Le voyage continu
Lorsque je repris connaissance, la première chose à laquelle je pensa était de me soigner, seulement, je n’avais pas de sort de soin, donc tout naturellement, je regarda dans mes affaires si il restait des potions. Alors que je fouillai mon sac, j’entendis un bruit anormal, au début je crus au retour des loups mais heureusement pour moi, je ne détectais aucun monstre dans les parages. Le bruit provenait de la construction de pierre que j’avais fait à la fille qui m’accompagnait, c’est là que mes souvenirs remontèrent, au début du combat contre les loups, elle s’était faite tuée par ces derniers, alors qui était dans cet abri ?
J’avançais à petits pas dans le but de ne pas alerter ma cible, mais à peine je glissais ma tête par l’entrée de l’abri, quelque chose me sauta dessus, j’ai tout d’abord cru qu’il s’agissait d’une attaque mais ce n’était qu’elle. Elle était en pleine forme, seulement, je suis sûr d’avoir vu du sang sortir par cette porte, la seule explication plausible était qu’il s’agissait du sang des loups qui l’avait attaqué. J’étais confus mais elle était dans mes bras à pleurer de grosses larmes :
- S : Comment tu vas ? Les loups sont rentrés ici dans ton sommeil non ?
- M : Oui…mais… j’avais placé un piège à l’entrée. Mais toi tu vas plus que mal, tu es ensanglanté et tes habits sont déchirés, c’est les loups qui t’ont fait ça ?
- S : Oui ce sont eux, mais ne t’en fais pas, ils sont mort et ne reviendront plus nous embêter. Mais comment ça ce fait que les loups ne t’aient pas attaqué plus, ton piège ne pouvait pas s’activer plusieurs fois si ?
- M : Laisse moi te soigner, je connais quelques sorts de soin basiques, ce n’est pas grand chose mais laisse moi faire.
- S : Soit, fais ce que tu veux, mais tu peux répondre à ma question ?
- M : Ah oui c’est vrai. Et bien je ne sais pas trop pourquoi mais lorsque mon piège s’est activé, je me suis réveillée et à mon réveil, il y avait un homme ou une femme qui se tenait au milieu des loups. A priori, ils semblaient obéir à ses ordres, et lorsque cette personne m’avait repéré, elle me jeta un sort de sommeil, mais heureusement pour moi, j’avais eu le temps de dresser une barrière avant de m’endormir.
Je comprends mieux, les loups agissaient bizarrement, c’était donc quelqu’un qui les contrôlaient, cependant, je ne sais pas pourquoi cette personne en avait après moi. Enfin bref, il est temps d’avancer, je ne peut plus perdre plus de temps, je dois absolument me dépêcher d’arriver la où se trouve le monstre que je dois chasser. Je repris donc la route avec mon alliée et, comme elle me l’avait dit, il y avait un village non loin de nous et il se trouve qu’on venait de l’atteindre. Je ne comptais pas m’éterniser longtemps dans ce village mais le parasite qui m’accompagnait avait beaucoup de chose à faire dans ce village.
Le temps passait et il était déjà l’heure de manger, et n’ayant pas envi de reprendre la route le ventre vide, j’étais dans l’obligation de manger dans le village, et bien évidemment, c’était elle qui allait payer le repas. Cependant, même si les prix étaient particulièrement élevés, cela ne semblait pas la déranger et même au contraire, elle était très heureuse de manger en ma compagnie. Après un bon repas bien équilibré, on pouvait enfin reprendre la route. Plus je pense à elle, plus je me pose des questions, pourquoi était elle si stressée, ce n’était qu’un simple déjeuner entre compagnons de route, quelque chose me fait dire que ça ne tourne pas rond dans sa tête. Quoiqu’il en soit, la question n’était pas là, on devait absolument finir le trajet aujourd’hui afin de pouvoir faire la quête demain.
Après de longues heures de route, on croisa enfin le premier voyageur de tout notre trajet, et heureusement pour nous, il savait où logeait le monstre que je devais chasser. Il était presque la nuit mais le repère du monstre était si près de nous, on ne pouvait pas s’arrêter comme si de rien n’était. Et par miracle, après une bonne heure de marche supplémentaire, j’apercevais enfin la montagne dans laquelle se trouvait la grotte qui servait de maison à ce foutu monstre, seulement, ma compagnonne était au bout du rouleau, mais il devait rester à peine un quart d’heure de marche pour atteindre l’entrée de la grotte. Je n’avais pas d’autres choix que de la porter sur mon dos jusqu’à la grotte étant donné que je ne pouvais tout simplement pas m’arrêter là, je m’approcha donc d’elle et lui proposa de monter sur mon dos. Alors qu’elle était épuisée, elle ne voulait pas monter sur moi, mais je lui força la main, et, pour aucune raison, elle était devenue toute rouge, peut être de la fièvre ? Enfin bon, ce n’est pas le moment de penser à ça, on était enfin arrivés à l’entrée de cette fameuse grotte.
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