préquel : le début de la fin

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L’Humanité dans l’Ère Interstellaire

En l’an 2784, temps ou les continents et pays ne faisaient plus qu’un du a une grande détresse l’humanité avait atteint des galaxies nouvelles. Après des siècles d’exploration, les ressources naturelles de la Terre étaient presque épuisées. La Fédération des Colonies Unifiées (FCU) (regroupant tout les dirigeants de ce que représentaient les pays gouvernait désormais) supervise l’expansion vers des systèmes éloignés. Pour faciliter cette conquête, d’immenses vaisseaux autonomes appelés Stations Mobiles de Colonisation (SMC) furent construits.

L’un des plus récents, le SMC Infinitum, était un mastodonte technologique conçu pour héberger tellement de personnes que meme membres d’équipage. Avec ses multiples sections (réacteur, laboratoire, cafétéria, infirmerie, cockpit, salles d’habitations et conduits de maintenance et plus), il était pensé pour fonctionner comme une petite ville flottante.

La mission du Infinitum était claire : atteindre Tarsis-4, une planète riche en minerais rares, et établir une colonie capable de soutenir la croissance de la Fédération. Cependant, le voyage à travers le Portail Tachyon Delta-47 introduisit une variable imprévue : des entités étrangères infiltrèrent le vaisseau. Ces parasites intelligents, désormais connus sous le nom d’Assimilateurs, avaient pour seul but de détruire l’équipage, saboter la mission, et empêcher toute expansion humaine.

Les Assimilateurs

Les Assimilateurs ne sont pas de simples parasites. Capables d’analyser et de reproduire la biologie d’une victime, ils peuvent se fondre parfaitement dans un groupe. Ils ne cherchent pas uniquement à tuer : leur objectif est de semer la méfiance et de s'assurer que l'équipage s'auto-détruise. Ces entités ont une faiblesse : leur imitation n’est pas parfaite, et de petits comportements ou anomalies peuvent trahir leur véritable nature.

Chapitre 1 :

La cafétéria du Infinitum résonnait des bruits de couverts et de discussions. C’était l’endroit où tout le monde se retrouvait tôt ou tard, un espace lumineux dominé par une baie vitrée offrant une vue imprenable sur l’immensité noire parsemée d’étoiles.

Violet Harker, la capitaine, était assise à une table près de la baie, une tablette à la main. Elle parcourait les rapports quotidiens : maintenance des systèmes, stocks de ressources, état de santé des membres. Chaque matin, c’était le même rituel. Mais aujourd’hui, une migraine lancinante la perturbait.

Elle leva les yeux et observa l’équipage. À côté de la fontaine à eau, Jonas Faye, l’ingénieur en chef, discutait avec Naomi Lark, une technicienne spécialiste des communications. Naomi gesticulait, un sourire au coin des lèvres, tandis que Jonas semblait absorbé par ses propres pensées.

À une autre table, Cyan Finch, le biologiste principal, partageait un déjeuner frugal avec Dr. Elisa Groves, médecin de bord. Cyan parlait doucement, presque en chuchotant, mais Elisa hochait la tête avec attention, son regard perçant trahissant une intense concentration.

Non loin de là, Jared Locke, un technicien de maintenance, se disputait avec Sara "Red" Kinsley, une ingénieure spécialisée dans le réacteur. Jared semblait agacé, et Red haussait les épaules avec une indifférence calculée.

Tout semblait ordinaire. Et pourtant, Violet sentait quelque chose de différent. Une tension imperceptible flottait dans l’air, comme si l’équipage n’était pas tout à fait synchronisé.

Naomi, assise face à Jonas, tentait de détendre l’atmosphère. « Tu pourrais sourire, tu sais. On est en plein milieu de l’espace, c’est pas tous les jours qu’on a une vue comme ça. »

Jonas répondit par un grognement. « La vue ne m’aide pas à réparer le générateur auxiliaire. »

« Toujours aussi optimiste. T’as parlé à Red ? »

Jonas hocha la tête, un soupçon de méfiance dans le regard. « Elle dit que tout fonctionne normalement... »

«parfait alors »

«justement non... j'ai l impression qu on ne peut faire confiance a personne ici... »

«tu est juste parano»

«mouais » dit il ne semblant pas très convaincu de ce qu'il venait lui même

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