Point de vue Chloé:

-Excuse-moi Cynthia, est-ce que je peux te demander quelque chose ?

-Tout ce que tu veux ma belle. Dis-moi !

L'intensité qu'elle met dans ses mots me surprend un peu. Je tourne la tête tout en pédalant et voit son sourire amusé, mais aussi une lueur inhabituelle dans ses yeux. Passons ! J'hésite un peu gênée d'aborder le sujet, puis finis par me lancer.

-J'aimerai faire une surprise à Thomas, mais c'est quelque chose que je n'ai jamais fait et j'ai peur de ne pas y arriver. Comme j'ai vu que toi tu l'as déjà fait, je voulais te demander des conseils.

-Est-ce que tu peux être plus explicite, parce que là je ne vois pas. Quelque chose que j'ai déjà fait c'est quoi : gober un flanby, se déguiser en poulet parce que c'est son fantasme ? Si c'est ça, mon seul conseil, ça sera : ne le fait pas, la magie réside dans l'imaginaire.

Je ne peux retenir un éclat de rire, en l'imaginant déguisée en poulet. Mais je sais qu'elle voit très bien de quoi je veux parler. Elle fait juste l'ignorante pour m'obliger à prononcer le mot. Très bien, il faut que je dépasse ma timidité.

-Tu as parfaitement compris de quoi je voulais parler, mais si tu veux que je le dise... J'aimerai essayer la sodomie avec Thomas. Mais j'ai peur d'avoir trop mal et que nous n'y arrivions pas. Je sais que c'est une pratique à laquelle tu es habituée. Est-ce que tu pourrais m'aider ?

-Avant que je te réponde, je vais te poser une question. Pourquoi as-tu envie de le faire ?

Je suis surprise par sa question. Effectivement, pourquoi est-ce que j'ai envie qu'il me la mette dans les fesses, alors que j'ai toujours refusé jusqu'ici. Je sais que Thomas a envie d'essayer depuis longtemps, moi de mon côté je trouvais ça sale. Je sais que cela peut être douloureux et je ne suis pas maso. Alors qu'est ce qui a changé ? Si je suis honnête avec moi même, le fait d'avoir vu Cynthia le faire et y prendre du plaisir a titillé ma curiosité. De plus je dois avouer que j'ai aimé que Thomas me caresse l'anus lors de nos derniers ébats. Enfin et surtout vu l'orgasme qu'il m'a donné ce matin, j'ai envie de lui rendre la pareille. Et puis j'ai l'impression que nous sommes dans une phase où nous sommes prêts tous les deux à essayer des choses que nous ne faisions pas jusqu'ici. C'est pour moi une nouvelle étape logique dans notre sexualité. Je fais donc part de mes réflexions à Cynthia. Celle-ci me répond de manière détendue :

- Si tu m'avais dit que c'étais uniquement parce que Thomas le voulait, je t'aurais déconseillé de le faire. Le risque aurait été trop grand que le stress amène une pénétration très douloureuse. Si l'envie vient aussi de toi, c'est différent, je suis d'accord pour t'aider. Le plus simple, c'est que je t'aide à préparer ton anus afin que tu puisses prendre ton pied avec lui tout à l'heure. Tu n'auras qu'à venir dans ma chambre quand les garçons seront partis. J'ai tout ce qu'il faut à disposition.

Je me demande de quoi elle parle, mais après tout, je ne risque rien à aller voir. Je lui donne donc mon accord et nous finissons notre trajet en vélo en parlant de sujet moins triviaux. Je dois admettre que si on enlève son côté nymphomane, c'est une fille très sympa. Peut-être que si je ne me sentais pas insécurisée par sa plastique de rêve, je pourrais envisager d'en faire une amie. Mais c'est plus fort que moi, quand je vois les regards de convoitise que lui jette mon homme, je n'ai qu'une envie c'est de l'étrangler. Si encore elle ne faisait rien pour l'encourager, mais c'est elle qui le provoque.

Bon arrête Chloé, tu es encore en train de t'énerver toute seule. Cynthia est prête à t'aider, c'est sympa de sa part. Elle aurait aussi pu refuser et te dire de te démerder. Et puis je suis sûr qu'elle en a vécu des vertes et des pas mures dans sa vie, ça peut quand même expliquer son comportement. Tu en as vu d'autres dans ton travail, ça ne t'empêche pas de revenir vers les jeunes après des gros clashs avec eux. Donc pourquoi tu ne pourrais pas lui pardonner ses mauvais côtés dans le cas présent, alors que tu peux le faire au taf.

Prise dans mes pensées, je ne vois pas défiler le reste de la route. Nous atteignons la villa et allons tous prendre notre douche histoire de nous débarrasser du sel et du sable qui colle à notre peau. Une fois changés, PJ emmène Thomas avec lui au village. En temps normal, j'aurais demandé si je pouvais venir avec eux. Car j'ai un peu l'impression de ne pas avoir été avec mon amoureux cet après-midi. Mais là, cela m'arrange plutôt, puisque je vais pouvoir être tranquille avec Cynthia pour préparer ma surprise.

