Pour ce One Shot, je vous propose d'écouter : The Secret Land of Appolo - musique du Jeu Assasins Creed Odyssey pour bien vous mettre dans l'ambiance de la grèce Antique. (lien dans les commentaires)

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En l’an de grâce 2016, un jeune Apollon se meut dans les couloirs de son lycée, tortillant des fesses telle un paon qui se pavane devant sa cour. Cet ado ne rejoignit non pas sa cour mais ses amies, n’ayant pas tellement d’affinité avec les autres garçons à part pour une relation amoureuse qu’il voudrait pure et sans faille, mais malheureusement dire à un autre mec qu’on l’aime n’est pas chose aisée mais plutôt réellement difficile, surtout que ce pauvre adolescent a récemment connu l’horreur subissant toute sorte de moqueries et d’autres choses bien trop horribles pour être racontés mais qui resteront gravées en lui pendant encore un long moment. Mais ce n’est pas pour autant que ce jeune qui vous l’avez compris est gay et même ce qui pourrait s’apparenter au cliché du gay, ultra efféminé adorant faire du shoping, toujours avec des amies filles plutôt que garçons, ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas un de ses petits camarades dans le collimateur.

Notre jeune gay, rentre dans sa classe se place à côté de sa meilleure amie, sort ses affaires même s’il sait qu’il ne suivra pas réellement le cours bien trop occupé à observer le petit dieu placé à quelque mètre de lui, avec son air ténébreux et mystérieux hérité de son père sûrement. Comment ne pas être beaucoup trop craquant quand on est le fils du Dieu des Enfers aussi. Il observait sa chevelure d’un rouge flamboyant, son visage blanchâtre parsemé de quelques taches de rousseur et ses yeux d’un rouge profond lorsque celui-ci se retournait pour ricaner avec son meilleur ami et aussi cousin tout aussi beau d’ailleurs un magnifique blond aux yeux océans, avec des tatouages représentant des sortes d’écailles sur les avants bras lui donnant un air déjà guerrier seulement au lycée, fils de Poséidon héritier du trône des mers, il est normal que son côté guerrier ressorte déjà n’est-ce pas ? Quant à notre bel héros il s’agit du fils d’Apollon lui-même un brun aux yeux marrons en somme assez classique mais non moins charmant qui en fait craquer plus d’une, par ses talents de poète mais aussi de chanteur et de musicien de renom jouant de toute sorte d’instrument et toute sorte de style musicale mais ayant néanmoins une petite préférence pour le rock.

Reprenons donc le cours de l’histoire, alors que notre héros est assis à côté de sa meilleure amie qui n’est autre que la fille d’Aphrodite, il observe avec attention son magnifique petit dieu démoniaque, se disant que sortir un jour avec lui ne relève que du fantasme et n’arrivera pour son grand malheur jamais. Comment un mec comme lui, autant viril badboy à souhait pourrait être attiré par des mecs lui aussi, c’est tout bonnement impossible se dit le fils d’Appolon, d’autant plus qu’il a une réputation de coureur de jupons bien ancrée dans le lycée, mais ses conquêtes ne durent jamais longtemps. Se pourrait-il que ça soit un signe qui voudrait dire qu’en réalité ce genre de chose ne l’intéresse pas, que les filles ne sont pas son réel centre d’intérêt ? Non cela serait trop beau… continue à penser notre brun. Puis le cours se fini avec les derniers mots de Chiron qui de toute sa sagesse de centaure déclare que : l’amour n’a pas de visage et laisse méditer ses élèves sur la question pour le prochain cours. Asselus le fils d’Appolon sort donc de la salle de classe après avoir pris note des devoirs, qui lui semblent d’ailleurs assez intéressant afin d’essayer de comprendre au mieux ce qu’il ressent pour son camarade de classe Némesis le digne héritier des enfers. Il en parle alors à son amie Belatria qui lui dit :

- Ah ouais, t’as raison tu vas pouvoir mieux réfléchir à tout ça avec ce sujet.

- Ouaip, franchement c’est cool.

- T’es vraiment sûr de l’aimer lui et pas un autre ?

- Oh que oui, il me procure des millions de frissons, je te dis même pas, dit-il de sa voix efféminé.

- Ah ouais, je vois bah réfléchis bien à tout ça, ce soir… mais j’ai peur que ça soit impossible avec lui tu sais.

- Ouais je sais bien, il doit surement être 100 % Hétero comme tous les mecs de son style, mais bon que veux-tu je l’aime trop moi.

- Je te comprends un peu, mon ptit Asselus faut dire qu’il est sacrément craquant.

- Oooh stop, il est à moi !!! Non mais oh !!!!!

- Héhéhé, rooh t’es chou quand tu dis ça comme ça, mais ne t’inquiètes pas je te le laisse, tu sais bien que je préfère Arteus, son meilleur ami moi.

- ah ouais c’est vrai t’as trop raison.

