Soupirs en Provence.
Au fur et à mesure de la montée, le souffle nous manque. Nous montons jusqu'aux ruines du château. Ses belles pierrres laissent deviner une vie antérieure riche. Ici ont vécu des rois et des reines. Ici se sont battus des chevaliers. Arrivés au sommet, nous avons une vue époustouflante à 360 degrés. Nous nous regardons, ravis de nous trouver en un si bel endroit. Le désir de nous découvrir un peu plus augmente. Le paysage est joli mais ce jeune homme n'est pas venu ici pour ça. Il me déshabille du regard. J'admire sa silhouette entretenue. On devine les pectoraux au travers du tee-shirt. Son regard sur moi en dit long sur son envie. Il se demande où on va pouvoir se dénuder. Est-ce possible, là, parmi le thym, le romarin et les alisiers blancs ? Nous avançons tranquillement. L'air est chargé de parfums délicats. Derrière un mur de pierres construit au XV ème siècle, nous nous abritons des regards indiscrets. Si par hasard, quelques promeneurs s'aventuraient jusqu'ici, on les entendrait venir. J'étale un paréo au sol. Face à face, nous nous caressons silencieusement. Depuis notre rencontre, Gaëtan a dû dire trois phrases. Il préfère parcourir mon corps de ses mains sans dire un mot. C'est vrai, ce n'est pas utile. Cela nous permet d'être attentifs à la respiration de l'autre. Nous chuchotons de toute façon. Il a des gestes lents. Il commence par enlever mon chemisier. Même par cette chaleur, j'ai osé mettre un chemisier transparent. Mon soutien-gorge rouge est vite ôté. Il me fait des bisous sonores dans le cou, à la naissance des seins. Il respire ma peau. Il lèche mes mamelons. Mes seins durcissent. Je lui glisse :
- J'adore !
- Tu sens bon, ta peau est douce !
- Continue !
- Je n'ai pas l'intention de m'arrêter. Depuis tout à l'heure, tes fesses se trémoussent devant moi. Tu m'as allumé.
Il m'allonge sur le dos. Il tire sur mon short, découvre mon string. Il sourit.
Il écarte mes jambes. Il aperçoit mes baskets. On ne peut pas continuer. Il cherche les chaussures à talons dans mon sac. Je prends le temps de les mettre. Je les garde pour faire l'amour. Je veux être élégante. J'ai remarqué que les hommes y sont sensibles. C'est la petite touche sexy qui change tout. Nue mais pas trop.
Il s'allonge sur moi, je sens son sexe dur sous le jean. Je me décale sur le côté pour l'accueillir près de moi. En deux gestes rapides, j'enlève son short et son tee-shirt. Le voilà nu lui aussi. Fébrile, il me prend les fesses dans ses deux grandes mains. Il les pétrit. Elles sont fermes. Ça m'excite ! Il descend plus bas. Sa bouche se présente devant mon clitoris. Sa langue en fait le contour. Il insère un doigt dans mon vagin. C'est délicieux. Je ressens deux fois plus de plaisir. Il fait des va-et-vient dans mon vagin. Il trouve l'endroit sensible, mon point de non retour. Celui qui, d'un coup, me fait perdre mes moyens. Je halète. Je gémis. S'il ne s'arrête pas, je vais jouir. Le rythme est régulier. Il est attentif à mes mouvements coordonnés. Soudain, un jet coule. Je suis une femme fontaine. Belle expression pour désigner celle qui comme l'homme peut "éjaculer" une quantité parfois impressionnante de liquide. Cette décharge me laisse inerte, comme vidée.
Il s'est retenu jusque-là. Il me pénètre alors d'un seul coup. Il relève mes jambes sur ses épaules. Il embrasse mes tout en me pilonnant. Ses mouvements sont rapides. Je sens son sexe dur ouvrir mon vagin à chaque assaut. Il transpire. Il me retourne. Je me mets sur les coudes. Il insère son gland dans mon sexe humide. Il accélère les coups de boutoir. Je sens que je vais encore jouir. Ses mouvements sont rapides et intenses. Un cri rauque indique qu'il a joui lui aussi. En sueur, épuisés, nous nous allongeons l'un contre l'autre.
C'était une belle rencontre. Nous avons aimé vivre intensément ce moment à l'air libre. Le vent souffle sur nos corps un air frais bienvenu. Nous écoutons les bruits de la nature. C'est à cet instant qu'un oiseau choisit de chanter sa jolie mélodie, seul témoin de notre corps à corps.
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