Épilogue: Je te pardonne
C'était comme si j'étais devenue aveugle. Il n'y avait rien autour de moi, pourtant, une seule chose était restée. La douleur. Durant un passage, je souffrais excessivement et ce n'était pas quelque chose que je pouvais décrire correctement. Mais après que cette souffrance se soit estompée complètement et si soudainement, une légèreté a pris place.
C'est là qu'une lumière blanche m'est apparût. Elle n'était pas aveuglante, cependant, grandissait comme si je sortais d'un tunnel et je n'étais qu'entourer de ça. Cette lumière était apaisante et tout était posé autour de moi. Il y avait un silence que je n'avais jamais encore entendu auparavant. C'était inhabituel. J'avais la sensation étrange d'entrer dans un tout autre monde, que j'avais quitté la terre pour aller dans une autre dimension.
J'étais bien, c'est tout ce que j'arrivais à décrire.
Puis après peu de temps, mon corps m'est apparût parmi cette lumière blanche. Je baissai la tête et pu voir que je portais une somptueuse robe blanche et que j'étais pied nu, sur un sol qui ne semblait même pas être là. C'était pareil à si je flottais dans cette lumière blanche, infini.
Peu à peu, des voix lointaines, certaines murmurant, se faisait entendre. Je ne pouvais toutefois pas comprendre ce qu'elle disait. Est-ce qu'elle s'adressait à moi? C'était bizarre mais c'était cette impression que j'avais, qu'on m'appelait, qu'on me demandait de venir. Toujours est-il, où devais-je aller? C'était le vide ici.
C'est là que très lentement, je vis quelque chose apparaître. Une pièce commençait à se former. Une pièce très clair, mais toujours flou et je ressentais une énorme énergie peser sur celle-ci. Cet endroit était froid et triste, je pouvais le sentir dans mon corps en entier.
Je compris vite pourquoi je ressentais cette atmosphère.
La pièce était devenue désormais bien plus voyante et je constatai que je me trouvais dans une morgue.
Qu'est-ce que je faisais ici?
Ce n'était qu'un couloir sans fin et de chaque côté, il y avait des rangées de cellules réfrigérantes et j'étais toujours dans le désert de cette lumière blanche.
Ce couloir était long. Je n'avais pas peur, mais j'étais juste... incertaine.
Peut-être que je rêvais. Pour autant, tout ça ne me semblait pas irréel, mais bien vraie.
J'ai marché longtemps, jusqu'à ce que quelque chose se révéler au bout de ce couloir sans plafond ni plancher.
La pièce s'était délimitée. J'étais toujours dans cette morgue, par contre, cette fois, la pièce avait des murs et des plafonds. C'était devenu plus tangible.
Une lumière éblouissante éclairait cet endroit. Au milieu de ce lieu si triste et mort, je me suis aperçu. C'était la première chose qui m'avait sauté aux yeux. Mon corps était étendu sur une table et un drap blanc comme de la neige me recouvrait en entier, jusqu'aux épaules. Mes yeux étaient clos et mon visage remplit de blessure profonde.
Nick était là, dans cette morgue, agenouiller auprès de cette table et il avait le visage collé contre le creux de mon épaule.
Je l'entendais pleurer dans ce silence intense de la pièce.
J'ai compris. Il n'y avait pas d'autre explication. J'étais morte.
Le comprendre m'avait frappé comme un coup de machette et j'ai éclaté en sanglot.
Ces images n'étaient pas mon imagination. J'étais totalement consciente, même si j'étais morte, que je n'avais plus de corps vivant. Les émotions étaient restées.
Alors j'avais eu un accident de voiture et il avait été mortel?
J'avais des remords, malgré mon état actuel.
Pourquoi est-ce que j'avais fait ça?! J'étais si absurde! J'avais préféré faire à ma tête et de partir comme une sale lâche! Ce n'était qu'en réalisant que j'étais enceinte que j'ai décidé de revenir sur mon plan et de faire demi-tour. Mais j'avais été si... mélanger d'émotions que quand j'ai voulu faire cette manœuvre, tout s'est mal déroulé.
