplie. Dis-moi la vérité.

-C'était peut-être instinctif. Elle me racontait tout ce qui lui arrivait dans sa vie et elle s'est... soudainement jetée dans mes bras. Le pire c'est que je savais que ce qu'elle me racontait n'était que des mensonges et qu'elle essayait de me prendre dans son piège. Je vais te le dire, je ne sais pas du tout pourquoi j'ai agi ainsi. Paris est une sale manipulatrice et désire tout contrôler, et on dirait que je ne me le mets jamais en tête.

Voilà pourquoi c'était dur de pouvoir lui faire confiance de nouveau. Chaque fois que Paris racontait des mensonges, Nick arrivait à tomber dans son piège. Qu'allait-il falloir faire pour qu'il puisse enfin ne plus se laisser avoir par cette manipulatrice.

ça se voyait que Nick s'en voulait et qu'il ne comprenait parfaitement pas pourquoi il avait agi ainsi. Mais s'il mentait, alors il jouait très bien son jeu.

Nick se rapprocha de quelques pas vers moi.

-Taylor, pardonne-moi, je t'en supplie.

Je détournai mes yeux des siens, ce qui démontra à Nick que je n'étais pas certaine.

J'avais l'inquiétude de lui faire à nouveau confiance parce que... recommencera-t-il? Essayait-il de m'amadouer aujourd'hui mais rien de ce qu'il me disait n'était sincère? Comment je pouvais en être certaine?

Nick se mit alors à genoux devant moi et prit ma main, presque comme s'il s'apprêtait à me faire une demande en mariage.

-Tu dois me croire.

Nick avait des larmes. Ces larmes n'étaient pas fausses, c'était évident. Je savais et je voyais aujourd'hui que Nick souffrait de mon absence depuis cette dernière semaine. Il m'aimait, ça j'en étais convaincu. Jamais je ne pourrais nier ça.

De le voir pleurer à cet instant où il me demandait de lui pardonner à cause de ce qu'il avait fait, ça me fendit le cœur. Jamais une seule fois je ne l'avais vu verser une larme devant moi. C'est pour cela que je me suis dit qu'il était sans doute vraiment sincère cette fois.

Devais-je tenter le coup ou étais-je bête de vouloir le prendre en pitié?

-Nick, je t'ai déjà refait confiance une fois, et... regarde où ça nous a mené alors que je croyais en toi.

-Je sais, je suis au courant. Mais je t'assure que cette fois ce sera la dernière. Je te promets de ne plus rien laisser nous séparer.

C'était ce que tout le monde disait pour se faire pardonner.

Mais je pouvais lui donner une autre chance, or, ce coup-là, ce sera la dernière fois. J'en avais assez de le croire tandis qu'il recommençait à me faire du mal.

La prochaine fois je ne voudrai pas jouer à son jeu de pardon.

-Tu es prêt à me jurer Nick que tu ne recommenceras pas? Promet-le moi.

-Je suis prêt à le jurer sur la tête de qui tu veux, me dit-il en se relevant.

-Je peux te faire confiance à nouveau?

-Oui, ça tu le peux.

Peut-être que je m'étais encore laisser emporter par le charme de Nick, par sa façon de me persuader, mais j'avais envie de lui laisser cette dernière chose, me prouver pour de bon s'il était vraiment franc dans son pardon.

-D'accord, lui répondis-je.

Il ne tarda pas à me serrer fortement dans ses bras et m'embrassa une dizaine de fois dans le cou, si fou de joie. Ce que ça me manquait de le sentir à nouveau contre moi. Ces dernières nuits avaient été si difficiles.

Après cette accolade, nous nous sommes embrassés longuement. Cette chose me manquait encore plus que tout, et pour lui aussi.

-J'espère que tu sais à quel point je suis fou de toi, me dit-il en arrêtant notre baiser.

-Moi aussi. Tu me manquais tant Nick.

Puis nous reprîmes notre baiser.

Très peu de temps et Henry venu s'en mêler.

Je l'avais complètement oublié avec cette discussion avec Nick. Nous voir nous embrasser comme ça, ça devait être si incompréhensible pour lui. Pour n'importe qui en fait.

-Bon sang, qu'est-ce que c'est que ce cirque!? Cria-t-il en sortant du bâtiment.

Nous nous arrêtâmes de nous embrasser et Nick se retourna vers lui.

