Le soleil se lève,
Encore ce rêve.
C'est le matin,
Je me sens bien.
Il est midi,
é-pa-nou-i.
le temps passe vite,
trop vite.
Le soleil est rouge,
rouge sang.
la lune est là,
pressentiment.
Je ne distingues plus,
mes amis de mes ennemis.
Car une fois de plus,
Le soleil m’a trahi.
Je suis seul maintenant,
seul dans la nuit.
Je cours jusqu'à chez moi,
Et déjà je l'aperçois.
Il est là, au loin,
Je le vois.
Je crie !
Je sens mon coeur qui s'accélère,
Je prie au nom du père.
Je tape et tape très violemment,
Que l'on m’entende tout simplement.
Je crie, je pleure, je supplie,
cacophonie.
le mur encore résonne,
Toujours personne.
Je ferme les yeux et je l’entend,
tel un tambour incessant.
Le calme revient,
très doucement.
Je le sait bien,
c'est inquiétant.
Je le sens très près de moi,
Et là, l'effroi.
J'étouffe !
Il me chuchote à l’oreille
je me blottis, j’ai peur.
Me dit tout ira bien,
Il n’en est rien.
A nouveau,
je crie, je pleure, je supplie.
Je vois un cutter dans sa main,
me voila piégé par le Malin.
Je commence à lutter,
Il est trop fort.
Je dois à tout prix l'arrêter,
Je suis mutilé, scarifié.
Mes mains se crispent,
mon âme tremble,
Du sang jailli de mon corps.
Mais c’est trop tard.
de nouveau,
je crie, tu pleures, on supplie,
mon autre moi est là,
c’est fini.
J’aimerai mourir,
ne plus faire ça,
mais cette nuit,
encore une fois,
un innocent,
mourra.
Je suis le démon de minuit.