Chapitre 24
A partir de ce chapitre j'alterne régulièrement entre le point de vue de Thomas et celui de Chloé, je préciserai donc le narrateur au début du chapitre. Bonne lecture
Point de vue de Chloé
Je regarde Thomas qui s’éloigne vers la mer suivi en courant par Cynthia. J’aurai pu le soutenir quand PJ l’a asticoté, mais je soupçonne fortement la vision de cette allumeuse d’avoir été responsable de son état. J’ai bien vu comment il est resté scotché sur elle pendant qu’elle se foutait à poil. C’est ce qui m’a amené à changer d’avis pour en faire de même. Je ne voulais pas qu’elle soit la seule au centre de l’attention. Bon ce que je n’avais pas anticipé, c’est que Thomas me laisserait seule avec PJ. J’aurais pu l’accompagner, mais j’avoue, j’étais un peu en colère contre lui. Il me parle de confiance et après il ne détache pas ses yeux d’une autre. Eh Oh je suis là aussi !!! Et en plus maintenant c’est l’autre greluche qui va avec lui. Non calme toi Chloé, tu dois lui faire confiance, c’est ton homme, il te l’a bien répété et c’est elle qui s’est incrustée, c’est pas lui qui a insisté pour qu’elle vienne.
-Ils feraient un beau couple tu ne trouves pas ?
Pierre-Jean vient interrompre mes réflexions avec la phrase qui fait mal. Car oui, il ferait un beau couple, mais pas aussi beau que moi et Thomas, il n’a sûrement pas envie d’être avec une fille qui couche avec toutes les personnes possédant une queue qui passent à sa portée. Et lui là, il en a pas assez !!!
-T’en as pas marre de foutre la merde, par moment. Tu trouves sûrement ça drôle, mais tout ce que tu provoques c’est de faire souffrir les autres. Des fois tu devrais tourner ta langue dans ta bouche avant de parler.
-Excuse-moi, c’était juste une petite réflexion innocente.
-Pas à moi Pierre-Jean, je ne suis pas idiote, je sais qu’il n’y a rien d’innocent chez toi. Pourquoi tu cherches à rabaisser Thomas sans arrêt. Tu crois que c’est en faisant comme ça que tu seras plus désirable à mes yeux, tu te fourres le doigt dans l’œil.
-Je n’ai pas besoin de ça pour que tu me trouves désirable, j’ai bien vu comment tu me regardes. C’est juste que ça m’amuse de le mettre mal à l’aise, en plus je l’aime bien Thomas. Tu as sûrement fait le meilleur choix pour toi quand tu t’es mise en couple avec lui, puisque tu ne me connaissais pas à ce moment-là.
Le melon de ce mec est plus hypertrophié que celui de Zlatan Ibrahimovic (et oui on peut être une fille et aimer le foot). Le pire c’est que cela fait partie de son charme. Il ose tout ce qui est toujours un peu déstabilisant. Et puis quand je le regarde, au-delà de son physique de rêve, je ne peux que voir celui qui nous a sauvé Thomas et moi, il a quand même pris des risques quand il est intervenu. Mais il ne faut pas qu’il se mette de fausses idées dans la tête, j’aime Thomas plus que tout.
-Non, c’est le meilleur choix pour moi tout court.
-Alors pourquoi tu le laisses aller se baigner avec Cynthia, je croyais que tu étais jalouse.
-C’est juste que j’ai décidé de faire un travail sur moi et de plus avoir confiance en lui.
-Ok, réponse acceptée, mais j’ai juste une question, si tu l’aimes comme tu me le dis, pourquoi tu ne le laisse pas libre de coucher avec Cynthia, ils en ont manifestement tous les deux envie, tu n’as pas l’impression de le contraindre comme ça ?
Sans attendre ma réponse, il se lève et ramasse sa serviette. Je ne peux que regarder son fessier musclé, c’est quand même vraiment un beau mec. Puis il me dit :
-Ça te dérange si je viens m’installer à côté de toi, ça sera plus simple pour discuter ?
