La torture
Les gardes m’avaient capturé donc je n’avais normalement pas une seule chance de pouvoir m’échapper, à moins qu’ils me relâchent mais c’est totalement impossible, malgré tout, je ne perdais pas espoir. Alors qu’ils m’avaient solidement attaché à cette chaise, mes pouvoirs magique étaient bloqués, je suppose que c’était un des effets de cette chaise, mais les gardes n’étaient plus dans la pièce, donc pendant une courte période, j’ai pensé que tout allait bien se passer. Seulement, lorsqu’ils sont revenu dans la pièce, le chariot qu’ils transportaient me prouva que la nuit allait être longue.
Ce chariot contenait divers objet de torture comme des pinces, des lames, un collier plein de pics, aussi, je ne l’avais pas remarqué mais derrière moi se trouvait de plus gros instruments, dont la fameuse vierge de fer, il y avait aussi un des chaînes qui n’étaient pas là pour me maintenir en place mais écarteler mes membres, je pouvais aussi discerner une très longue scie, des rats dans une cage, une sculpture de taureau au dessus d’un brasero. Enfin bref, tout ceci ne me rassurait pas trop, et le pire dans tout ça, c’était la troisième personne qui était avec eux, il ne s’agissait pas de ma cible mais d’un inconnu, ils étaient tout les trois en train de me rire au nez et :
- Garde : Alors gamin, qu’est-ce que t’as essayé de faire à notre employeur, de toute évidence tu n’était pas là pour le saluer je me trompe ?
- S : Bandes de merdes.
- Garde : Ahahaha, t’es un marrant toi, on va voir si t’auras toujours autant de répondant demain matin. Je peut te dire que tu vas en baver, et pourquoi ? Car, vois-tu, la personne ici présente est un soigneur très expérimenté, autrement dit, on va pouvoir te mettre aux portes de la mort avant de te soigner et recommencer, et ça pendant loooonnnnngtemps.
- S : On va voir si demain matin tu seras toujours en vie.
- Garde : Ahahaha, y a pas à dire, tu vas souffrir petit.
Même si je n’étais pas en position de force, je ne pouvais pas simplement m’abattre devant eux, je me devais de répliquer, car perdre la face contre ces types revenaient à avouer que j’étais faible, et c’est quelque chose que je ne peux pas concevoir. Mais cet excès de confiance m’aura coûté de nombreuses heures de souffrances ;
- Garde : Alors gamin, si t’es si sûr de toi, je suppose que t’es prêt pour commencer à s’ammuser. Enfin même si tu ne l’est pas, on commence.
- S : Donnes moi ton nom au moins, que je puisses m’en souvenir pour te tuer à l’avenir.
- Garde : Franchement, t’es de loin le plus marrant des types qu’on a capturé dans notre vie, pas vrais frérot. Mais je pense que tu mérite tout de même mon nom, on m’appelle Ito.
- S : Très bien Ito, saches que ton nom est déjà gravé en moi, tu ne t’en sortiras pas aussi simplement tu peux me croire, j’ai de très puissants alliés.
- I : Ah, de puissants alliés, d’accord, mais tu penses qu’ils peuvent te retrouver, la pièce dans laquelle nous sommes est cachée, seules ceux à l’intérieur peuvent la détecter à moins bien sûr de savoir où elle se trouve. En d’autres termes, personne, même le roi, ne peut te trouver actuellement, et aussi, tu te demandes sûrement ce qui bloque ta magie, il s’agit des bracelets à tes poignets, tant que tu les auras, tu ne pourras pas utiliser la magie.
Honnêtement, je ne pouvais pas croire ses paroles, mais je crois bien qu’il dit vrai. Alors que j’étais en train de perdre mon calme, il était parti prendre une pince sur le chariot qu’ils avaient ramené, et avec cette pince, il testa tout d’abord ma résistance en me broyant un doigt, la douleur était si intense que je lâcha un hurlement qui résonna bien dans la pièce. Seulement, il ne s’arrêta pas là, les uns après les autres, il broya mes doigts de sa pince et il semblait y prendre du plaisir, mais lorsqu’il arriva à mon dernier doigt, après l’avoir broyé, il me regarda d’un air satisfait.
Juste après, il se baissa pour atteindre mes pieds, et alors que j’étais déjà à bout, il compressa aussi tous mes doigts de pieds, les larmes qui coulaient de mes yeux étaient si grosses qu’on pouvait les comparé à des tsunamis, et ne pouvant pas supporter la douleur, des fluides sortaient de ma bouche et de mon nez et durant toute la durée de cet instant, mes cris de douleur résonnaient dans la pièce. Au moment où il arriva à la fin de mes extrémités, il s’adressa à moi :
- I : Alors gamin, j’ai l’impression que tu fais moins le malin maintenant, et dit toi qu’on vient à peine de commencer. Vas-y soignes le.
L’inconnu s’avança vers moi, et là je compris, mon calvaire ne faisait que commencer, il se mit donc à me soigner, et en une fraction de seconde, mes doigts étaient revenus à la normale.
- I : Aller, on recommence.
Il me broya mes doigts et mes doigts de pieds encore, après quoi le soigneur les soignaient, et il recommença encore, et encore, et encore, et encore, les cris qui sortaient de ma gorge était à rien de me casser la voix, mais à chaque fois, le soigneur répara mon corps et donc aussi ma gorge, et enfin, il arrêta ;
- I : Bon, tes cris sont devenus chiants, on va te les enlever.