-Vous êtes là depuis le début de la soirée à vous crier des bêtises et voilà que soudainement, vous vous bécoter comme de vrais tourtereaux! Vous êtes tombés sur la tête!?

Je comprenais qu'Henry puisse s'emporter. Ce n'était pas juste ce que je faisais. Je l'emmenais ici avec moi, l'obligeant à être témoin de disputes entre Nick et moi et désormais je le mettais de côté à cause de Nick.

-Henry, lui dis-je en m'avançant vers lui, contournant Nick.

Il leva la main vers moi, voulant m'indiquer de me taire.

-Henry, je sais que tu n'avais pas besoin d'assister à ça et tu dois sûrement croire que je te prends pour un...

-Tait-toi Taylor! Je n'ai rien besoin d'entendre!

J'arrêtai de parler, si c'était ce qu'il désirait de moi.

Henry me regarda, si frustré contre moi. Ce que je pouvais être si mauvaise. Je lui demandais de me suivre jusqu'au bal alors que maintenant il était mis à part. Si j'avais su que ce soir j'aurais donné une autre chance à Nick, jamais je n'aurais demandé à Henry de m'accompagner jusqu'ici.

C'était tellement idiot de ma part.

-Henry, je voudrais seulement m'excuser.

Il ne répondit rien et passa à côté de moi, ignorant Nick.

-Henry, où vas-tu comme ça? Lui demandais-je.

-Je rentre chez moi!

-Mais... attend! Tu ne peux pas partir comme ça! Dis-je en le rejoignant en courant.

Je ne pouvais tout de même pas le laisser partir comme ça. Il nous avait emmenés jusqu'ici avec ma voiture.

J'allais aller le reconduire, mais je ne pouvais pas le forcer à rester au bal.

-Alors tu retournes chez toi à pied?

-Non, j'appelle un taxi, me répondit-il en se retournant vers moi.

-Très bien. Dans ce cas... je te donne de l'argent.

C'était la moindre des choses de lui payer un taxi.

J'avais laissé mon argent dans la voiture.

-Je n'en veux pas de ton argent! Garde-la.

Ce fût la dernière chose qu'Henry m'eut dite avant de quitter pour de bon.

Je l'ai laissé partir. Je me sentais coupable.

Nick venu me retrouver alors que je restais figé au sol, regardant Henry partir.

Il caressa légèrement mon épaule droite.

-Hey, ne t'en fait pas pour lui.

Je me retournai vers Nick et je me collai contre lui.

Il enroula ses bras autour de moi, comme avant, quand nous étions un couple heureux. ça faisait étrange vu cette semaine passer sans lui, incapable de voir à nouveau son visage.

-Je n'aurais pas dû lui demander de venir au bal avec moi.

-Ne te sens pas coupable pour ça. À vrai dire, tout ça est de ma faute. Je n'ai pas choisi le meilleur endroit pour régler nos problèmes. Je n'étais pas sûr si tu serais là où non, mais il y avait des chances, ça j'étais au courant. Mais j'ai fait à ma tête et je suis tout de même venu. Maintenant je gâche ton bal. Ce que je m'en veux.

Je levai la tête vers lui et il me regarda, plongeant mes yeux dans les siens.

Je me collai à nouveau contre lui.

Je ne voulais pas mettre le blâme sur Nick. Je préférais me dire que c'était le destin qui était responsable. C'était ce qui devait arriver. Le destin avait voulu que Nick vienne au bal pour qu'on puisse enfin se réconcilier. J'aimais vivement mieux le voire comme ça.

Mais maintenant, quel était la suite? Allions-nous rester au bal ou nous allions retourner chacun chez soi? En ce qui me concernait, je n'avais aucune envie de rester au bal. Je voulais rattraper le temps perdu avec Nick, cependant, encore, je devrai m'expliquer auprès de mes parents. À dire vrai, ce sera incompréhensible pour eux de me revoir à nouveau avec Nick tandis qu'il était presque devenu mon ennemi. De plus, il ne fallait pas oublier mon père dans tout ça. Il détestait Nick à cause de ce qu'il m'avait fait. Si je lui annonçais cette nouvelle pour lui et moi, je savais qu'il ne serait pas d'accord avec ma décision.

J'étais en grande hésitation. En même temps, je devais prendre mon temps avec Nick. Nous venions de nous remettre ensemble. Il fallait y aller tranquillement.