-Non fais comme tu veux.
C’est lorsque je vois son regard sur moi pendant qu’il s’installe, que je me rends compte que cela va surtout lui permettre de mieux profiter de la vision de mon corps dénudé. Curieusement, je dois dire que cela ne me dérange pas tant que cela et puis s’il peut mieux m’admirer, la réciproque est aussi vraie, je ne peux m’empêcher de laisser mes yeux s’égarer sur son sexe qui arbore une semi-rigidité révélatrice d’une certaine excitation chez lui. Cette vision m’émoustille un peu, je décide de jouer avec lui.
-Tient tant que tu es là PJ, tu peux me donner la crème solaire qui est à côté de toi, je vais me protéger un peu.
-Tu ne veux pas que je t’en mette, c’est avec joie que je te rendrai ce service ?
-Je m’en doute, mais je ne voudrais pas que tu te fasses de fausses idées. C’est une tâche que je réserve à Thomas.
Puis je commence à étaler de la crème sur tout mon corps qui a déjà bien foncé (les avantages d’avoir une peau de métisse). Je prends un malin plaisir à insister le long des jambes et sur ma poitrine. PJ reste silencieux et se contente de me regarder. Lorsque j’ai fini de me protéger, je vois avec une certaine satisfaction que le spectacle ne lui a pas été indifférent. Son pénis est maintenant franchement dur et se dresse bien droit à côté de moi. Je le lui fais alors remarquer :
-C’est bien beau de se moquer de Thomas tout à l’heure, mais tu n’as pas plus de contrôle que lui.
-Mais moi j’assume, je te le dis, j’ai envie de toi, je rêve de te faire crier de plaisir aussi fort que Thomas l’a fait ce matin, que tu sentes ma bite écarter doucement tes chairs en s’enfonçant de tout son long au fond de toi …
-Arrête-toi là tout de suite, car ce sera juste ça, un rêve. Là cela devient inconvenant et si tu continues, je rejoins Thomas et Cynthia dans l’eau.
Et surtout parce que ses mots m’excitent et il ne faut pas que je le lui laisse voir. Déjà que je sens mes tétons qui se dressent, oui il faut qu’il s’arrête tout de suite…
-Ok, je vais trop loin, mais tu n’as pas répondu à ma question tout à l’heure, pourquoi tu ne le laisses pas libre, s’il t’aime il te reviendra toujours.
-Justement la preuve qu’il puisse se contrôler malgré son désir, c’est cela l’amour pour moi. Dans la vie de couple, tout n’est pas toujours rose, il doit y avoir des compromis, des échanges. Si chacun se contente de suivre ses envies, cela ne peut pas marcher. S’il y a bien quelque chose que j’ai appris dans mon métier, c’est que pour qu’une relation entre deux personnes fonctionne, en dehors même de la relation de couple, il faut une remise en question permanente et la prise en compte de ce que l’autre peut ressentir. En l’occurrence je ne veux pas le blesser et c’est pareil de son côté, donc nous nous restons fidèle.
-C’est là qu’on est différent si tu étais avec moi, cela ne me blesserait pas du tout que tu puisses suivre tes désirs.
-Oui, mais dans l’hypothèse totalement fictive ou je serai en couple avec toi, moi je ne pourrai jamais accepter de te partager.
-Pour toi, je pense que je pourrai être fidèle, tu vois je comprends la notion de compromis.
Là je suis totalement déstabilisée. J'ai bien compris qu'il me désire, mais il parle d'être en couple avec moi et Cynthia il en fait quoi ? Je croyais qu'ils étaient amoureux à leur façon. Mais il fait comme s'il était célibataire.
-Bon là on arrête le jeu, je ne suis pas disponible et toi non plus, donc cette discussion n'a pas lieu d'être. Et puis je croyais que toi et Cynthia c'est du sérieux, mais tu fais comme si elle n'existait pas. T'as vraiment un problème PJ, il faut que tu arrêtes de penser avec ta bite.