C’est alors qu’à l’aide d’un sort, il coupa ma voix et les sons ne pouvaient plus sortir, c’est alors qu’il continua à me briser les os des doigts, encore et encore, mais au bout dune dizaine de fois, il changea de méthode. Au lieu de me briser les doigts, il m’arracha les ongles, et au bout de 20 ongles de mon corps, le soigneur ne me soigna pas, et Ito pris une épée à sa ceinture avant de me l’enfoncer dans le ventre, la douleur de mes doigts paraissait insignifiante en comparaison. C’est alors que le soigneur s’avança et arrêta l’hémorragie mais il laissa l’épée dans mon ventre, et sans que je ne comprenne pourquoi, ils quittèrent la pièce me laissant sans ongles avec une épée dans le corps.
Plus d’une heure avait passé et étant plus que fatigué, je m’endormis, et à mon réveil, ils étaient de retour. Cette fois, ils avaient des plans, et donc je n’allais pas m’en sortir, seulement, ma voix était toujours coupée, ito pris un collier qui était plein de pics et me le mis autour du coup, les pics m’appuyait légèrement sur la peau mais je ne ressentais aucune douleur. ²Alors qu’il était parti chercher différentes lames, lorsqu’il était revenu face à moi, il planta ses lames dans mon corps et la douleur me fis me débattre comme prévu, sauf que le collier était fixé à la chaise donc si je bougeais, les pics me transperce le cou, donc la douleur des lames entraîna la douleur dans mon cou.
Je devais donc supporter la douleur si je voulais ne pas me percer le cou, seulement, il commença à ouvrir de longues entailles dans mon corps, et par ces entailles, il fit entrer une colonie de fourmi qu’ils avaient ramené aujourd’hui. Mais ces fourmis n’étaient en aucun cas normales, elles dévoraient ma chaire et me piquait avec leur venin, qui était de loin le plus puissant que je n’avais jamais vu, et après de longues heures de torture, le soigneur arriva pour me réparer, mais il ne pouvait pas réparer mon esprit qui était brisé.
Moi qui était si confiant en mes capacités, j’avais lamentablement perdu, de plus, je croyais en la force de mes alliés mais à première vue, ils n’étaient pas là pour me sauver, pourquoi croire en autrui, je ne dois croire qu’en moi-même. Après cette petite séance de torture, Ito pris une épée mais cette fois, il ne la planta pas en moi mais me sectionna un bras, puis l’autre, puis les jambes, puis le soigneur fis repousser mes membres. Seulement, je n’avais plus la force de hurler, je ressentais cette horrible douleur mais je ne bougeais plus, alors pour me réveiller, ils me levèrent de ma chaise pour m’emmener dans un endroit plus convivial.
Cet endroit était une sculpture de taureau, elle était placée au dessus d’un feu, et ils me déposèrent dans cette statue, le métal en dessous de moi commençait à chauffer et donc à brûler, mes fesses assises sur ce métal brûlant ne pouvaient pas rester immobiles, c’est alors que ma voix retentit de nouveau, de puissants cris de douleur, et je pouvait les entendre rire à l’extérieur. Après cette petite attraction, ils me reposèrent sur ma chaise avant de partir, j’avais donc le temps de réfléchir, et je réalisa qu’à chaque fois qu’ils partaient signifiait la fin d’une journée, cela voulait donc dire que ça faisait deux jours que j’étais là. Le lendemain matin, après une mauvaise nuit de sommeil, ils commencèrent directement par l’instrument favori des bourreaux, la machine à écarteler. Ils attachèrent mes jambes et mes bras aux prises de la machine avant de tirer progressivement sur le levier, et au fur et à mesure qu’ils tiraient sur le levier, mes bras commençaient à se disloquer jusqu’à se déchirer et enfin s’arracher. La sensation de la chaire qui se déchire n’est vraiment pas agréable, même si le pire était la douleur. Seulement, je commençais à sombrer dans la folie, à chaque fois qu’il n’avait rien à faire, Ito m’arrachait les doigts avant de me les faire manger. Je perdais la tête, j’étais là à me questionner sur combien j’avais passé ici, si j’allais un jour sortir, si mes parents auraient pu survivre à leur maladie, mais je n’avais pas le temps de penser à ce genre de choses.
C’était bien la première fois que je voyais ça, une cage avec des rats à l’intérieur, et ces rats étaient destinés à me manger, car en plaçant la cage, ouverte en dessous, sur mon ventre, les rats, pour sortir de cette cage, n’avaient d’autres choix que de creuser et après ce long moment de douleur intense, je pus à nouveau dormir.
Même si je pensais que cette douleur était la pire, aujourd’hui était le jour de la vierge de fer, cela devait faire au moins 6 jours que j’étais bloqué ici. La vierge de fer, quelle sublime femme, une grande boîte en fer, avec une porte pour pouvoir s’insérer à l’intérieur, et à l’intérieur, tous les murs étaient couverts de pics, donc lorsque l’on fermait la porte, l’occupant de la boîte se voyait percé de toutes parts. La personne ayant le privilège de tester cette merveille n’était autre que moi, je m’insérais donc à l’intérieur, et au moment où Ito referma la porte, je senti le millier de pics me transpercer le corps.
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