Je me suis laisser tomber sur le sol, pleurant à chaude larmes, mes pleures retentissant en écho dans cette si petite pièce. Je criais des « non » sans arrêt et frappait sur le sol d'une main.
J'avais détruit ma vie. J'avais brisé le cœur de ma famille. Je n'étais qu'une abjecte qui n'était bonne que pour la mort.
Regarde ce que tu as fait Taylor. Tu n'as pensé qu'à toi là-dedans. Regarde maintenant!
Je ne pouvais plus en vouloir à personne. C'était de ma faute.
Je me suis adossé contre une cellule réfrigérante et j'ai enroulé mes bras autour de mes jambes pour coller ma tête sur mes genoux, versant une rivière de larmes.
J'apprenais que j'étais morte.
Combien de temps je suis resté là, assise sur le sol et à devoir accepter que j'étais morte? Je ne sais pas, mais c'est comme si le temps c'était arrêter.
À un moment, dans le silence de la pièce qui régnait depuis mon arrivée, j'ai entendu sa voix. La voix de Nick.
-Taylor... avait-il dit mon nom.
J'ai relevé la tête en direction de la table où était mon corps, toujours sur le sol.
Je me relevai tranquillement et je me suis avancer vers ma dépouille.
Mon dieu, Nick avait tant pleuré, ça se voyait dans son visage.
-Nick... lui ai-je dit.
Il a retiré le drap blanc de sur mon bras droit et il a pris ma main.
C'était insolite, je pouvais sentir sa peau contre la mienne, pareil comme si j'étais encore vivante.
J'ai tendu le bras au-dessus de mon corps et j'ai posé ma main sur celle de Nick, de l'autre côté de la table.
Il était dévasté. Tellement.
-Je suis désolé... s'est-il remit à pleurer.
Il n'avait pas à être navré. Cet accident n'était pas arrivé par sa faute. C'était moi. Je n'avais pas fait attention. J'étais trop troublé.
-Ne soit pas désolé Nick, lui dis-je, pleurant moi aussi. Tout ça c'est à cause de moi. C'est moi qui suis désolé.
-Je m'en veux tellement si tu savais. Je n'ai pas été correct avec toi, et... je voudrais retourner en-arrière pour... tu n'aurais pas dû subir ça.
Il détourna la tête un instant, de la difficulté à continuer.
-Nick... je ne t'e veux pas, rassure-toi. Je suis prête à te pardonner. Je ne suis pas morte à cause de toi.
Il se retourna vers mon corps et il poursuivit.
-Ils ont fait une autopsie de ton corps et... ils ont dit que tu étais enceinte.
Sur ces mots, j'ai éclaté en larmes. Lui, il à coller sa tête contre mon bras.
Je retirai ma main de la sienne pour la passer dans ses cheveux, une façon de le rassurer que j'étais là.
C'était comme si j'étais réellement là, vivante, dans cette pièce. Je n'avais pas ce sentiment d'être morte.
Aussitôt que ma main fût entrée en contact avec lui, il a relevé la tête et il m'a regardé, comme s'il m'avait aperçu.
-Nick?
Il a posé son regard sur ma dépouille ensuite.
-J'ai la forte sensation que tu es ici, près de moi. Je sens ta présence. Je sais que tu me regarde et que tu m'entends.
-Oui, je suis là, lui dis-je en pleurant et heureuse en même temps qu'il ait sentit ma présence ici.
-Tu te rends compte Taylor, nous aurions eu un enfant ensemble. C'est dingue! Je suis certain pourtant que tu aurais été une mère formidable pour cet enfant. J'ignore par contre si moi j'aurai été assez bon pour l'élever avec toi. C'est peut-être pour ça aussi que tu es partit.
Non, je refusais qu'il croie ça.
-Tu as appris que tu étais enceinte et tu t'es dit que je ne serais pas bien pour ce rôle que j'allais avoir, d'un père. Tu n'avais sans doute pas tort de croire ça. Je dois me mettre à l'idée que si tu l'as fait, c'était pour ton bien et celui de notre enfant.
