Le roi

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Le lendemain matin, après une longue nuit passée à pleurer mes morts ( littéralement ), j’entendis quelqu’un frapper à ma porte, naturellement, je fait entrer cette personne, qui n’était autre que Myū.Elle se tenait devant moi, le visage en larmes bien que je ne comprenais pas pourquoi, même si après réflexion, c’était évident, elle pleurait pour moi, à cause des évènements de la veille.

-M : Je sais que ce qui t’arrive est triste mais je suis sûre que le roi avait une bonne raison de le faire, il n’est pas comme ça d’habitude.

Je le savais déjà, bien que notre roi soit « le plus mortel des rois », il n’était pas méchant, juste trop puissant pour ce monde. La question était donc la suivante : « Pourquoi m’a-t-il forcé à tuer ma famille ? », actuellement, je ne pouvais pas avoir de réponse, je me suis donc bêtement retrouvé à haïr Akaime, une haine profonde et un désir de vengeance hantaient mon corps mais j’étais trop faible. Pour remédier à cela, je n’avais pas d’autres choix que d’étudier à l’académie.

C’est donc très peu de temps après ces terribles évènements que je retourna à l’académie, tout d’abord, il me fallait régler un problème majeur, Fukino. Ce genre de personne ne devrait pas exister et aujourd’hui, plus que d’habitude, je me sentais bien, comme si j’avais plus de force. A l’entrée de l’académie, je croisa Fukino, comme prévu, et avant même qu’il ne puisse en placer une, je lui plaqua la tête contre le sol.

Évidement, cette querelle attisa l’attention des professeurs qui me convoquèrent immédiatement dans le bureau du proviseur de l’académie, un proche de Akaime. Arrivé dans son bureau, l’ambiance changea, c’est comme si le temps ne bougeait plus, et là, le roi, assis dans la chaise du proviseur apparu sous mes yeux, son regard était perçant, comme si il savait tout de moi, cette impression de faiblesse me rappela mon infériorité par rapport à lui. Je ne compris qu’après plusieurs secondes de réflexion que le proviseur, n’existait en fait pas, car tout comme l’armée du roi, il s’agissait d’un clone et donc le réel proviseur de cet établissement était en réalité le roi de notre pays.

Cette nouvelle me bouleversa car tout d’abord, on nous a menti, ou plutôt le roi à menti, alors qu’il prône toujours l’honnêteté, voilà qu’il se met à dissimuler des choses à son peuple. Bien que cela ne soit pas trop grave, j’étais choqué, mais bref passons, actuellement je suis face à la personne que je hais le plus et c’est tout ce qui compte. Sans aucune hésitation, je partis de la pièce à toute allure pour fuir ce monstre, qui la seconde ou je ferma la porte, était déjà devant moi. Mon corps, maintenant plus résistant, pouvait finalement résister à la pression effectuée par Akaime, je n’avais plus de possibilités de fuite, c’est alors qu’il engagea la conversation.

-A : Alors Shigami, pourquoi me fuis-tu ?

-S : …

Je ne savais pas quoi répondre, j’ai fuis car mon mes jambes en ont voulu ainsi, cependant, je n’avais aucune raison de fuir, seulement voilà, j’avais pris mes jambes à mon cou afin de ne pas me retrouver face à lui.

-A : Tu sais pourtant que je ne suis pas là pour te faire du mal, aurait-tu oublié la conversation que l’on a eu hier mon petit.

Bien qu’il avait l’air sincère, le ton de sa voix paraissait louche, comme si ilme cachait quelque chose. Soudainement, des souvenirs jusque là inconnus envahirent mon esprit :

-A : Alors Shigami, est ce que tu m’en veux ?

-S : Quelle question, je te hais !

-A : Souhaiterais tu mettre fin à ton calvaire, car si c’est le cas, je peux faire quelque chose pour toi.

-S : C’est-à-dire, que peux tu faire exactement ? Oh et puis merde, j’accepte ton offre.

-A : Très bien, dans ce cas, retrouve moi demain matin,je t’attendrais au bureau du proviseur….Ah et tant que j’y suis, je t’enverrais quelqu’un dans l’éventualité ou tu aurais oublié.

Comme il venait de le dire, j’avais eu une longue conversation avec lui hier, cependant je n’en avais aucun souvenir, comment était-ce possible, ce serait lui le coupable, aurait-il effacé mes souvenirs ? La réponse semblait évidente, c’était lui. Sinon, pourquoi aurait-il prévu un émissaire, car il avait prévu d’effacer ma mémoire.

-A: Bien, maintenant prépare toi à mourir.

Je ne compris pas ce qu’il voulait dire par là, et pourtant, la seconde d’après, mes jambes réagirent un nouvelle fois me faisant partir dans la direction opposée au roi. C’est alors que mon cerveau compris enfin tout, la discussion que j’ai eu avec le roi était réelle, seulement, il a effacé mes souvenirs de cette discussion, pourquoi donc, car il comptait me tuer. C’est pour cela qu’il avait un émissaire et que mes souvenirs avait disparu, aussi, le ton de sa voix lorsqu’il disait ne pas me vouloir du mal était louche, j’avais un mauvais pressentiment et voilà que le roi veut ma mort. C’était à n’y rien comprendre, mais pourtant voilà que ses yeux virèrent au rouge, signe qu’il devenait sérieux et la seconde d’après je ne sentais plus mes jambes, non pas car il me les avait coupé, c’était encore mieux que cela, je n’avais plus de jambes, elles avaient disparu. Il venait de désintégrer mes jambes avec une telle simplicité et c’est alors que je réalisa qu’il ne rigolait pas du tout. Allongé par terre, essayant de ramper, je tentais désespérément de fuir alors qu’il me regardait comme on regarde un insecte, j’étais mort.

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