A peine ont-ils franchi le portail que je vais toquer à la porte de la belle asiatique.

-Entre, j'ai déjà préparé tout ce qu'il faut.

C'est la première fois que je pénètre dans leur chambre. Je ne peux m'empêcher d'être surprise par le côté dépouillé de la décoration. L'ambiance est très zen, avec des couleurs très neutres et peu de meuble. Un immense lit qui prendrait quasiment toute la place de notre chambre en France occupe à peine un cinquième de la leur. Ce qui impressionne le plus, c'est le nombre de miroirs qui couvre les murs de la pièce et jusqu'au plafond. J'en vois bien l'utilité, mais c'est toujours surprenant. Cynthia est assise en sous-vêtement sur le lit. Elle a quelques flacons et des sex-toys posés à côté d'elle.

-Ça ne te dérange pas, je me suis mise à l'aise.

-Non, fais comme chez-toi, d'ailleurs je crois que c'est le cas.

-Bon j'ai réfléchi à ton problème. Je pourrais me contenter de te donner quelques conseils, du lubrifiant et Alice ça glisse. Mais je crois que ce ne serait pas vous rendre service à l'un et l'autre. Comme Thomas n'a jamais pratiqué lui non plus, il y a trop de risques que ça bloque à un moment ou un autre. Je me suis dit que le plus simple c'était que ton petit trou ne le soit plus autant quand vous passerez à l'acte. Je vais donc t'aider à élargir ton sphincter pour tout à l'heure. Si ça ne te dérange pas ?

Je suis partagée, je m'attendais à ce qu'elle me donne simplement des conseils, alors que là on part sur un acte beaucoup plus intime. En même temps ça me rassure de savoir que je ne vais pas être toute seule sans savoir réellement que faire.

-Non je veux bien que tu m'aides, par quoi est ce que je dois commencer ?

-la première chose à faire, c'est de te déshabiller, parce que avec les vêtements, ça va être plus difficile.

Je bloque un instant, se déshabiller devant elle pour faire du naturisme et même pour faire l'amour avec Thomas je peux le faire, mais là c'est quand même pour faire un acte sexuel. Puis je me dis perdu pour perdu, autant le faire, je peux de toute façon m'arrêter à n'importe quel moment. J'enlève ma robe et mes sous-vêtements avant de les plier et les poser délicatement sur une commode. Cynthia laisse échapper un sifflement appréciateur.

-Qu'est ce que tu es belle, Thomas a vraiment de la chance lui aussi. Tu dois être sollicitée sans arrêt, tu n'as vraiment jamais connu que lui ?... Non ne réponds pas, cela risque de m'énerver, c'est un péché de réserver un si joli corps à une seule personne... Bon maintenant je vais t'inviter à passer dans ma salle de bain

-Mais j'ai déjà pris une douche !

-Oui, mais à moins que tu aies anticipé mes consignes, cela m'étonnerait que tu te sois nettoyée soigneusement la zone. Or à moins que tu sois scato cela m'étonnerait que tu apprécies … Enfin je te passe les détails, tu vois bien quoi.

-Non ça c'est sûr et tu as raison je n'y avais pas pensé.

Décidément, heureusement qu'elle est là pour me conseiller, sinon il y a des chances que ma première expérience se serait finie en fiasco. Je pénètre dans une grande salle de bain recouverte de mosaïque reproduisant des peintures antiques, où se trouve une baignoire à pieds au milieu de la pièce et une grande douche à l'italienne au bout. Cynthia se dirige vers la douche, attrape le tuyau et en dévisse le pommeau, elle y fixe à la place un embout relié à un tuyau en caoutchouc. Puis elle me fait signe de m'approcher.

-Tu vas introduire le tuyau dans ton joli orifice et y faire rentrer de l'eau jusqu'à ce que ce qui en ressort soit clair, après on passe à la suite OK ?

Je me dirige dans la douche et suis ses consignes. J'ai un peu de mal à le faire rentrer au départ. Mais en forçant un peu, je finis par y arriver. La sensation est bizarre, mais pas totalement désagréable. Au bout d'un moment, l'eau qui en ressort est aussi transparente que celle qui y pénètre. Cynthia m'interpelle alors.

-Bien si tu le veux, on va passer aux choses sérieuses.

