Chapitre 1
// Planète Sagara //
Mathis-Ua ne vit pas la falaise devant lui. Il était trop occupé à fuir.
Ce qui devait arriver arriva : il bascula dans le vide. Il devint instantanément un dragon. Ses écailles bleues prirent la couleur et l'odeur du décors.
Silencieusement, il sortit de la faille et il ricana. Ses ennemis regardaient le fond de la faille.
"Qu'ils sont bêtes !"
Un peu plus loin, il se pose et il devient loup.
Alors, il courait dans la forêt, son pelage noir brillant au soleil.
Deux loups bruns lui barrent soudain la route.
- Hé toi, tu va où comme ça ?
- Nulle part, se défendit-il.
Les deux loups ricanèrent.
- Tu as bien une raison de courir comme ça, non ?
- Espèce de gros débiles, laissez-moi passer, par tous les loups noirs ! Si vous me touchez, vous aurez des malheurs...
Les loups bruns échangèrent un regard. Il sourit.
Il avait peut être des malheurs à cause de son pelage, mais grâce à ça il pouvais se sortir des misères.
Les loups bruns partirent. Ils n'avaient visiblement pas envie d'avoir des malheurs.
Il partit, satisfait. Il se retransforme en elfe.
// Planète Techno-Planet //
Un écureuil grignotait un gland. Il faisait beau. Un grain de vent passait par là. L'écureil, ayant fini, se lécha ses pattes. Il s'arrêta quand un craquement retentit. Il regarda vers la direction du bruit pendant moins d'une minute. Puis, après avoir fait la garde, continua son loisir. Dans les arbres, un oiseau cria. Celui-ci se posa au sol et disparut dansles buissons.
Soudain, un bruit apparut dans les buissons. Les feuilles tremblaient. L'écureuil recula de 5 pas. Le bruit s'arrêta. Le petit animal ne bougea pas d'un poil. L'écureuil se rendit compte du danger et courru. Un labrador sortit des buissons et poursuivit l'écureuil.
L'écureuil réussi à grimper dans un arbre et s'arrêta sur une branche. Le chien aboyait. On aurait dit que l'animal rigolait.
- Tu verras la prochaine fois ! cria le labrador.
Quoi ? Un chien qui parle ? Non, non ...
Le chien se changea tout à coup, à la grande surprise de l'écureuil, en rouge-gorge, s'en vola et se percha sur la même branche de l'écureuil. L'écureuil sursauta, à tel point qu'il failli tomber de l'arbre.
- Raah ! C'était toi ! hurla l'animal roux, Tu m'as fais si peur !!!
- Ah ah ! Je t'ai bien eut cette fois.
L'oiseau était en réalité ... une Tecnif, nommé Noamie.
// Planète Zewereg //
" Pourvu, pourvu que Ja'kehlo ne se rende pas compte de mon absence tout de suite. Pourvu, pourvu qu'il n'alerte pas tout le village. Ce dont je n'ai pas besoin, ce sont des ennuis, surtout des ennuis avec les Vailan ".
Mei'nei sortit discrètement de sa hutte de bois flotté, et rampa avec lenteur jusqu'à la terre ferme. Elle vivait dans un village à moitié sur pilotis, au bord de la Mer Venguïn, perdu au milieu de nulle part. La Zewereg se glissa entre les silhouettes noircies des maisons, en ce coucher de soleil rougeoyant.
Elle se faufila entre deux bâtisses semblables à la sienne. L'on pouvait voir, au travers des trous entre les morceaux de bois qui la composaient, des ombres sans nom, sans réelle forme, juste des images, des silhouettes sombres, projetées contre les murs par la lumière du feu qui brûlait dans l'âtre de pierre.
Mais pour le moment, Mei'nei s'en fichait. En fait, elle voulait plutôt oublier ce village. Elle allait se rendre à la ville vailan la plus proche, Alkindaïan, trouver un vaisseau capable d'aller dans l'espace, et quitter cette maudite planète.
Les Vailan faisaient énormément d'efforts pour maintenir la sécurité sur Vailanda, des centaines des leurs mourraient chaque jour, pour la protéger elle, Mei'nei, et tous les autres habitants de cette planète. C'était son monde natal, bien que ses ancêtres viennent d'autres planètes de la galaxie, et elle comptait le protéger. Son but était précis : trouver une des nombreuses bases stellaires rebelles, et prendre part à ce mouvement, elle voulait tuer le plus de Narlënns possible, elle le voulait de tout son coeur, surtout après ce qu'EUX avaient fait à SA famille. Mei'nei avait vu ses parents succomber sous ses yeux, sous les lames laser de ces bâtards de Narlënns. " Ils ont détruit mon passé ". La Zewereg avait fui, comme toujours, fui le danger, abandonnant les corps des êtres les plus chers à ses yeux à leurs assassins. Les assassins. Les méchants de l'histoire.
Les Narlënns.
Elle se faufila derrière la maison. Non loin, la plaine. D'après les cartes, environ trois cent kilomètres la séparait d'Alkindaïan, sa destination. Elle n'avait qu'à courir, et elle y serait quelques heures avant le lever du jour. Les Zewereg couraient vite, et c'était l'un de leurs points forts. En plus, elle pourrait contrôler les émotions des gens là-bas, et éviter les control routiers, les barrages de la police vailan, et entrer dans un hangar à vaisseaux spatiaux.
Elle pourrait voler vers les étoiles, toucher les constellations du Féliseön et du Passtraw, échapper aux monstres de métal des Narlënns, et rejoindre une base. Elle allait s'emparer d'une carte, parler à de vrais rebelles en ville ! L'excitation, l'appréhension commençaient à la gagner. Restait à courir.
