034 - Samedi 5 Décembre
En famille à Sylvania avec Isabelle et Antoine. En boucle temporelle. Tout glisse sur le temps, sauf l’imprévu. Et beaucoup de routines se mettent en place autour de Brigitte, Aline, Megan et Auguste. Lui attend toujours son heure, dans le couloir de la petite mort. Depuis le Restaurant du Palace je regarde dehors la neige tomber et le reflet de ma belle qui m’a tant aimé ce matin. Y a-t-il une limite à tout ça ? Saurons-nous la supporter ? C’est quoi toutes ces questions à la con que je me pose ? Ce sont sûrement des thèmes à lancer pour la B5. Mais au diable la prochaine génération. À eux d’écrire leur foutue Histoire. Nous on est là pour profiter de la nôtre, de notre époque. Alors je prends discrètement mon dark et j’envoie le message que j’avais préparé à Megan. Maintenant que tout est initié, je lui laisse la main. Le devoir m’appelle ailleurs, comme ici à table avec Antoine et Isabelle. J’éteins mon dark, si toutefois c’est possible. Je me retourne pour localiser mon agente de sûreté et je lui fais signe. Elle s’approche discrètement et je lui remets.
- Au coffre.
Voilà, je suis libérée. Délivrée.
- Qu’est ce qui se passe ma Paloma ?
- Je fais demi-tour , je me désengage de certaines voies que je ne sens pas, avec de mauvaises personnes.
Si avec ça Megan ne démissionne pas, je ne comprends plus rien. Tout ça c’est pour la sauver des griffes du mâle dominant. Et sans elle ses élèves seront libérés aussi. Ce sera pas la première fois que des promotions avortent à Russell, ni la dernière. C’était peut-être aussi une mission tout ça ? Dès que j’en aurai l’occasion, je demanderai au Pape François iV du Vatican du même chiffre si après avoir sauvé Megan je dois aussi éliminer Auguste. Après tout, je suis une Sœur des S.S. et j’ai toutes les formations à la con depuis l’Octogone jusqu’à l’Espace en passant par l’Armée. Je peux faire une annexe sur les 1000 et une façon de faire disparaître quelqu’un. Même Énola ne pourra jamais le ramener. C’est qui la patronne ? C’est Paloma. Alors qu’ils arrêtent tous de me prendre la tête. Et demain, la Messe se fera sans moi. Et ce soir ma belle va s’en rappeler. Sinon son corps lui rappellera vu ce que je vais lui faire, pour toujours et à jamais, mon cul !
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