-Alors... que faisons-nous maintenant? Lui demandais-je.

Peut-être que Nick aura une idée lui.

-Tu ne veux sans doute pas rester au bal?

-Non, effectivement. Et tu es venu avec ta voiture? Le questionnais-je.

-Oui.

-Alors... tu voudrais passer un peu de temps avec moi?

-ça je ne dirais pas non.

-Mais le problème, c'est mes parents.

-Qu'est-ce que tes parents viennent faire là-dedans?

-Nick, ça fait une semaine que je refuse de te parler. Mon père te déteste en ce moment. Si jamais il te voit à nouveau avec moi, il te forcera à partir.

Je ne cherchai pas longtemps, mais je trouvai une idée. C'était quelque chose que je n'avais jamais fait auparavant, mais si c'était le seul moyen de pouvoir rattraper le temps perdu avec mon amoureux, pour lors, j'allais le faire, même si mes parents n'allaient rien en savoir.

-J'ai une idée, dis-je. Laisse ta voiture chez toi et vient me rejoindre à la fenêtre de ma chambre.

-La fenêtre de ta chambre?

-Oui.

Je n'avais pas envie que mes parents se posent des questions et encore moins de voir mon père se mettre en furie contre Nick. Je préférais que mes parents restent dans l'ignorance pour ce coup.

Ce sera la première fois de ma vie que je ferai entrer un garçon par la fenêtre de ma chambre. Mes parents étaient toujours au courant de mes relations amoureuses, mais voilà que la situation était très différente et je me sentais redevenir comme une adolescente de 15 ou 16 ans qui faisait entrer des hommes par sa fenêtre dans l'ignorance des parents.

En outre, quoi dire d'autre? Nick et moi étions l'élite de Bonnie et Clyde. Nous étions incapables de nous laisser partir.

-Nick, pourquoi est-ce que je suis si attirer comme cela vers toi? Chaque fois je retombe dans tes bras.

-Je ne sais pas Taylor. Je crois que nous ne sommes tout simplement pas fait pour vivre chacun de notre côté. ça, j'en aie prit compte cette semaine. C'est impossible, on ne peut pas arrêter de se voir.

Je croyais qu'il y avait une raison à notre attirance si puissante l'un envers l'autre. Possiblement aussi qu'il n'y en avait pas.

Voilà pourquoi je le ferai rentrer chez moi sans que mes parents le sachent. Il me manquait et je ne pouvais pas m'empêcher d'être avec lui. Je n'étais rien sans Nick. Rien du tout. J'étais comme du vide.

Pour cette fille qui accompagnait Nick ce soir, bien évidemment, il ne pouvait pas la laisser comme ça. Il est donc retourner à l'intérieur et moi je l'ai attendu, dans ma voiture, pendant qu'il allait trouver un marché avec cette fille. Il l'a informé qu'il devait partir. Mais contrairement à ce que je m'étais dit, elle n'avait pas trop eu l'air déçu, selon ce que Nick m'avait raconté après. Il m'a même dit qu'elle s'était joint à un autre groupe d'étudiants et que quelqu'un dans ce groupe avait accepter d'aller la reconduire chez elle après le bal, avant même que Nick lui parle de ça. Elle a ensuite remercié Nick puis elle est retournée auprès du groupe, presque comme si elle se foutait complètement de Nick. ça arrangeait tout pour nous, néanmoins, je trouvais ça assez fantasque de la part d'une fille de traiter son cavalier ainsi. Quoi que je n'avais pas du tout été mieux avec Henry ce soir. Je n'avais rien à dire des autres.

Il fallait l'avouer, Nick avait choisi cette fille à la toute dernière minute.

À ce moment-là, après avoir régler cela avec cette fille qui accompagnait Nick ce soir, nous sommes retournés dans nos voitures respectives et nous sommes partit chez moi. Nick laissera sa voiture chez lui et il viendra par la suite me rejoindre à ma fenêtre, là où je lui ouvrirai, mes parents ignorant tout de cela. Voilà notre plan.

Mes parents se demanderons pourquoi je rentrais si tôt du bal. Heureusement, j'avais pensé à un mensonge. « Encore un mensonge balourd, ce que je détestais ça ». Je leur ferai croire qu'Henry ne se sentait pas bien et j'ai que j'avais dû aller le reconduire chez lui, incapable de rester au bal. Je ne voulais pas rester seul là-bas, sans Henry, donc c'était pour cela que j'étais rentré plus tôt.