Elle s'apprêta à s'élancer, pour ne perdre aucune minute de luminosité disponible, mais bien sûr, quelqu'un qu'elle connaissait très bien allait s'opposer à ses projets.
- Reste où tu es, petite, grinça la voix bien reconnaissable du Rjaval.
- Ja'kehlo... fit narquoisement Mei'nei en se retournant lentement, souriante.
- C'est difficile de se retenir hein ? lança l'autre pour l'énerver, mais sa tentative fut vaine.
- Tu te trompe, Ja', je pars, cette fois ci, répondit la Zewereg. Tu n'as plus d'autorité sur moi.
- Mei', tu es un cas despéré, soupira Ja'kehlo.
Les lueurs orangées du coucher des étoiles brûlantes donnaient une couleur dorée-orange aux visage sombre du Rjaval. Sa peau brune était couverte de sueur, suite aux grandes chaleurs de la journée, mais aussi à cause de son travail à la mine. Ses mains étaient écorchées, salies par la poussière et le gravier des grottes du réseau d'ectgantile de ce secteur de Vailanda, le minerai était très prisé car il alimentait les fours du bouclier dans les grandes villes. Bouclier dont le village de Mei'nei ne bénéficiait pas. Ja'kehlo portait son habituelle tenue rouge et noire, ornée d'un scorpion doré, symbole de la planète d'origine des Rjavals. Comme la Zewereg, il était né sur Vailanda, suite au Grand Sauvetage, moment historique dans l'histoire de la galaxie.
Il fixa son apprentie d'un air mécontent.
- Les Vailan nous protègent depuis des décennies, et par ta faute, cela va cesser, gronda-t-il.
- Je ne vais pas rester là, les bras croisés, en attendant que les Peaux-Pâles se battent à notre place, siffla-t-elle.
- Ton insolence et tes insultes seront un jour punies, et tu comprendras tes erreurs, déclara le Rjaval. Les Vailan maitrisent très bien la situation, et tu n'as pas l'air de t'en rendre compte. Si tu voles un vaisseau, et si tu quittes Vailanda sans autorisation, par dessus le Traité de la Protection, qui affirme que tous les civils resteront sur Vailanda, sans possibilité d'échappatoires, en attendant une période plus calme dans la guerre...
- La guerre ne se calmera pas si l'on ne fait pas en sorte ! s'insurgea Mei'nei.
- ... tu seras poursuivie par les Narlënns, ET pas les Vailan. Est-ce que tu désires.
- Je désire la même chose que toi, Ja', cracha son apprentie. La défaite des Narlënns, la paix.
- La paix ? ricana Ja'kehlo. Tu appelles la fin de la guerre la paix ? Oh que non, très chère Mei'nei, ce ne sera que le début des hostilités, des guerres civiles, la révolte de la population de chaque monde, l'assassinat des dirigeants, la prise et la destruction de nombreuses villes... Ce qui se passe actuellement dans l'espace n'est que la mise en bouche de la terreur qui règnera ici.
- Tu me dégoûtes, feula la Zewereg. Tu penses que le futur est impossible.
- En effet, siffla son mentor.
C'en fut trop pour Mei'nei. Elle dégaina son épée blanche plus rapide que l'éclair, sans même que le Rjaval ne puisse parer ou même réagir, et entailla sa joue.
A ce moment là, trois autres personnes, dont deux Rjavals et un Zewereg, sortirent de l'ombre, poignard à la main. Ils fondirent sur Mei'nei, qui esquiva leurs coups avec agilité. Il ne voulaient pas la blesser, mais l'immobiliser : elle était tout de même précieuse pour Ja'kehlo.
La Zewereg repoussa l'un des Rjaval, l'assomma sur le mur d'une maison, fit un croche-patte au second, le faisant mordre la poussière, et désarma le dernier, le tout en une poignée de secondes.
- Joli, fit Ja'kehlo en crachant du sang.
- Mon maître était un homme talentueux, répondit-elle narquoisement.
Elle se jeta sur lui, mais se reçut un coup de poing en pleine face. Elle tournoya un instant, avant de venir se retenir contre le mur, tenta de frapper son mentor de son sabre, mais il dévia le coup.
C'est ce moment qu'elle choisit pour sprinter vers la plaine. Ja'kehlo ne pourrait pas la rattraper, elle le savait.
La nuit tombait, une Zewereg courait vers la ville.
// Planète Limasky //
Layra, comme tous les Limaskys, aimait la vie paisible, malheureusement, avec les attaques récentes des Narlënns, sa planète était devenue vulnérable, Layra en était triste, elle n'avait jamais vu sa planète dans cet états d'autant plus que le bouclier côté nord avait été détruit.
Layra allait aujourd'hui rendre visite à Arlësa, une vielle Limasky qui savait l'écouter car, dans sa planète, Layra était vue comme une folle car c' était elle qui avait vu la première attaque des Narlënns de ses propres yeux, les autres sont arrivés quand le mal était fait.
Layra arriva devant la petite maison violette couverte de fleurs jaunes et bleues, nommées Blueyell. Layra sonna à la porte et Arlësa vint lui ouvrir et lui dit :
-Bonjour Layra, comment vas-tu ?
-Très bien madame, et vous ? N'est-ce pas une belle journée pour sortir dehors ?
-Oh que si, mais je l'aurais fait si les Narlënns n'avaient pas attaqué récemment, ils me traumatisent.
-Ne vous inquiétez pas madame, je veillerai sur vous.
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