Chapitre 17

5 minutes de lecture

Pierre-Jean leur dit qu'elles sont toutes les deux magnifiques et qu'avec une aussi jolie vue les heures de bateau vont lui paraître trop courtes. Les deux filles rigolent en le traitant de flatteur. Ne voulant pas être en reste j'y vais aussi de mon petit compliment, mais celui-ci tombe un peu plus à plat puisque venant en deuxième. C'est sur cette impression mitigée que je me rends à mon tour dans la cabine pour revêtir mon caleçon de bain de type surfeur que je mets depuis maintenant quelques années.

Lorsque je ressors Chloé qui s'est allongée sur un transat me demande de lui passer de la crème sur son corps, car elle a beau être métisse, elle n'est pas pour autant à l'abri du soleil.

J'avoue que d'humeur un peu coquine, j'en profite pour faire un massage approfondi sur toute la surface de son corps à ma belle, ce qu'elle semble apprécier au vu des petites exclamations de satisfactions qu'elle laisse sporadiquement échapper. Si bien que lorsque j'arrive à la fin de ma tâche Cynthia déclare avec un soupçon d'envie dans la voix :

-Dis donc, il a l'air de faire ça bien ton homme, tu me le prêterais pour qu'il m'en mette à moi aussi. Le mien est trop occupé à faire joujou avec son bateau.


Si la proposition ne me déplait pas, je me doute que Chloé ne me laissera jamais poser mes mains sur une autre qu'elle, je m'attends donc à ce qu'elle lui propose de le faire elle-même. C'est pourquoi je suis d'autant plus surpris quand elle lui répond :

-Si tu veux, son massage m'a fait tellement de bien que j'ai la flemme de me relever et je vois que ton joli corps a manifestement besoin d'être protégé des bienfaits d'Helios. Enfin si tu es d'accord mon chéri, peut-être que tes mains sont fatiguées.


J'ai un moment d'hésitation si j'accepte, je me demande si Chloé ne me le fera pas payer plus tard. Mais la perspective de poser mes mains en toute liberté sur la peau de Cynthia a raison de mes réticences.


-Non je vais le faire, repose-toi ma chérie, par contre il faudra me rendre la pareille ensuite, car je sens que ça tape dur dans mon dos et je ne voudrais pas faire mannequin biafine ce soir.


Je me dirige ensuite vers Cynthia et commence sagement à lui faire couler de la crème sur les épaules. Très vite elle laisse échapper de petits gémissements approbatifs, déclarant que j'ai un don pour les massages. Elle en plaisante ensuite avec Chloé disant qu'un aussi bon masseur elle a intérêt de le garder, car cela fait des envieuses. Ce à quoi ma chérie répond que c'est bien dans ses intentions. Elle m'arrête alors un moment et nous demande si ça nous dérange si elle se met seins nus, disant qu'elle n'aime pas les marques de bronzage. Et sans attendre notre réponse, elle enlève son cache poitrine et se remet à plat ventre.

Mon ego renforcé par les compliments de la belle eurasiatique, je continue mon activité finissant le dos, puis en enchainant avec les jambes que j'enduis chacune leur tour en partant du pied et en remontant jusqu'en haut des cuisses.

J'ai alors un instant de réflexion. Est-ce que je m'attaque aussi à son postérieur, mais alors comment Chloé va-t-elle le prendre où est-ce que je m'arrête là ? Mais Cynthia qui a peut-être senti mon hésitation attrape ma main et la pose d'elle-même sur sa fesse, ajoutant :

-Il ne faudrait pas que tu en oublies.


Je tourne la tête vers Chloé et m'aperçoit qu'elle s'est assoupie. J'obtempère donc et commence à passer mes doigts sur ses globes tentateurs. D'humeur joueuse je la prends au mot et décide de couvrir toute la peau accessible au soleil. Inévitablement mes doigts viennent très vite en contact avec le sillon dans lequel disparaît la ficelle de son maillot. Je les fais ensuite délicatement descendre le long de sa raie, effleurant son orifice étoilé, avant de descendre un peu plus bas au niveau de son sexe, l'humidité que je sens couler à travers son fin morceau de tissu indique chez elle une excitation certaine. Je ne suis pour ma part pas en reste et j'ai déjà dû à plusieurs reprises replacer mon membre tumescent dans mon caleçon pour mon confort.

Délicatement et tout en continuant à étaler de la crème je viens comme par inadvertance en contact avec son sexe le frotter avec de petits mouvements. Cynthia ne dit plus rien, mais sa respiration s'accélère. J'avoue que je garde à l'esprit les caresses qu'elle m'avait prodiguées à mon corps défendant lors de la réception au château, ainsi que dans la navette pour le club. J'ai envie de lui rendre la monnaie de sa pièce. Mes doigts se font donc de plus en plus insistant. Notre souffle semble s'être coordonnée sur les petits soupirs qu'elle laisse échapper. C'est alors que je lui dis d'une voix douce :


-Je pense avoir tout fait, maintenant je vais te laisser.


Pendant que je me relève. Cynthia se retourne et m'implore :

-Tu ne peux pas me laisser comme-ça il y a aussi le devant.


C'est alors que la voix de ma chérie l'interrompt :


-Ça tu peux le faire toute seule, tu n'as pas besoin de lui. Parce que que pendant qu'il nous protégeait lui est en train de cramer et ce n'est pas toi qui aura à supporter ses pleurnicheries dans le lit parce que monsieur a sacrifié sa peau sensible pour nous rendre service. Allez viens t'allonger mon chéri c'est ton tour. Tu devrais t'en sortir Cynthia. C'est pour la tranquillité de mon sommeil et du sien.


Lorsque je me relève j'ai beau faire je ne peux pas dissimuler la bosse qui déforme mon caleçon. Je vois que Chloé la fixe, elle ne dit rien mais son expression m'indique qu'elle n'en pense pas moins. Je préfère ne rien ajouter au risque de m'enfoncer encore plus et vais donc m'installer sur le dernier transat de libre. Je vois au passage Pierre-Jean me regarder avec un sourire moqueur sur le visage.

Alors qu'elle commence à me verser de la crème sur le dos, Chloé me murmure à l'oreille :

-J'espère que tu t'es bien amusé. En tout cas je peux te dire que tu as de la chance que ce soit toi qui ait décidé de t'arrêter car j'étais sur le point de me lever pour te foutre une baffe. Ne me refais jamais ça.


Je sens ses mains étaler la crème sur mon dos avec des gestes tout sauf tendres. Je décide de me justifier comme je le peux.


-Je voulais m'arrêter avant, mais elle ne m'a pratiquement pas laissé le choix, j'ai donc décidé de la prendre à son propre jeu. Je ne pensais pas te blesser. Mais, tu dois avoir compris maintenant comment elle se comporte, il s'agissait de lui donner une petite leçon. Si tu veux nous en reparlerons quand nous serons tous les deux. Fais-moi confiance.

-Je t'accorde le bénéfice du doute, mais rappelle-toi qu'il n'y a que moi qui ait le droit de te faire bander.


Puis à voix haute :

-Ça y est mon chéri ta petite peau de lapin albinos est protégée, si tu n'as plus besoin de moi je vais me rendormir.

Commentaires

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire fonebone ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0