Chapitre 18

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Un an plus tard, sans que je puisse dire au revoir à mon ami, je suis envoyé en Angleterre. Dans l'ancienne caserne d'Alfred. A Londres. Lui, il a était infirmier sur les champs de batailles, en Angleterre. Décoré à plusieurs reprises, il se retrouve domestique pour un gamin insupportable et un père incontrôlable. Il m'impressionnera toujours ce vieil homme...

Les mois passent et je commence à avoir une petite réputation dans mon régiment. « Terreur ». Mais ces cons peuvent pas s'empêcher de rajouter « petite » Terreur... Pfff.

Grâce à mon talent inné à être toujours le meilleur, j'ai droit à certain privilège comme des sorties dans la capitale, du rabe à la cantine,... Mais ça reste quand même l'endroit le moins confortable du monde. Ma grande chambre me manque...

Dick m'a rendu visite une fois, avec son amant secret. Connor et lui m'ont raconté plein de trucs sur leur souvenirs à l'armée. Agaçant. Mais bon, au moins je peux avoir des nouvelles de Jon grâce à mon frère. Je déteste vraiment son père de nous empêcher de nous voir comme ça... A cause de lui je n'ai pas pu dire au revoir à mon ami.

Nous sommes au mois de Juin et j'ai le droit à mes premières vraie vacances depuis quatre ans. Je suis...lessivé. J'ai juste envie de rentrer et de m'allonger. Finit l'armée pour au moins deux ans. Mon père veut quand même que je trouve un boulot en attendant... J'essaierai d'y échapper en temps voulu. Pour l'instant je veux juste rentrer.

Je suis à l'aéroport de New York. Un quart d'heure passe avant que je vois la voiture arriver. Alfred m'ouvre la portière comme à son habitude, et je m'assoie en le remerciant.
Depuis l'habitacle, il me pose les questions habituelles :

-Belle journée n'est ce pas monsieur ?

-Mouais...

-Il fait beau et vous allez enfin pouvoir prendre du bon temps.

-Moui...

-Qui a t-il monsieur ?

-Rien, Alfred, ça va. Je veux juste vite arriver.

Son regard inquiet me fait détourner les yeux.
J'oserai jamais lui dire que Jo-...

-C'est le jeune Kent qui vous manque n'est ce pas ?

Je tique à sa phrase.

Merde. Il a deviné. Mais en même temps, ça fait un long moment que je l'ai pas vu... Un peu plus de deux ans je crois. Car son père a rapidement rompu notre deal et faisait sauter nos week ends les uns après les autres. Pfff...il me gave ce mec. Pourquoi il cherche à tout contrôler comme ça ? Il a un truc contre moi c'est pas possible... Ou peut être qu'il s'est disputé avec mon père.

Nous arrivons alors je me redresse. Je descends mais un bruit m'interpelle.
On cri ?
Ça vient de derrière l'aile Ouest... Je contourne cette partie du manoir avec Alfred qui semble aussi surpris que moi. Qu'est ce qui ce passe? Ça viens de la piscine extérieur. Je me penche le plus discrètement possible à l'angle...

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