Je garai la voiture dans le stationnement de ma maison, juste devant le garage qui était fermé, et je vis Nick arriver dans le stationnement de sa maison et il stoppa son véhicule.

J'éteignis le moteur et sortit à la hâte de ma voiture, et quand j'arrivai sur le terrain, Nick sortit au même moment de la sienne.

-Passe par l'arrière Nick et attend-moi là. Je vais tenter de faire vite, si mes parents m'en donne la chance.

-ça va, je t'attends.

-D'accord, lui dis-je en lui souriant.

Je le vit disparaître sur le côté de la maison et je montai l'escalier avant de ma demeure, prête à mentir à mes parents pour pouvoir passer du temps avec Nick.

La porte, n'étant pas verrouillé, j'entrai à l'intérieur et retira ce sourire que j'avais sur mon visage que Nick m'avait redonné, pour éviter que mes parents soupçonne quelque chose.

-Papa! Maman! Je suis rentré! Les avertis-je en en entrant dans la maison.

Je vis ma mère sortir de la cuisine avec une casserole à la main.

-Taylor? Se demanda-t-elle tout en essuyant cette casserole avec un linge à vaisselle. Mais... qu'est-ce que tu fais ici?

-Oh... euh... Henry ne se sentait pas très bien, lui inventais-je, tout en retirant mes chaussures, qui commençaient déjà à me faire mal aux pieds.

-Il ne se sentait pas bien? Me répéta-t-elle.

-Oui, alors... je suis allé le reconduire chez lui.

J'allai la retrouver dans la cuisine, là où ma sœur était, en train de prendre son repas.

-Mais chérie, le bal vient à peine de commencer et tu rentres déjà.

-Je sais maman, mais je n'avais pas envie de rester seul là-bas.

-Enfin Taylor, c'était le moment que tu attendais le plus dans tout ton secondaire.

-Je sais très bien tout ça, mais tu devrais plutôt comprendre maman. Passé ce bal seul... je n'aie pas envie.

-Et ta robe en plus... tout ce temps perdu alors que finalement tu décides de ne plus y aller, me dit-elle, sérieusement déçu.

Je n'avais pas prévu cette réaction d'avance de la part de ma mère, cependant, je n'avais pas du tout envie de discuter de ça en ce moment.

-ça va maman, on ne pourrait pas... en discuter demain? Je suis épuisé.

-ça va, je comprends, me dit-elle en déposant la casserole sur le comptoir près d'elle.

Heureusement, elle n'avait pas insisté. Elle savait que ces derniers jours avait été rude pour moi, c'est pour cela elle ne voulait pas trop me mettre la pression.

-Dans ce cas je vais... aller me coucher, lui dis-je en m'apprêtant à descendre l'escalier pour aller au sous-sol, dans ma chambre, là où Nick m'attendait à ma fenêtre.

-Taylor, attend, m'arrêta ma mère.

Je m'arrêtai dans le haut de l'escalier puis elle venu vers moi pour déposer un baiser sur ma tête.

-Je t'aime ma chérie.

On aurait dit qu'elle avait fait ceci en guise d'excuse.

-Moi aussi maman.

J'attendis que ma mère retourne dans la cuisine pour descendre le reste de l'escalier et m'assurer qu'elle ne me suivrait pas jusque-là. Je me précipitai dans ma chambre et ferma la porte derrière moi.

Je me sentais comme une hors la loi alors que ce n'était pas du tout mon genre de me cacher comme ça. Me murer et faire entrer un homme par ma fenêtre de chambre. Encore, c'était le seul moyen d'éviter de devoir m'expliquer à mes parents et d'éviter un possible emportement de la part de mon père. C'est vrai, pourquoi je revenais avec lui tandis que c'était la deuxième fois qu'il me brisait le cœur? Je ne le savais pas moi non plus. Je ne me comprenais pas. J'étais hypothétiquement trop attaché à Nick pour le laisser partir. Pas uniquement attaché, mais obsédée par lui. Personne ne pourrait comprendre et on me prendrait possiblement pour une inintelligente de toujours retourner auprès de lui. C'est pourquoi voilà, je désirais que notre relation reste secrète.