-Nick... non, ce n'est pas ça.
Au contraire, quand j'ai compris que je portais son enfant, c'est là que j'ai voulu revenir. Il n'était pas question que cet enfant ne vive sans son père. De toute façon, je n'aurais pas pu élever cet enfant seul. Un enfant avait besoin de ses deux parents.
Je n'avais pas envie que Nick pense que j'étais partit parce que je ne le croyais pas capable d'élever cet enfant correctement. Mais comment lui avouer maintenant que je n'étais plus qu'un fantôme?
Je devais absolument lui dire. Il ne pouvait pas quitter cet endroit avec cette idée en tête.
-Nick, je t'assure que ce n'est pas pour ça que je suis partit. J'ai voulu revenir.
-Sache Taylor que je ne t'en veux pas et que je ne t'en voudrai jamais. Tu ne sais même pas tout le chemin que j'ai fait pour aller te retrouver. J'ai lu ta chanson aussi. Honnêtement elle m'a fait hésiter à poursuivre ma route. Tu as vécu des choses que tu ne méritais pas de vivre, et ça c'est depuis que je suis entré dans ta vie. Tu étais une merveilleuse personne... (Il versa à nouveau des larmes)... mais surtout une femme qui tenait à moi et qui me respectait. Personne n'a agi comme ça avec moi dans ma vie, à part toi. Pour une fois, je sentais que j'avais de l'importance pour quelqu'un. (Il fit une pause). Mais la mort est venue t'enlever à moi, à tes proches. Tu n'aurais pas dû partir aussi jeune. Tu avais une famille et...
Il ne put pas continuer tant la peine l'affligeait.
Et mes parents là-dedans, comment pouvaient-ils se sentir là-dedans, dans cette perte énorme? Ils ne pourront pas survivre à ça.
Malgré tout, ils le devront. Ils avaient une autre fille à élever.
Je n'avais pas le droit de partir comme ça sans avoir régler mes problèmes. Je n'avais non plus pas fait mes adieux à personne.
Combien de temps me laissera ce monde pour que je puisse terminer ce que j'avais à faire sur terre? J'ai saisi qu'il n'y avait aucun temps d'accorder. Je devais uniquement faire ce que je devais radicalement faire avant de partir pour de bon, parce que je savais qu'une fois avoir quitté les vivants, je ne reviendrai pas.
Inconsciemment, une fois rendu dans cet univers, c'est-à-dire entre la terre et le ciel, nous savons nous, les défunts, automatiquement ce que nous avons comme devoir. Nous devions terminer ce que nous n'avions pas eu le temps de faire en tant que vivant. Et une fois qu'on se sent prêt, on peut s'en aller.
Voilà pourquoi j'allais devoir rester encore un peu. J'avais des choses à régler et j'avais des gens à voir.
-Je souhaite seulement, de là où tu es, que tu arriveras à me pardonner, continua-t-il.
Tout lui était pardonner, mais il l'ignorait encore.
Il m'embrassa longuement sur le front, toujours en sanglotant.
-Je dois partir maintenant.
Après de longues minutes à me dire adieu, si dur pour lui de devoir abandonner mon corps sans vie ici.
-Nick, non... attend.
-Promet-moi de rester près de moi, d'accord?
-Attend!
Il a quitté la pièce et toute à commencer à disparaître. ça redevenait flou, comme quand je suis arrivée.
-Nick! Revient! Je t'en prie!
Ma voix n'était plus qu'un écho dans ce vide qui se formait de plus bel. Personne ne pouvait m'entendre.
J'étais repartit dans le vide absolu.
***
Durant un long temps, j'étais quelque part dans l'infini. J'avais cet effet d'avoir retrouvé d'autres âmes qui flottaient tout comme moi dans ce vide et que nous nous sommes tous regrouper et que nous ne faisions plus qu'un. Je pense que je m'étais éloigné de la terre. Ce n'est pas quelque chose qui s'expliquait clairement en fait.
