Chapitre 10
J’ai alors l’impression de me retrouver en plein film porno. Cynthia se fait prendre en levrette par Damien, tout en alternant des fellations sur Julien et un musculeux black qu’ils ont dû rencontrer entre temps. Pierre-Jean est lui assis dans un coin de la pièce et il se contente de se masturber. Mon regard croise le sien, je peux y lire l’amusement et l’excitation. Je regarde fasciné l’enchevêtrement de corps nus. C’est la première fois que je vois des gens baiser en vrai. Je me rends compte que c’est une stimulation totale des sens. Il y a bien sûr le plaisir visuel et auditif, mais aussi l’odorat qui sent toutes les odeurs de sexe, de sueur, de latex et de lubrifiant.
Cynthia pousse des cris de jouissance, étouffé lorsqu’elle engouffre les pénis dans sa bouche. Puis sentant peut-être qu’elle a des spectateurs, elle se retourne vers Damien et lui dit :
-Encule moi maintenant, j’en ai trop envie.
Celui-ci se retire alors de son vagin, il attrape un tube de gel qu’il verse généreusement sur sa hampe érigée et sans plus de cérémonie il commence à investir la rosette de sa partenaire. Celle-ci laisse échapper un hurlement lorsqu’il investit sa porte arrière. Un léger rictus de douleur apparait sur son beau visage tandis qu’il s’enfonce de plus en plus. Puis très vite c’est elle qui prend l’initiative, s’empalant d’elle-même sur le sexe qui lui perfore les entrailles. Elle se met à pousser des cris stridents au fur et à mesure que le rythme s’accélère.
Je suis totalement hypnotisé par la scène qui se déroule devant moi. J’ai totalement oublié ma partenaire, si bien que je ne peux m’empêcher de sursauter quand je sens sa main écarter mon peignoir et m’attraper ma queue qui est en totale érection. Je me retourne vers elle, elle a un sourire amusé sur le visage et me demande sur le ton de la plaisanterie :
-Tu préfères rester à regarder le spectacle et me laisser trouver quelqu’un d’autre pour éteindre le feu que tu as allumé dans mon corps, ou nous nous trouvons une pièce pour nous.
Puis d’une manière un peu plus agressive, comme si l’idée venait de la traverser, elle ajoute :
-Par contre si tu envisageais de participer à leur partouze, tu peux oublier. Moi je ne te partage pas.
-Non je te rassure c’était pas mon idée. Cherchons s’il y a une pièce de libre.
Chloé relâche alors la pression sur mon sexe. Bien qu’à regret, je détourne mon regard des ébats de nos amis et nous nous dirigeons vers la porte suivante. Alors que nous sommes sur le point d’y rentrer, Chloé se retourne vers moi et me demande :
-Tu la trouves plus belle que moi.
Ouch, la question piège. Elles ont chacune leur type de beauté, Cynthia a pour moi l’attrait de la nouveauté. Mais je suis toujours en admiration devant le physique de ma fiancée et je sais que j’ai une chance inouïe qu’elle m’aime. De plus je sais que si je lui dis que Cynthia ne me plait pas elle ne me croira pas. Je décide d’opter pour une certaine forme de franchise.
-Honnêtement, c’est la première fille que je trouve presqu’aussi belle que toi. En plus je dois dire que sa liberté a quelque chose de fascinant, que je n’ai jamais rencontré jusqu’ici…
Je vois alors passer un éclair de tristesse dans son regard.
…Mais je te rassure, ce n’est pour autant que je pourrai envisager de me mettre en couple avec elle, ma puce. Les sentiments que j’ai, ils sont pour toi. Ce que nous avons construit ensemble, elle ne l’a pas. Lorsque j’imagine ma vie future, c’est vieillir avec toi en élevant nos enfants. C’est pour moi beaucoup plus fort qu’une simple fascination. Je pourrais être fasciné par un simple paysage ou une belle œuvre d’art, sans que ma vie en soit changée. Donc pour répondre à ta question, je la trouve belle mais moins que toi.