Il me fixe intensément pendant quelques secondes. Je ne peux m'empêcher de me perdre dans ses yeux bleus. Je suis gêné par le sérieux de ses traits. Je me mords les lèvres machinalement. Puis brusquement il éclate de rire.
-Ah si tu voyais ta tête, bien sûr que j'aime Cynthia, je n'ai aucune envie de la quitter. Mais c'est toi même qui l'a dit, l'hypothèse était totalement fictive, j'ai juste imaginé ce que cela donnerait d'être en couple avec toi. D'ailleurs ça m'a donné des idées, comme tu peux le voir. Tu ne veux pas y faire quelque chose ?
Il me désigne son sexe qui est encore plus dressé que tout à l'heure si c'est possible. Il faut que je le calme tout de suite, sinon il va encore se faire des idées. Je vais le laisser planté là avec son mat. Comme s'il suffisait qu'il me montre sa bite pour que je me précipites dessus. Ca marche peut-être avec les autres, mais il est mal tombé avec moi. Mon coco ce n'est pas parce que tu as un physique attrayant que je vais jeter par la fenêtre tout ce que j'ai bâti avec mon Thomas. Je me relève en lui disant.
-Si tu as un souci je pourrais t'offrir une douche glacée, comme l'autre jour, mais il faudra que tu attendes le retour à la villa, ou alors tu me suis à la mer, moi je vais rejoindre les autres.
Mais en fait, c'est moi qui me glace instantanément alors que je me relève. Thomas est en train d'enlacer Cynthia, je ne vois pas bien ce qui se passe, mais pourquoi il la serre dans ses bras comme ça. Je l'ai pourtant prévenu, s'il me trompe il va le regretter.
-Ca va Chloé, qu'est-ce qui t'arrive ?
Je suis incapable de répondre à sa question. Il se redresse et aperçoit comme moi nos deux conjoints collés-serrés dans l'eau.
Sous le choc, je me rassois instantanément sur ma serviette. Et avec soulagement je les vois se séparer et se mettre à discuter. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je me suis peut-être fait des idées. Peu de temps après, je les vois revenir vers nous, ils marchent séparément. En tout cas mon Thomas, il va falloir que tu aies une bonne explication. Parce que te coller à une fille comme ça, déjà habillé j'aurai du mal à le supporter, mais nu comme tu l'es, tes justifications devront être bonnes.
-Pfouuu tu m'as fait peur Chloé, si tu avais vu ton expression, j'ai cru qu'ils s'étaient faits manger par un requin ou un truc du genre.En fait ils se faisaient juste un petit câlin.
-Et toi ça ne te gênes pas, mais non je suis conne, c'est vrai que ta Cynthia peut faire tout ce qu'elle veut. De toute façon ça t'excite.
-Ah non pas tout, je t'assure que si je la vois se faire un masque avec des tranches de concombre sur les yeux, cela ne m'excite pas du tout.
Je ne peux retenir un éclat de rire. Sa réponse est si inattendue. Mine de rien, cela me fait du bien. Je sens le stress en moi qui diminue. Je ne sais pas comment il fait pour ne pas réagir. Moi rien que l'idée que Thomas m'abandonne, je panique. J'en arrive à me dire que ce n'est pas bon d'être dépendante de lui à ce point. Je dois même en être relou à vivre pour lui. Il faut absolument que je lui fasses confiance. Après tout, moi aussi je dois lui donner des raisons de s'inquiéter et il ne me fait pas de scènes pour autant. Bon il aura quand même intérêt d'avoir une bonne explication pour le « câlin » de tout à l'heure, car moi j'ai pas fait de frotti-frotta toute nue avec PJ.
-Tu restes silencieuse, je suis sûr que tu es en train d'imaginer Cynthia avec son masque et ses tranches de concombres, il vaut mieux que tu évites. Moi en tout cas je préfères ne pas y penser, ça pourrait me faire perdre mes moyens.