Puis le soir de la journée de ma mort, j'ai été rendre des visites à des personnes importantes pour moi, dont Kristine en premier. J'ai pu assister à une conversation entre ses parents et elle, et ils étaient renverser par ma mort. Pauvre Kristine, ce qu'elle avait pleuré. J'étais son amie d'enfance et elle me perdait aujourd'hui.
Les deuxièmes à qui j'avais été rendre visite, ce sont mes parents et ma sœur. J'avais tant de chose à leur dire et j'avais besoin de les voir. Je leur faisais mes adieux.
Je me suis allongé aux côtés de mes parents pendant longtemps sans qu'ils ne sachent que j'étais là. Ma mère n'avait jamais été aussi mal en point de sa vie que j'avais encore plus de mal à me pardonner d'être partit.
Quel souffrance pour un parent de perdre leur fille.
« Maman, papa, si vous saviez à quel point je m'en veux », leur ais-je dis.
Je suis aussi allé voir ma sœur. Elle dormait profondément et Benjamin s'était joint à elle.
J'ai embrassé tout le monde une dernière fois et je leur aie dit à quel point je les aimais.
Et la dernière personne que j'aie été voir cette nuit-là, c'était bien Nick.
Nick n'était pas rentré chez lui ce soir-là. Je le savais parce que je ne reconnaissais pas la pièce dans laquelle j'étais venu lui rendre visite. Selon moi, ça avait tout l'air d'une chambre d'hôtel.
Il pleuvait ce soir-là, énormément. Un orage avait frappé.
Quand je suis apparût dans ce lieu inconnu, je me suis tout de suite diriger vers le lit où Nick dormait. Je me suis ensuite agenouiller, toujours vêtu de cette robe blanche.
Même quand il dormait il avait l'air aussi dévasté, comme si ce cauchemar le suivait jusque dans son sommeil. Les larmes avaient rendu son visage si triste. J'espérais au moins qu'il était paisible dans son assoupissement, même si son sommeil ne paraissait pas si serein de l'extérieur.
-Nick, lui dis-je en caressant doucement son visage. Je suis revenu te voir parce que j'avais des choses importantes à te dire. Peut-être que tu entendras ce message ou il se pourrait aussi que tu n'en aies pas conscience. Malgré ça, je tente tout de même la chance de te dire ce que je n'ai pas pu te faire part alors que j'étais encore vivante.
Par où commencer? Il y avait tant de chose à dire.
J'avais tout mon temps. Je n'étais pas pressé de partir et aucune raison de faire ça le plus vite possible.
-Tu es le dernier que je suis venu voir cette nuit parce que c'est avec toi qu'il y avait le plus de chose à régler et je voulais bien le faire. Après t'avoir tout dit, j'espère que tu pourras entendre et comprendre ce message parce que je partirai ensuite. (Je commençai à pleurer). Je n'aurai pas le choix de quitter parce que si je reste... je ne serai jamais en paix et je ne voudrai plus partir. Mais malgré le fait que je dois dire adieu à tout, à ma vie, à mes proches... je resterai toujours près de vous, dans votre cœur.
Je prie une grande inspiration, souhaitant en même temps que ce message soit perçu et que je n'aie pas fait ça pour rien.
-Contrairement à ce que tu as pensé Nick, je ne suis pas partit parce que j'ai su que j'étais enceinte et que je ne te croyais pas capable d'élever cet enfant. La vérité c'est que j'ai su à la toute dernière minute que j'étais enceinte, que je portais ton enfant. À cet instant je me suis dit que je ne pouvais plus m'enfuir. Cet enfant avait besoin de ses deux parents. Je n'aurais jamais douté de toi pour ce rôle de père que tu aurais eu. Je pense au contraire de ça que tu aurais été le meilleur père qui soit. Malheureusement, ça ne s'est pas dérouler comme je l'avais prévu. J'ai voulu faire demi-tour mais j'ai perdu le contrôle, et voilà. Comme je le dis toujours, je pense que le destin ne voulait définitivement pas que nous soyons réunis, à un point où la mort à dû venir me chercher. (Je fis une légère pause). Je n'ai pas vraiment su sur le coup que j'étais morte. On a plutôt ce sentiment de rêver profondément au début. Je ne sais pas si c'est comme ça pour tout le monde, mais c'est cette impression que j'ai eu, d'être dans un rêve. C'est un peu comme on le décrivait dans un livre que j'ai lu sur la preuve de l'après-vie. Ce n'est seulement qu'en voyant mon corps que j'ai compris ce qui m'arrivait.
