Confession sur l’oreiller.

• Hier au Couvent, j’ai violé Solène. Et je l’ai nommée Administratrice Civile aussi. Je crois qu’elle aime ça. Elle est minibrisimée maintenant, sur ma fréquence.
• Okay, je couperai le mien à son contact, ou pas. On va lui trouver une régulière. Une adjointe. Sœur Lara ? Sol La Si. Leur fille s’appellera Sidonie et elle aimera la sodomie.
• Isabelle, tes visions de l’Invisible sont moches, elles se terminent toujours en bad romance.
• Ce serait un joli nom pour votre planète 4 : « Bad Romance ».
• Ne donne pas des idées à la B5.
• Non Paloma, ça ne les concerne pas. Et c’est pas sur une de nos îles qui faut les envoyer. Ils vont ressortir la vieille technologie et ils iront s’installer sur leur planète 5 pour créer l’Humanité 5. Avec un peu de chance, ils ne vont pas nous anéantir et on va vivre éternellement nos bad romances.

Je reçois un message de Adé sur mon dark : « Chapitre 66, le mercredi 6, 666 vos pensées sont diaboliques. » Elle est toujours dans le coup, comme toujours, connectée au-delà de nous toutes.

• Ça peut pas être pire que ce que vous avez fait à votre Terre. C’est à quel moment de l’évolution que vous avez commencé à merder ?
• Je dirais, Einstein, le nucléaire militaire puis surtout le civil, une gestion catastrophique, la fin de la civilisation et de la planète à se prendre pour des Dieux ou des immortels. Ici ça a marché. Pour combien de temps en fait ? L'éternité ? Vraiment ?
• Big Bang s’est amusé à calculer l’éternité dans une de ses conférences, il l’a même surnommée Xénon 129 qui détermine la durée de la moitié de notre immortalité à 16 millions d’années. On en est presque à l’an 128. Ça nous laisse encore un peu de temps. La migration de la première vague sur la planète 4 s’est faite en 10 jours, du 4 au 14 Juillet 1989. Vous, ça n’a pris que quelques heures, en 2057, je ne trouve plus la date exacte.
• Laisse tomber ton dark et viens goûter à ma datte exacte.

Encore une double méditation de plus en moins entre deux extases où je lui fait cracher le noyau de son plaisir de ma langue sur son bouton magique avant de remonter poser mon ventre contre le sien pour de longues vibrations synchronisées où l’on perd le contrôle de nos membres dans des convulsions au rythme des secondes qui défilent une à une, peut-être jusqu’à la demi vie du Xénon 129, dans 16 millions de révolutions à aimer ma belle.