La Fille à Papa

Auteur : Florian Pierrel

Mon père Rémon était dur avec moi quand j’arrivais au lycée.

Il voulait ma réussite, il voulait que je sois sa perfection.

Mais moi … je voulais vivre ma vie comme je l’entends.

« Tu feras ce que je te dis. » Ordonna mon père.

« Et si j’ai envie de faire caissière où éboueuse ça change quoi ? »

« Tu iras à science-po. Que tu le veuilles où non ! »

« Si je pouvais je te frapperais ! »

« Parle moi autrement, moi j’ai fais des études ! Bac plus dix petite. »

« Tu es au chômage là non ? »

« Tu travailleras, tu seras sous mon contrôle. »

« J’ai besoin de personne pour vivre ma vie. »

« Tu réussiras là où j’ai échoué ! »

Je ne voulais pas suivre sa doctrine de supériorité, j’avais le droit de vivre comme je l’entends. Je ne suis pas son jouet.

Seulement, je perdis des tas d’amies à cause de lui.

Je le détestais.

Chloé me gifla car j’étais devenue une fille à papa.

Cependant si je voulais vivre, il fallait que j’obéisse à mon père.

J’étais devenue sa prisonnière.

Il ne me frappa pas, il employa des mots puissants, il ne se maîtrisa pas du tout.

Quand on passa à table, l’ambiance était froide.

Ma mère était morte du cancer et j’étais enfant unique.

J’avais dix-neuf ans.

On me nomme Cathia. J’avais les cheveux bruns, les yeux bleues et je mit souvent des robes roses, ce qui déplaisait à mon père.

J’en pouvais plus de ses menaces constantes.

Je fus obligé de l’écouté.

Un jour d’examen, il m’amena au lycée, des filles m’attendirent.

« Oh la fille à papa ! »

Chloé avait monté tout le lycée contre moi.

Je me sentis mal à l’aise.

Au fond de moi, je commença à me demander comment faire pour retourner la situation en ma faveur.

« Chloé ! »

« Non, tu n’es qu’une putain de fayote. »

« Je te jure je ne voulais pas ça. »

« Alors tue ton père. »

« C’est pas loyal, je te faisais confiance. »

« Tu m’as prise pour une conne ? »

« Tu as vu, j’ai plus d’amies, voilà, je voulais pas ... »

En classe, tous les élèves étaient froid avec moi, je sentis le vent glacial.

J’étais en première L, j’aimais lire écrire des histoires, l’art et la philosophie.

Je voulais devenir scientifique mais mon père m’a manipulé et me pousse à devenir professeur car c’est riche et cultivé, et on apprend des élèves … Bref il m’avait sorti un argument charabia …

En deux mois, je fus la risée de l’école car trop intelligente, trop mûre, on me détestait à cause de mon père.

Je pensais à me suicider. Je m’arrachais la peau tellement ça allait loin ! Alors imaginez ...