062 - Samedi 2 Janvier
Je me réveille en sursaut. Ma belle est là, le dos tournée, son épaule à nue qui m’attire et que j’embrasse. Elle sent si bon. Je regarde par la baie vitrée l’horizon vert du lever d’étoile. La Maison 34 est calme, comme toujours. Où est mon dark ? Tant pis, exit la tech et les tâches. Je crois qu’on est samedi mais on va pas retourner à Sylvania. Juste rester là et rien faire. L’heure du brunch est encore loin. Je la laisse récupérer, elle a dansé toute la nuit. J’entends une vibration. Je le retrouve sous le lit. Message de Victoria : « Ma Greta est HS. Et la tienne ? ». Je réponds : « Same. Je t’invite au petit-déjeuner en cuisine. Passe par le tunnel du blockhaus. » J’enfile une nuisette, direction le cellier pour rassembler les ingrédients. Elle arrive pour m’aider à tout transporter avec un petit bisou sur la bouche, en toute innocence. J’en suis toute émoustillée. On révise la recette en chahutant. On mélange les poudres blanches avec les œufs, on ajoute un liquide chaud et le lait arrive à notre secours pour liquéfier la pâte. Un peu d’essence d’agrume et on doit attendre, à ne rien faire. Nos regards se croisent, nos seins pointent et se rejoignent, on se caresse doucement puis très fort jusqu’à en perdre l’équilibre. On s’écroule sur la pierre froide et l’une sur l’autre on se murmure. Sauvées par le gong, on se relève et une plaque chauffe pour recevoir notre mixture. Soudain elle regarde sa main en écartant les doigts.
- Je crois que j’ai perdu une bague, dans tes fesses ?
- Non, j’ai failli l’avaler, je la garde sous ma langue. Viens la chercher.
Sans les mains, elle vient m’aspirer la bouche et récupère son bien qu’elle remet à son doigt. Les crêpes sont prêtes. Victoria va chercher Greta, elle est restée dormir sur le yatch en rentrant par le Jordania. Et on se retrouve en famille autour de la table sur la terrasse de notre 43. Je les regarde une à une. Elles sont toutes belles. Et elles m’entourent d’affection. On fume des tiges, Greta est sur ma droite et elle me caresse en m’embrassant le cou, Victoria est sur ma gauche et elle est plus invasive avec sa main entre mes fesses. Ma belle est en face et m’embrasse sans pudeur. Je me sens tellement aimée, désirée, possédée. Greta, les jambes écartées, se frotte contre mon corps. Victoria se touche et compare son intérieur avec le mien. Isabelle appuie son ventre contre le mien et nos minibris se rejoignent en vibrant. Je n’ai même plus besoin de respirer tellement le plaisir est intense, désinhibée par la fumée et en demi conscience. Je pose ma main sur la joue gauche de Greta pour mieux regarder son regard azur, je fais de même avec Victoria sur sa joue droite pour capter le gris de ses yeux. Et Isabelle me donne un cou de rein en râlant, mon corps convulse sous l’extase.
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