Chloé me regarde alors avec des larmes dans les yeux. Puis elle m’embrasse fougueusement en me disant simplement : « Je t’aime ». J’en profite pour la faire entrer dans la pièce qui est vide. Intérieurement, je me félicite d’avoir réussi à désamorcer une discussion qui aurait pu se révéler périlleuse.
Je ferme le verrou derrière moi pour éviter que nous ne soyons dérangés. Je lui demande si elle veut que je referme les rideaux. Elle me laisse le choix. Me rappelant qu’elle a dit plus tôt dans la soirée qu’elle ne serait pas réfractaire à faire un peu d’exhibitionnisme, je décide de les laisser ouverts. Lorsque je me retourne, je m’aperçois que Chloé s’est assise sur un sofa en cuir posé au milieu de la pièce. Elle a enlevé son peignoir et m’attend les cuisses écartées. Je peux voir la chair rose au milieu de ses lèvres caramel. Elle penche son buste en avant tout en tenant un sein dans chaque main. Je crois que c’est la vision la plus érotique de toute ma vie.
Je marque un temps d’arrêt pour bien fixer cette vision dans ma mémoire, puis me dirige vers elle. J’attrape sa main droite avec la mienne, la porte vers mes lèvres et j’y dépose un très léger baiser, avant de lui dire : « Nous n’avons pas été présentés, enchanté de vous rencontrer ». Elle éclate alors de rire.
Je me mets à genoux en lui déclarant :
-Laissez-moi vous rendre hommage comme vous le méritez belle déesse.
-Avec plaisir bel adonis. Quelle est pour vous la suite des réjouissances ?
Je ne lui réponds pas mais pose délicatement mes lèvres au creux de son genou, puis délicatement et progressivement, en lui faisant de légers bisous, je remonte le long de sa cuisse. Alors que je me rapproche de son mont de Vénus, elle me repousse en étouffant un rire. Je la regarde avec une interrogation dans les yeux, elle m’explique que je la chatouille.
Je ne me formalise pas, mais avec une légère pression je la fais s’allonger sur le sofa et reprend mes baisers, en partant cette fois-ci du haut de sa poitrine. Je décris des cercles concentriques qui me rapprochent petit à petit de son mamelon, jusqu’à arriver au niveau du téton. Celui-ci est tout dur et érigé, je le fais entrer dans ma bouche et commence délicatement à le suçoter. Chloé commence à laisser échapper des petits bruits d’excitation de sa bouche.
Tout en continuant mon activité, je glisse ma main entre ses cuisses et vient la poser sur sa fente qui ne s’est pas totalement refermée. Je fais pénétrer mon index à l’intérieur et peut sentir que son vagin est dégoulinant de cyprine. J’y ajoute mon majeur et commence à faire coulisser mes doigts dans son vagin. En même temps, je viens poser mon pouce sur son clitoris et décrit de petit mouvement dessus pour accroitre sa stimulation. Par moment je ressors mes doigts pour venir étaler sa mouille tout autour de la zone ciblée pour éviter que les frottements ne deviennent douloureux.
Les gémissements de Chloé deviennent de plus en plus sonores. Pendant que je continue mes caresses, mon annulaire glisse le long de son périnée. Je sens que le bout de mon doigt vient à rentrer en contact avec trou étoilé. Je décide de tenter ma chance et exerce une légère pression et pour la première fois un morceau d’une de mes phalanges rentre dans cet orifice jusqu’ici interdit.
Je cesse un moment tout mouvement, m’attendant à une réprimande de sa part, mais rien ne vient. Je continue alors mes mouvements, recourbant mes doigts dans son vagin pour venir stimuler la paroi intérieure. Dans le même temps, je continue à enfoncer celui qui est positionné à l’entrée de son anus et décrit des cercles concentriques avec mon pouce sur son clitoris.
Intérieurement, je crois que je n’ai jamais été aussi excité, il faut que je me contienne, car dans cette état, je risque de ne pas pouvoir me retenir très longtemps lorsque viendra le moment de la pénétrer.