-T'es con PJ, tu devrais plutôt y penser dans ces cas là, ça t'évitera de rester sur la béquille toute la journée. Parce que s'il y a une chose de sûr, c'est qu'il ne faut pas compter sur moi pour te soulager.
-Bon ben j'espère que Cynthia sera d'humeur, sinon je serai obligé d'aller faire un tour dans la mer, voir s'il y a un mérou un peu complaisant.
Nous éclatons de rire tous les deux. Moi parce qu'instantanément je visualise le bel athlète avec un poisson et lui sûrement parce qu'il est fier de sa connerie. Alors que le fou rire ne nous quitte plus, Thomas et Cynthia nous rejoignent. Mon homme s'adresse immédiatement à PJ.
-Est-ce que ça te dérange si je récupère ma place à côté de Chloé ?
-Non pas de souci.
Répond Pierre-Jean, puis moqueur :
-Je vois que l'eau fraîche t'a fait du bien.
-Oui, mais vu ton état, tu devrais peut-être envisager d'aller t'y plonger aussi.
-On en parlait justement avec Chloé, vous avez vu des poissons quand vous vous êtes baignés, peut-être des mérous ?
A ces mots, le fou rire me reprend. Cynthia et Thomas nous regardent interloqués. Pierre-Jean explique alors.
-C'est rien juste une private joke.
Puis il regarde Cynthia plus intensément et lui dit :
-Ça va ma puce ?
-Oui, oui, ça va.
Répond-elle en minaudant tout en faisant une tête de dix pieds de longs.
Pour quelle raison ça n'irait pas, elle a passé un moment avec mon copain, ça ne dérangeait pas PJ et maintenant il s'inquiète pour elle. Mais c'est à moi que l'on devrait poser la question. J'ai pris sur moi pour ne pas faire de scandale, mais dès qu'elle est là c'est pour elle qu'on s'inquiète. J'espère bien que ça ne va pas, j'imagine que Thomas t'a repoussée et mademoiselle est triste de ne pas avoir eu son jouet. Réagis la miss, il faut que tu le comprennes, c'est mon mec.
-Tu es sûr que ça va Cynthia, si tu veux on peut rentrer ?
Et maintenant, c'est Thomas qui s'y met. Mais mon chéri, tu ne vois pas qu'elle en rajoute pour que vous vous intéressiez tous les deux à elle.
-Non c'est bon, ne vous inquiétez pas pour moi, juste un petit coup de cafard. Je vais faire une petite sieste au soleil et ça ira mieux après. Tu veux bien me mettre de la crème PJ
Avec toujours un reste d'inquiétude dans le regard, le bel apollon se lève immédiatement et s’exécute. Pendant que Thomas prend sa place à côté de moi. Mais il semble un peu préoccupé par la comédienne allongée un peu plus loin. Je lui dis alors un peu plus sèchement que je ne le voulais.
-La baignade était bonne, vous vous êtes bien amusés ?
Mais à ma grande surprise, il me répond sur le même ton.
-Pas autant que vous deux si tu veux savoir.
C'est le monde à l'envers, je fais des efforts pour me contrôler et il m'envoie bouler. Très bien si tu le prends comme ça. Je me tourne sur le côté en lui disant :
-Dommage pour vous, je crois que je vais faire une sieste aussi.
Thomas ajoute alors d'un ton plus doux.
-Tu veux que je te mette de la crème ma chérie.
-Non c'est bon j'en ai déjà mis. Si j'ai besoin tout à l'heure, je te redemanderai quand ça chauffera trop.
S'il fait un pas vers moi, je ne vais pas lui fermer la porte au nez. Mais il faut bien qu'il comprenne que je suis contrariée. Je commence à fermer mes yeux, pendant que Thomas s'enduit lui même de crème, avant de sortir sa liseuse de son sac.
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