054 - Vendredi 25 Décembre

2 minutes de lecture

On se réveille en famille, en Principauté, chez Greta dans sa grande maison près du port. Antoine est là, à trépigner près du Sapin de Noël, un arbre étrange aux fleurs artificielles et clignotantes. Il y a une étoile magnifique au sommet. Greta me murmure à l’oreille.

  • C’est l’étoile de la bergère, une éleveuse de moutons, des animaux à quatre pattes qui mangent de l’herbe et dont les poils servent à faire des pulls bien chauds pour l’hiver.

Je me retourne et je la prends dans mes bras. Un étreinte sincère pleine de confiance et d’amour. J’ai même envie de l’embrasser. Je le fais discrètement sur la joue, le plus près possible de sa bouche. Isabelle vient raisonnablement nous interrompre :

  • À Noël, les terriens de la seconde vague font des cadeaux à leurs enfants. Antoine, le tien n’est pas à l’intérieur, ça ne rentrait pas. Va voir dehors.

Wouaou ! Une navette bleue avec un énorme ruban rouge qui l’enveloppe. Elle est assez grande pour avoir des couchettes à l’arrière. Un vrai attrape sœurettes pour les promener au septième ciel. On n’est plus près de le revoir. Une main sur mon épaule, celle de Victoria. J’appuie ma joue dessus en signe d’affection. Mais je la laisse vite pour accompagner ma belle vers la navette avec Antoine et son regard émerveillé. Je me retourne et je la vois avec Greta à son bras. On a chacune notre Greta.

  • Et toi Isa, Greta va te faire un cadeau aussi ?
  • Non Paloma, je ne suis plus une enfant.

Pas le temps de prendre le brunch, Antoine est déjà parti pour je ne sais où. Les filles de Greta commencent à arriver une à une, certaines avec leurs enfants qui viennent chercher leur cadeau au pied du sapin. Une fous les présentations faites, Victoria me tire par le bras. On les laisse en famille, on s’isole avec nos boissons chaudes dans un petit salon lounge avec un canapé très confortable où on s’installe presque l’une sur l’autre. J’entends la porte se verrouiller au même moment où ses lèvres se posent sur les miennes. Je sens sa main sur ma poitrine. Elle écarte les bras et je suis envoûtée par une effluve de phéromones. Je me laisse aller en elle, je la parcours de haut en bas. Son corps est vraiment parfait. Elle mange ma poitrine et se frotte le visage dessus. Nos minibris se synchronisent et on se convulse de plaisir en même temps. Et puis on se serre fort l’une contre l’autre avant de se réajuster nos vêtements et reprendre nos tasses encore chaudes. On se fait un petit bisou de fin de luxure et la porte se déverrouille. Elle me tend une tige. C’est de la légère. Ça va juste masquer notre excitation.

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