Cela fait déjà quelques minutes que j’ai commencé mes caresses, la gorge de ma fiancée laisse maintenant échapper des gémissements quasi ininterrompus, ponctué de quelques exclamations exprimant son plaisir. Mes doigts continuent leur travail de stimulation, y compris mon annulaire qui est maintenant bien enfoncé dans sa rosette. Je pense qu’elle ne doit plus être très loin de l’orgasme. C’est alors qu’elle me dit :
-Viens en moi, j’ai envie de sentir ta bite me prendre.
Je ne me le fais pas dire deux fois et arrête mes caresses pendant qu’elle se met en position pour que je la prenne en missionnaire. Je positionne mon sexe à l’entrée de son vagin et le pousse doucement entre ses lèvres. Elle est tellement excitée que ma hampe ne rencontre aucune résistance pour pénétrer sa cavité. Mon pubis arrive très vite en contact avec le sien. Je la fixe les yeux dans les yeux et lui murmure : « je t’aime ». Puis je commence à effectuer de petits mouvements du bassin, tout en continuant à la regarder, guettant les signes de plaisir qui apparaissent sur son visage. Mes va et vient s’amplifient progressivement, faisant monter mon plaisir. Mes mouvements deviennent plus amples et plus saccadés, ma respiration s’accélère. Si je ne ralentis pas le rythme, je risque de craquer très vite.
Je décide donc de suggérer un changement de position et lui demande de s’allonger sur le côté. J’en profite pour me saisir d’un tube de lubrifiant posé sur une étagère et je m’en badigeonne les doigts. Je m’allonge ensuite derrière elle et tout en la pénétrant à nouveau, je reprends mes caresses sur son clitoris. La position fait que le rythme s’est ralentit et le fait de me concentrer sur les caresses m’aide à contrôler ma propre excitation.
Je continue ainsi pendant un petit temps. Puis progressivement voulant accélérer le rythme, je la fais se mettre sur le ventre, tout en continuant à la caresser de ma main droite, je prends appui sur mon autre bras. Dans cette position je la pénètre encore plus profondément.
C’est alors que Chloé qui se contentait de pousser de petits cris s’exclame :
-C’est trop bon je sens ta bite tout au fond, ça t’excite de me baiser comme ça salaud.
Comme je l’ai déjà expliqué nous sommes habitués à utiliser un peu de dirty talk dans nos ébats. Cela participe de notre excitation mutuelle. Je lui réponds donc :
-Ce qui m’excite c’est de te sentir te comporter comme une cochonne pendant que je te baise. Je sais que tu mouille comme une petite salope autour de ma queue, c’est ça que tu aimes, non ?
-Oui continue, baises moi comme la salope que je suis, tu vas me faire jouir.
J’accélère encore un peu plus mes mouvements de bassin. Alternant de temps en temps avec des à-coups brutaux au fond de son vagin. De son côté elle ne reste pas inactive, je sens qu’elle contracte les muscles de son vagin autour de mon sexe. Je décide alors d’accroitre la stimulation de son clitoris en le faisant rouler entre mon pouce et mon index. C’est presque une compétition entre nous deux pour réussir à faire jouir l’autre en premier.
Je sens que je vais être le premier à craquer. J’ai passé le point de non-retour et ne peux plus ralentir mes mouvements sans exploser instantanément. Quand subitement, je la sens se contracter, avant de se relâcher instantanément pendant que son corps se met à trembler et qu’un cri libérateur sort de sa bouche. J’arrête alors de bouger ce qui provoque ma propre jouissance. Une vague de plaisir part de mon gland pendant que j’éjacule remontant jusqu’à mon cerveau.
Nous prenons un petit temps pour récupérer, avant de nous exclamer simultanément :
-C’était trop bon !!!
Nous nous regardons alors en éclatant de rire, puis nous nous embrassons tendrement. Finalement, après quelques minutes de tendres caresses, nous décidons de quitter la pièce et de retrouver Cynthia, Pierre-Jean et mes deux collègues.
Mais alors que j’ouvre la porte pour sortir, une main me repousse à l’intérieur et me fait tomber par terre.
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