Bon sang, j'étais en train de décrire mon passage entre la vie et la mort. C'était fou!
-Heureusement, si je peux le dire ainsi, la mort m'a laissé une chance de pouvoir régler ce qui ne l'avait pas été sur cette terre. Ce qui est malheureux par contre dans tout ça, c'est que vous n'avez pas pu me dire au revoir pendant que j'étais encore de ce monde. J'ai seulement tout gâché. (...). Si je pouvais retourner dans le passé, alors je le ferai, juste pour éviter cet accident. Comme je t'ai dit, je vais bientôt devoir partir. Avant, je voulais que tu sache que je te pardonne pour tout ce que tu as fait, que ce soit avec Paris ou d'avoir négliger mes inquiétudes à propos de Brian... Je dois te pardonner parce que sans ça, je ne pourrai pas partir en paix et une partie de mon âme restera attacher encore aux vivants tant que je n'aurai pas décider qu'il est temps d'innocenter. Je n'ai pas cet envie ou ce besoin de me venger, de devenir un esprit malfaisant. J'ai choisi ma place et je veux être heureuse où je serai.
On ne nous impose pas un camp lorsqu'on devient un défunt parmi les autres. C'est nous qui choisit ce que l'on veut être. Moi, j'ai décidé de rester du bon côté, avec ceux qui avait pardonné et qui voulait que leur âme soit apaisé pour toujours. Ne pas avoir ce besoin de se venger des vivants qui les ont fait souffrir.
J'étais entré dans un tout autre univers et je savais ce que je voulais. Être une âme en harmonie, simplement.
-Entend mon message Nick. Je veux que tu sois certain que je t'aie pardonné.
Je m'approchai de lui et je l'embrassai. Ce sera probablement notre dernier baiser.
Même si j'étais morte, je pouvais ressentir ce baiser comme si j'étais encore humaine.
Si étrangement, ça avait réveillé Nick.
Après l'avoir embrasser, il a ouvert tranquillement les yeux.
Son visage à changer. Il m'avait vu.
-Taylor? A-t-il dit en redressant légèrement la tête.
Il savait que j'étais là.
Nick
Je me suis réveillé en sursautant. Prestement, je me suis redresser dans mon lit, saisit. Il faisait clair dans la pièce et j'entendais le chant des oiseaux à l'extérieur. J'adorais entendre ce son après un orage, comme si tout reprenait vie.
Je regardai partout autour de moi et constata que j'étais seul dans cette chambre d'hôtel.
J'avais fait un rêve. Dans celui-ci, Taylor était venu me rendre visite cette nuit, ici, dans cette chambre. Elle était venue m'expliquer des choses importantes. Dans ce rêve, elle me pardonnait pour ce que je lui avais fait.
Je poussai un soupir et me frotta les yeux, ayant cette sensation que Taylor était vraiment venu ici cette nuit, que ça n'avait pas réellement été un rêve.
J'étais apparemment en train de perdre la tête. J'avais très peu dormit à cause de toute ces émotions qui me grugeaient.
Je retirai les couvertures de sur moi puis je me levai du lit. Je traversai la chambre pour aller récupérer mon T-shirt que j'avais laissé sur le dossier de la chaise, dans un coin de la pièce.
En passant à côté de la fenêtre, le soleil plombant à travers celle-ci, quelque chose venu attirer mon œil. Quelque chose était écrit dans la vitre. Je m'approchai pour mieux voir ce qui en était et j'avais bien raison. Quelqu'un avait écrit quelque chose parmi l'eau qui recouvrait la vitre à cause de l'orage cette nuit.
Ceci venait confirmer ce que j'avais eu comme vision cette nuit.
On y avait écrit: je te pardonne.
FIN
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