Ce qu'on veut voir
Finalement, avez-vous remarqué comme bonheur et malheur ne tiennent qu’à un fil ? Même si j’avais déjà évoqué ce sujet avant, c’est pire que je ne l’imaginais, ou du moins, pire que ce qu’était ma conception des choses jusque-là.
Pas pour parler de mon bonheur ou de mon malheur, non, on s’en fiche de moi. Mais force est de constater que la vie qu’on mène n’intervient au final qu’à peine dans le fait qu’on soit heureux, ou pas. Réflexion qui semblera évidente pour certains, moins pour d’autres… Simple exemple, « l’argent ne fait pas le bonheur » paraît-il. Disons que oui, il ne fait sans doute pas systématiquement le bonheur, mais il le fait pour celui qui y voit une façon de réaliser ce qui lui tient à cœur dans ce monde. Et ce n’est pas valable que pour l’argent.
Sur une même vie, une même période, un même instant, on peut atteindre des niveaux d’appréciation du bonheur radicalement différents. On peut s’obstiner dans un optimisme limite borné et aveugle, à ne voir que le bonheur d’un rayon de soleil chauffant à travers une fenêtre, quand tout le reste va mal. On peut désespérer et se sentir malheureux pour une journée qui n’a pas tourné exactement comme on l’aurait souhaité, alors qu’on mène une vie merveilleuse, presque idyllique au quotidien.
Bien sûr, la vie qu’on mène influence le ressenti. Mais le plus important, c’est notre façon de voir les choses. Alors, vous avez décidé d’être plutôt heureux ou plutôt malheureux aujourd’hui ?
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