Nos deux comparses continuent de discuter le temps pour eux de quitter l’enceinte du lycée et d’arriver dans leurs quartiers non loin du Parthénon, il est temps pour eux de se séparer. Asselus retourne auprès de ses parents, dans cette magnifique demeure entourée d’olivier et de vignes, qui rappelle le sanctuaire de Delphes. Mais il s’empresse de rejoindre sa chambre et de s’allonger sur son lit pour se mettre à réfléchir à cette énigmatique phrase de Chiron : l’amour n’as pas de visage. Il se demande quel peut être le sens de cette phrase, sachant que l’amour est symbolisé par la mère de Belatria Aphrodite, mais cette phrase voudrait-elle dire que l’amour peut être accordé à n’importe qui et qu’on ne le choisit pas ? c’est ce qui semble alors le plus logique à ce jeune Apollon, il s’installe donc à son bureau sort une feuille blanche et commence à écrire le fond de sa pensée tout en veillant à ne pas trop divaguer sur son amour pour Nemesis, mais la tentation étant trop forte, sa dissertation se transforme peu à peu en plaidoyer pour l’homosexualité et contre l’homophobie défendant ainsi l’amour véritable qui n’a pas de visage, pas de forme pouvant surgir à n’importe quel moment aussi bien entre un homme et une femme qu’entre deux hommes ou deux femmes.

Le lendemain lors du cours du centaure, celui-ci demande aux élèves de bien vouloir lui remettre leurs copies, il s’installe ensuite devant son bureau quelques instants, qui lui suffisent à lire l’entièreté de celles-ci. Encore une capacité étonnante de ce professeur qui surprend à chaque fois ses élèves. Il décide alors de lire une des copies à voix haute qui lui semble être celle la plus intéressante. Il commence par donner le nom : Asselus Appolon et lit ensuite ce qu’il a écrit devant l’entièreté de la classe, le visage d’Asselus vire alors au rouge, un rouge encore plus vif que les flammes d’Héphaïstos lorsqu’il forge les armes divines. Il n’ose lever les yeux mais il sait que tous les regards sont portés sur lui, tous sauf le sien, sauf ce regard de rubis qu’il voudrait tant avoir posé sur lui. Chiron ayant fini cette torture mentale pour Asselus, enchaîne avec d’autres lectures tout en précisant qu’elles lui semblent moins intéressantes que la première et ce jusqu’à la fin de son cours. A la sortie de celui-ci, Asselus est comme à son habitude accompagnée de la successeuse de l’amour et de la beauté, mais lorsqu’il passe l’encadrement de la porte une masse noir le saisit, des flammes d’un noir pur qui l’écartent de son amie afin de le rapprocher de ce magnifique démon au cheveux rouges, Nemesis s’approche de lui, retire ses flammes et lui demande de bien vouloir le suivre. Ils continuent alors tous deux d'avancer dans les dédales de ce lycée qui pourrait d’ailleurs rappeler le labyrinthe de l’île de Minos. Ils arrivent finalement à un endroit à l’abri des regards c’est alors qu’Asselus voit jaillir en face de lui des flammes qui recouvrent entièrement son amour secret, faisant uniquement ressortir ses yeux rouges et prenant la forme si effrayante de cerbère, puis il remarque que doucement un sourire blanc et diabolique se dessine dans ces flammes, puis Nemesis prend la parole :

- Alors comme ça on est gay Asselus ??? dit-il avec une voix des plus terrifiante.

-Euh …. Oui….

- De toute façon j’avais déjà de gros doutes à ton sujet mon petit Apollon.

- Co…comment ça.

Ses flammes se dissipent peu à peu laissant apparaître le visage de Nemesis qui pour une fois n’arbore pas un sourire narquois ou un visage sombre mais plutôt un visage radieux et presque sympathique, ce qui ne manque pas d’étonner Asselus et de le ravir ne pouvant s’empêcher de le trouver encore plus magnifique comme ça. Puis Nemesis déclare au grand étonnement de son camarade de classe :

- Parce que je le suis aussi et figure-toi que je t’ai repéré depuis longtemps.

- Ah…ah bon

- Eh oui !! Asselus, tu n’es pas le fils d’Apollon dieu de la beauté masculine et des arts pour rien et contrairement à tout ce que tu peux penser de moi. Je t’aime.

- Moi… Moi aussi.

- Je le sais mon petit Apollon, je le sais depuis le premier jour.

Il approche alors ses lèvres de celles d’Asselus et les joint pour un baiser qui se veut aimant. Un baiser rempli d’un tel amour qu’il en ferait pâlir Aphrodite elle-même. Les deux fils de Dieux découvrent ainsi toute l’entièreté de l’amour qu’ils se portent et savent qu’il est là pour durer dans le temps et l’espace et rentré comme tant d’autres amours dans la mythologie.

Vous n’aviez jamais entendu parler de la relation entre Asselus et Nemesis fils d’Appolon et d’Hadès ? Pourtant cette histoire qui est ici comptée s’est bel est bien déroulée dans une époque plus ou moins lointaine dans un pays plus ou moins lointain. Un amour entre deux être que pourtant tout séparait l’un fils d’un dieu de moyen étage l’autre fils d’un des trois primordiaux, l’un dieu de l’amour et des arts l’autre gardien des enfers, l’un gay efféminé, l’autre l’exemple même de la virilité, l’un radieux et assez ouvert aux autres, l’autre sombre et mystérieux mais pourtant ces deux êtres que tout opposaient se sont aimés et s’aiment encore aujourd’hui et ce pour l’éternité.