Je me ruai vers la fenêtre et je grimpai sur ma table de nuit, faisant gaffe de ne pas renversé ma lampe ou mon réveille-matin. Je tentai d'ouvrir ma fenêtre sans faire trop de bruit.

Je n'avais jamais vraiment ouvert cette fenêtre auparavant. Parfois l'été je l'ouvrais juste pour un peu d'air frais, mais sinon, elle était toujours fermé, non-utiliser.

ça n'avait pas été si facile de l'ouvrir. Je tirai du plus fort que je pouvais et la fenêtre avait fini par s'ouvrir enfin, y laissant entendre un bruit de décollement.

Je l'ouvris en entier et retira ensuite la moustiquaire pour la déposer par terre, contre le mur.

-Nick! L'appelais-je à voix basse.

Il s'approcha de la fenêtre, se penchant pour être à la même hauteur.

-Tu es certaine que tes parents ne nous prendrons pas?

Depuis quand Nick avait-il peur de se faire prendre?

-Qui à Dyess nous a fait entrer par une fenêtre de la maison de Johnny Cash sans la permission de qui que ce soit? Lui rappelais-je ce qu'il avait déjà fait.

Je le vit sourire, confirmant que ce que je disais était véridique et que ce n'était rien à comparer d'entrer par infraction dans l'ancienne maison d'un célèbre chanteur.

-Aller vient, dis-je en empoignant son bras.

Avec un peu de difficulté et tentant d'être le plus discret possible, Nick passai par la fenêtre et je me retirai de ma table de nuit pour lui laisser entièrement de l'espace.

Il passa la fenêtre et déposant ses pieds sur la table de nuit, mais au passage, fit tomber mon réveille-matin sur le sol, provoquant un bruit assez intense. Je poussai un fou rire, mais essaya de ne pas le faire trop fort, alors que Nick se sentait si mal.

Quelques secondes après:

-Taylor, est-ce que ça va? Me demanda ma mère de l'étage du dessus.

-Oui maman! Lui dis-je, essayant de contrôler mon rire. C'est juste un petit accident, mais tout va bien!

Nick s'agenouilla au sol et examina mon réveille-matin, voulant s'assurer qu'il n'y avait rien de brisé.

-Je suis désolé Taylor, j'espère seulement ne pas l'avoir cassé.

-ça va, laisse tomber ça. Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve au sol et il est toujours resté intact.

-Écoute, si jamais il ne fonctionne plus, je te donnerais de l'argent pour que tu puisses t'en acheter un autre.

J'allai m'agenouiller auprès de Nick et tourna sa tête vers moi.

-ça va, laisse faire le réveille-matin.

Je l'embrassai, ce qui l'obligea à se concentrer sur notre baiser plutôt que sur mon réveille-matin qu'il avait fait tomber au sol, accidentellement.

Nous nous relevâmes tous les deux tout en continuant de nous embrasser.

La fenêtre de ma chambre, nous ne l'avions pas fermé.

-Nick, lui dis-je en le stoppant. La fenêtre.

Il se retourna en direction de celle-ci.

-ça va, je m'en occupe.

Il alla s'occuper de la fenêtre, sans remettre la moustiquaire, et cette fois, sans rien renverser à son passage.

Il revenu par la suite reprendre là où nous en étions.

Notre baiser devenant de plus en plus passionné, j'arrêtai Nick une minute, étant incertaine de notre coup.

-Mes parents sont là Nick.

-ça va, nous ne ferons pas de bruit.

Continuant à s'embrasser, je tâtai sur ma table de nuit, cherchant ma lampe. Je finis par trouver la corde et tira sur celle-ci pour éteindre la lumière. De toute façon, je n'aurais pas pu m'arrêter.

Voilà ce que ça faisait lorsque nous ne nous voyions pas lui et moi durant plusieurs jours. C'était plus fort que nous, la tentation était trop forte. Nous n'étions pas faits pour se laisser partir.

***

1 heure de matin sonna et je ne dormais toujours pas. Les bras de Nick enroulé autour de moi, lui, il était déjà tombé dans le sommeil depuis longtemps. Je ne faisais que reposer mes yeux en les fermant, toutefois, le sommeil ne venait pas. 
Nick avait certainement très mal dormit ces derniers jours à cause de tous ces émotions, et ça avait été pareil pour moi. Seulement, maintenant qu'il m'avait retrouvé et qu'il était allongé dans le même lit que moi, il dormait profondément, semblant si rassuré dans son sommeil.