Alors que je ressors de la douche, elle m'attend avec une serviette qu'elle pose sur mes épaules, puis doucement elle commence à me frotter avec pour me sécher. Je devrai lui dire d'arrêter, je peux le faire toute seule quand même. Mais la situation me trouble. Je sens ses mains qui me caressent à travers l'épais tissu, passant sur mon dos, puis sur mes côtes, avant de redescendre pour atteindre mes fesses, l'une d'entre elle se met sur le côté, alors que l'autre passe entre mes cuisses, remonte pour essuyer ma fente. Ensuite je sens un doigt venir presser contre mon anus pour y absorber l'humidité qui s'en écoule. A ce contact sensuel et délicat, je ne peux m'empêcher de sentir l'excitation monter à mon corps défendant. J'ai presque un regret lorsque ses mains redescendent le long d'une de mes jambes jusqu'à atteindre la cheville. Puis je la sens remonter le long de l'autre jambe. Elle coulisse autour, venant se placer face à moi, tout en continuant ses caresses vers le haut. Elle finit par atteindre mon pubis qu'elle essuie en appuyant à peine et laisse tomber la serviette à mes pieds. Je regarde sa tête, son nez se trouve à quelques centimètres de mon bouton d'amour. Subitement, elle se relève, je vois le trouble dans ses yeux qui reflète celui que j'éprouve dans mon cœur. Elle m'attrape la main et m'entraîne à sa suite vers la chambre. Je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive, je n'ai jamais vraiment été attiré par les filles jusqu'ici, mais c'est la première fois que l'on me touche aussi sensuellement. Ce n'est pas mieux ou moins bien qu'avec Thomas, c'est juste différent.

Une fois au niveau du lit, Cynthia reprend son ton professoral pour m'inviter à me mettre à quatre pattes en faisant pointer mes fesses vers elle. Je ne sais même pas pourquoi, peut-être à cause de son ton impérieux, ou alors pour ne pas sortir de la bulle qui vient de se créer et qui nous englobe toutes les deux, je lui obéis sans poser de questions. Elle m'explique alors qu'elle va m'appliquer du lubrifiant, afin de faciliter la pénétration.

Le bruit m'indique qu'elle vient de s'en garnir copieusement la main. J'ai un frisson lorsque je sens un doigt venir se poser sur mon périnée, mais alors que je m'attendais à ce qu'il remonte, j'ai un sursaut en le sentant descendre le long de ma fente que je sens humide.

-Ce sera plus simple pour toi et moi, si tu te sens excitée, laisse-moi faire, je ne veux que ton bien.

Je devrai lui dire de s'arrêter immédiatement, mais la douceur de ses doigts m'en empêche, je me sens hors du temps, sur une autre planète, seule existe cette main que je sens glisser jusqu'à ce que son index vienne effleurer mon clitoris, le touchant à peine, puis commençant des mouvements de va et vient le long de celui-ci. Très vite le plaisir commence à se répandre depuis mon bouton d'amour partant dans mille directions pour réchauffer mon bas ventre. Ma cyprine coule de mes lèvres que je sens s'écarter sur la tranche de sa main. Un bruit m'avertit une ou deux secondes avant que le froid se manifeste dans ma raie culière, qu'elle y fait couler du lubrifiant. Puis je sens son pouce venir se poser contre mon anus. Il commence par décrire de petits mouvements tournants tout autour, avant finalement de venir y exercer une pressions légère au début, puis de plus en plus intense, jusqu'à ce que je finisse par sentir la première phalange y entrer. Elle y reste un petit moment immobile, puis elle reprend sa pénétration délicate pour finalement y faire pénétrer la quasi-totalité de son doigt.

Ma respiration se fait de plus en plus courte. Je finis par me rendre compte que de petits gémissements sortent de ma gorge. Je sens son pouce qui décrit des ronds de plus en plus large dans mon orifice étoilé, alors que son index vient maintenant presser de manière plus franche mon clitoris, provoquant des vagues de plaisir dans tout mon corps.

Elle finit par enlever ses doigts provoquant un bref cri de frustration de ma part. Mais elle revient très vite à la charge, son autre main jusqu'ici inactive vient pincer mon excroissance du plaisir, pendant que deux, puis trois doigts viennent prendre possession de mon anus. Le plaisir que je sens s'accumuler comme une avalanche prête à dévaler les pentes vient balayer mes dernières réticences, s'il y en avait encore. Elle finit par retirer ses doigts à l'arrière et je sens un objet conique venir se poser à la place qu'ils occupaient quelques secondes avant. La pression qu'elle exerce contre mon trou resté inviolé pendant toutes ces années finit par avoir raison de la résistance de mon sphincter et je le sens pénétrer millimètre après millimètre sans aucune douleur. Puis ayant sans doute atteint l'écartement maximum de l'objet, elle finit par l'enfoncer totalement, provoquant une décharge électrique qui rencontrant celles qui s'échappent de mon clitoris entraine un orgasme brutal qui se répand comme un tsunami de plaisir dans tout mon corps. Brisé par ma jouissance, mes jambes ne me portent plus, je m'écroule sur le lit, alors que les vagues de luxures me provoquent des tremblements des pieds à la tête.

Je finis par rouvrir les yeux sur Cynthia qui me surplombe avec les yeux brillant de satisfaction.

-Je pense que tu as aimé. Maintenant, tu n'as plus qu'à garder le rosebud jusqu'à ce que tu décides de dévoiler ta surprise à Thomas. Je te laisse te remettre, je vais me laver les mains. Et sauf si tu veux me rendre la pareille, je t'invite à me laisser quelques minutes pour que je puisse moi aussi me donner du plaisir, parce que te voir jouir sous mes doigts ça m'a mis dans un état d'excitation que tu ne peux pas imaginer.

Et sans plus de cérémonie, elle se rend dans la salle de bain, me laissant alanguie avec un millier de questions dans la tête.