028 - Dimanche 29 Novembre
Aline a fait l’effort de venir à ma Messe à la Cathédrale de Sylvania. Ce n’est pas que je l’évite, mais je ne peux pas lui parler longtemps, le Jardin du Couvent est fermé, de même que les Chapelles. Alors je l’invite à notre repas dominical, à la Maison 43 avec Isabelle et Antoine. Elle vient avec son Willem bien-sûr. L’humeur à table est joyeuse. Des substances sacrées agrémentent le repas, sans compter après. Antoine se sauve chez les voisines et on se retrouve tous dans la même couche. On se regarde faire l’amour avec nos partenaires. On finit par se partager Aline et tous jouir autour de son ventre qui réagit. Après la sieste, on se retrouve autour de la piscine. Antoine nous y rejoint avec ses copines. Willem est très agréable, sur tous les plans et il me remercie :
- Elle va mieux depuis que tu es son amie.
- Vous allez avoir une belle vie, la plus belle de toute, avec le fruit de votre Amour et plusieurs ères de Bonheur vous attendent.
- Merci Paloma. Je ne sais pas si tu te rends compte à quel point tu es importante, pour nous, pour l’Humanité, pour ta belle Isa.
On va se balader sur la plage. C’est un dimanche au bord de l’océan comme on en connaîtra tant d’autres. Willem n’est pas habitué alors je lui donne un ticheurte, un chapeau, des lunettes de soleil et je l’asperge de liquide gras protecteur, ici la lumière est plus bleue que nulle part ailleurs. Alors se met à l’abri d’un palmier derrière une dune. J’étends une serviette et on s’installe dessus, côte à côte. Quelques caresses, des bisous dans le cou, ma main réveille sa bête et je m’ouvre pour le recevoir en m’accrochant à sa chevelure j’appuie sa tête contre mes seins et je ferme les yeux pour mieux le ressentir en moi. Je le masse doucement et fermement contre moi, comme pour en tirer la substantifique semence. Il relève finalement la tête pour m’embrasser langoureusement avec la profondeur bestiale d’une envie qui vient de loin. Qu’est ce que je raconte ? J’ai trop fumé. Il râle et une chaleur envahit mon ventre, une de plus encore. Je reçois sa jouissance et je la garde en moi pour la faire grandir et l’offrir à une autre, partager l’Amour et le désir de nos corps immortels qui ne demande qu’à vivre encore et encore la petite mort. Il se réveille doucement et admire mes seins qu’il caresse du dos de sa main. Son esprit encore endormi n’a alors qu’un seul mot en tête, qu’une seule chose à me dire qui finit par sortir : « Maman ». Et je ressens en moi cette maternité spirituelle, pour lui, pour son Aline, pour son Émeline et pour toutes les âmes de la planète 4. Chaque extase de chaque corps me grandit et m’éclaire dans l’Invisible.
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