Ourlets.
À la base Yohan, devait juste faire des ourlets au pantalon de sa voisine, mais ça ne s'était finalement pas passé comme il l'aurait voulu.
Sabrina avait appelé son voisin presque en panique car elle devait absolument avoir sa tenue de danse réparée pour le lendemain matin. Yohan était donc arrivé quelques minutes plus tard avec une panoplie de couture, il savait à quel point la danse était importante pour elle, et avait promis aux parents de refaire toutes ses tenues.
— Tu me sauves la vie !
— Pourquoi ne pas avoir demandé avant ? Heureusement qu'il n'y a pas grand chose à faire, sinon je n'aurai pas eu le temps.
— Je m'en suis seulement rendue compte ce matin en sortant ma tenue du sèche-linge.
Yohan inspecta de nouveau la tenue et n'y trouva rien de plus que deux ourlets à faire sur le bas de pantalon. Il sortit le matériel qu'il lui fallait et se mit au travail sans plus tarder.
Mais visiblement Sabrina avait trouvé ce prétexte pour faire autre chose qu'une réparation. Elle resta proche de son voisin, de façon à ce qu'il puisse voir son décolleté dès qu'il regardait ailleurs que le pantalon. Sa position n'était pas du tout naturelle et Yohan compris très vite qu'il lui faudrait beaucoup de concentration pour ne pas dériver de la raison principale pour laquelle il était venu.
— C'est pas trop difficile ? Tu veux quelque chose à boire ?
— Non, c'est tout simple, j'ai bientôt fini. Je veux bien un verre d'eau.
La brunette s'empressa d'aller chercher le verre d'eau, roulant des hanches au cas où Yohan la regarderait partir, mais il ne le fit pas et Sabrina se sentie frustrée. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne la fixait pas comme tous les autres garçons.
— Je t'ai mis des glaçons, je me suis souvenue que tu en mets toujours.
— Merci Sab'.
Il lui sourit avant de boire une gorgée et de retourner à la couture tandis que Sabrina réfléchissait à la façon dont elle pourrait faire craquer son voisin si attirant.
— Ma soeur t'as dit que j'ai gagné en souplesse depuis le dernier concours de danse ?
Yohan répondit par une négation, tout en prenant sur lui. Il savait parfaitement ce qu'elle tentait de faire et il n'aimait pas savoir qu'il pourrait craquer sur sa voisine plus jeune d'une vingtaine d'années par rapport à lui. Il connaissait ses parents, puisqu'ils étaient de bons amis, mais il avait pris un peu de distance avec eux car Sabrina jouait toujours à le déstabiliser quand elle était présente.
— Voilà la miss, j'ai terminé !
Il but son verre d'une traite sous le regard enflammé de la jeune femme. Ne voulant pas qu'il parte, elle s'avança jusqu'à être contre lui alors qu'il buvait. Puis, sans aucune gêne, elle posa une de ses mains sur l'entrejambe de son voisin.
—Sabrina, arrête ça tout de suite. Je ne suis pas venu pour ça et ce que tu veux n'arrivera pas.
La brunette fronça les sourcils, refusant de se prendre une réponse négative de la part de son voisin sur qui elle fantasmait tellement. Elle mit plus de pression à son toucher et Yohan déglutit difficilement sa salive. Il recula pour se débarrasser de ce dangereux contact mais Sabrina insista. La situation l'excitait encore plus, elle était si proche de ce dont elle avait rêvé pendant de longues nuits.
— Pourquoi tu m'ignores toujours ? Je suis pas assez bien pour toi ?
— J'ai vingt ans de plus que toi et je ne tiens pas à me faire tuer par ton père. Arrête de jouer comme ça, on dirait une gamine désespérée.
— Mais je le suis !
Sabrina se pendit au cou de son voisin et il ne put s'empêcher de la prendre par les hanches, premièrement pour la repousser, mais le contact de sa main avec la peau nue de la brunette lui fit perdre pied.
Elle fut satisfaite de voir qu'il commençait à craquer. Elle fit donc en sorte qu'une de ses jambes enlace la taille de Yohan, se pressant contre ses parties génitales. Puis, il ne perdit pas de temps avant de prendre l'autre jambe de la brunette et de la serrer de la même façon que la première.
Sabrina se sentait de plus en plus enflammée de ce rapprochement plus qu'excitant avec son voisin. Le sentir durcir peu à peu contre elle la rendait avide de plus. Elle prit la liberté de l'embrasser et il ne refusa pas, pressant son fessier de ses mains viriles qui la fit couiner.
Puis après quelques minutes à s'embrasser, Yohan ne prévint pas la jeune femme, il libéra la poitrine de Sabrina, prit l'unique glaçon restant dans son verre et le posa sur le téton déjà dressé de sa voisine.
Elle haleta de surprise, puis sentit à son tour qu'elle ne garderait pas le contrôle lorsqu'il prit en bouche un à un ses tétons, renouvelant ensuite le passage du glaçon puis soufflant sur le sein après. Elle ne retint pas les quelques gémissements qui s'échappèrent de sa bouche. Les sensations étaient délicieusement douloureuses et plaisantes, et Yohan la tortura jusqu'à ce que le glaçon disparaisse entièrement.
Encore quelques attaques sensuelles contre ses seins puis un baiser plus sauvage et Yohan stoppa toute activité. Il reposa Sabrina sur le sol, malgré ses plaintes. Remettant en place ses vêtements et sa chevelure, Yohan éclaircit sa voix dans un faible raclement de gorge.
— Ravi d'avoir pu sauver ta tenue de danse. Tu devrais ranger ta poitrine, sauf si tu veux que ton père admire le spectacle en rentrant du travail.
Le quarantenaire rangea son matériel et ferma sa boîte avant de se diriger vers la porte d'entrée.
— Allez, tu vas attraper froid, remets ton haut correctement. J'espère que ton cours de danse se passera bien et que ta nouvelle souplesse satisfera quelqu'un d'autre que moi.
Il ouvrit la porte et sortit en laissant Sabrina choquée par ce qu'il venait de se passer et terriblement frustrée. Il rentra chez lui et mit de longues minutes avant de reprendre ses esprits.
Pour qui se prend-il de me laisser comme ça ? Quel salop ! Pensa furieusement la jeune femme.
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