Chapitre 62
Comme si il avait entendu mes pensée, son bassin se colle soudainement au mien. Je souris entre nos lèvres et descend mes mains jusqu'à son pantalon. Mes mains caressent lentement ses fesses bombées pendant qu'il passe les sienne dans le col de mon t-shirt.
Oh mon dieu ses doigts sur ma peau... C'est si agréable d'être caressé.
J'empoigne fermement ses fesses. Il lâche un petit gémissement et serre mes cheveux entre ses doigts. J'en peux plus. Je le guide jusqu'à mon lit et l'aide à tomber sur celui ci. Presque sans briser notre lien, je réussi à m'allonger sur lui. Ses mains passent sous mes bras, et tire le tissus de mon haut. Comme Jon me regarde avec un énorme sourire coquin, je me met à glousser :
-Ok, ok, je l'enlève !
Hahaa il est encore plus excité que moi je crois !
Mes lèvres quittent les siennes et je jette mon t-shirt plus loin. Puis je m'attaque à son cou, j'embrasse tout ce que je peux en tirant son polo d'uniforme vers le haut. Mes doigts parcours enfin sa peau, alors il soupire de plaisir et passe ses doigts dans mes cheveux. Puis soudain mon prénom s'échappe de ses lèvres entrouvertes. Envoûté, je retire son haut et retourne embrasser son doux sourire.
Il est tellement beau.
C'est si bon de le retrouver...je dois rêver...
Mais tout s'arrête : on frappe à la porte.
Agacer, je cesse de dévorer sa peau et lève la tête. Je grogne en regardant cette fichu porte :
-Putain quoi encore ??
Jon glousse en caressant mon torse qui le surplombe :
-Hihi ! Frustré, hein ?
Je lui lance un regard noir en me remettant debout :
-Oh toi ça va hein !
Il se met en tailleur sur mon matelas et me regarde marcher jusqu'à la porte. Mais sa voix me fait me stopper :
-T'es vraiment parfait...
« Parfait »... Il l'a dit... Je tourne la tête vers lui, trop fière de cette appellation, et lui demande :
-Je te plaît toujours alors... ?
Il marque un temps pour observer de nouveau tout mon corps. Puis il me regarde droit dans les yeux. Ses lèvres s'étirent doucement et il dit à voix basse :
-Toujours...
Qu'est ce qu'il est mignon... Sa petite tête penchée, sa coupe improbable, ses yeux bleus,... Un chaton. C'est resté le chaton que je devais surveillé étant petit.
Je souris à mon tour et vais ouvrir la porte.
Alfred, à peine surpris par ma tenue, me dit :
-Désolé du dérangement monsieur, mais votre ami vous attends dans le hall.
Hein ? ...oh putain. J'avais oublié Ken! En panique je frappe légèrement l'encadrement de la porte avec mon poing. Mais quel idiot !
-Un problème monsieur ?
-Hein ? Non non Alfred..c'est bon, merci de m'avoir prévenu.
-C'est mon travail monsieur. Je lui dis de monter ? Ou vous étiez occupé avec M.Jonathan ?
-Heu...on est occupé ouais, mais je vais descendre.
-Très bien, je lui annonce votre venu alors.
-Merci Alfred.
-Oh et félicitation pour vos retrouvailles... On espérait tous revoir votre chère M.Jonathan parmis nous.
Les joues roses je lui répond en m'éloignant :
-Merci Alfred... Maintenant tout ira mieux.
-Je l'espère de tout coeur monsieur.
Il me fait un grand sourire que je lui rend, et il s'en va. Je ferme la porte dès que mon majordome disparaît.
Moi aussi je suis heureux de revoir Jon mais maintenant il va falloir que je me débarasse du problème "Ken" avant d'avoir des problèmes...
Mon cœur se serre et je me tourne vers Jon. Il me demande en me tendant mon t-shirt :
-Tu as invité Cybi ?
Il s'est rhabillé. Je prend mon haut et lui dit en le mettant :
-C'est pas Cybi.
-Ah ?
-Écoutes, je règle un truc et j'arrive ok ?
-Attends, Damian.
Sa main puissante m'attrape le poignet. Nos regards se croisent. Il a compris. Il est pas con, et moi j'ai honte de d'avoir cru un instant pouvoir le berner... Je lâche un soupire et lui dit avec sincérité :
-Pardon...
-Ne me cache rien s'il te plaît.
-Oui je sais, j'aurais pas dû réagir comme ça.
-Dis moi la vérité.
Ma main quitte la poignée et je m'approche de Jon pour lui prendre la taille. Ses mains parfaites se posent alors sur ma poitrine. La boule au ventre, je n'ose pas le regarder. Comment je vais pouvoir lui dire ça ? Mon ami me demande d'une voix calme et douce :
-Damian...tu as un petit ami ?
Je déglutit et fait non de la tête. Jon redemande, inquiet :
-Alors c'est qui ? Pourquoi tu as l'air si mal ?
-Eh bien disons qu'après quatre ans sans toi...j'ai...j'ai voulus essayer de...de...
Putain j'y arrive pas. J'arriverai pas à le dire. Je l'aime trop pour lui faire tout ce mal.
Je suis un con, un putain d'abruti.
Si seulement je n'avais pas pris à droite après la rue des prostituées...
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