Moi, j'étais trop heureuse. Satisfaite de l'avoir retrouvé à nouveau et heureuse parce que notre dispute était enfin réglée. En conséquent, je crois plutôt que si je n'arrivais pas à fermer l'œil cette nuit-là, ce n'était pas tant à cause de la joie que j'éprouvais d'avoir retrouvé Nick. Ce qui m'empêchait de trouver le sommeil aussi naturellement que Nick, c'était à cause que mon esprit travaillait très fort à ce moment. J'avais ce grand besoin de crée quelque chose, de concevoir une chanson. Les idées se bousculaient dans ma tête et je devais les transmettent sur papier. 

Je retirai tranquillement les couvertures de sur moi et me leva, tentant de ne pas déranger Nick dans son sommeil placide. 

J'allai récupérer ma robe de chambre, accroché sur un crochet derrière ma porte, puis je l'enfilai.

J'ai sorti ce qu'il me fallait, papier et crayons, et j'allumai la lumière près de ma table de maquillage, une lumière pas trop aveuglante. Juste assez forte pour illuminer mon espace de travail, là où je composerai. 

Je voulais que cette chanson parle du fait que Nick et moi étions incapables de vivre l'un sans l'autre. Nous étions impuissants sans notre présence. Je n'en avais jamais écrit une comme ceci à propos de nous deux. 

Sans lui ou sans moi, il était impossible pour nous de respirer, de penser correctement ou même de vivre de façon normale, dans la vie de tous les jours. Nous étions comme une drogue. Nous voyions notre monde s'effondrer lorsqu'on était séparés. 

Il n'y avait rien d'autre à dire, nous étions trop attachés. Nous avions les mains liés ensemble.  

Dans le cas de cette composition que j'avais fait cette nuit-là, je faisais voir le point de vu de chacun de nous deux. 

J'étais assis là, les yeux grands ouverts, derrière ces quatre murs, espérant que tu appelles

C'est seulement une existence cruelle, comme s'il n'y avait plus de raison d'espérer

Chérie, je deviens fous, debout toute la nuit

Toute la nuit et chaque jour

Donne-moi quelque chose, mais tu ne dis rien

Qu'est-ce qui m'arrive?

Je ne veux pas vivre éternellement, parce que je sais que je ne vis qu'en vain

Et je ne veux pas m'installer n'importe où

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je suis assise là, les yeux grands ouverts et je n'ai qu'une chose en tête

Me demandant si j'ai esquivé une balle ou simplement perdu l'amour de ma vie

Chéri, je deviens folle, debout toute la nuit

Toute la nuit et chaque jour

Je t'ai donné quelque chose, mais tu ne m'as rien donné en retour

Qu'est-ce qui m'arrive?

Je ne veux pas vivre éternellement, parce que je sais que je ne vis qu'en vain

Et je ne veux pas m'installer n'importe où

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

J'ai été triste, même dans les plus beaux endroits

(Chérie, je deviens fou)

Je te vois sur tous ces visages sans expression

(Donne-moi quelque chose, mais tu ne dis rien)

Maintenant je suis dans un taxi et je lui dis où tu te trouve

Qu'est-ce qui nous arrivent?!

Je ne veux pas vivre éternellement, parce que je sais que je ne vis qu'en vain

Et je ne veux pas m'installer n'importe où

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Je veux seulement continuer à t'appeler jusqu'à ce que tu rentres à la maison

Jusqu'à ce que tu rentres à la maison.

-Taylor

Un sourire sur les lèvres, fière de cette composition que j'avais créé durant une partie de la nuit, sans ressentir la fatigue une seule fois, les idées venant uniquement de moi, j'y avais glissé le papier avec la chanson discrètement dans la poche du veston à Nick, sur le sol, à côté du lit. Quand il se lèvera demain matin, je lui dirai que j'y avais inséré quelque chose dans la poche de son veston.

Je désirais lui faire lire cette composition. Après tout, c'était de nous deux qu'il s'agissait là-dedans. 

J'éteignis et ramassa tout, et par la suite retourner m'allonger aux côtés de mon amoureux et me blottir dans ses bras.

Je l'embrassai sur le front et puis je fermai les yeux pour sombrer plus tard dans un sommeil tout aussi pacifique que Nick.