Poésie
Ô poésie ma citadelle de rêve, mon puits de lumière, mon océan de feu. Mon coeur, mon sang, mes yeux ! Au lacis de ma pensée, la volonté est loin d'être de marbre. Ta silhouette surélevée est idem à celle d'une montagne. Elle impressionne, me paraissant insurmontable parfois même elle me désarme. La discipline se doit d'être exigeante et rectiligne, c'est dans l'ardeur de l'effort et le bon vouloir que le mérite nous pare. Alors, je grapille de gré ou de force des échelons de saveurs. Mais avant, je me tords, je me ronge je me meurs. D'une vie personnelle mal rangée ma condition est couverte d'un brouillard. C'est un marécage épaissi d'une tonne de cauchemars qui m'enlise me condamne. Les éclairs de colère ouvrent une brèche ardente sur l'empire du drame. Je cueille le silence depuis ma demeure pour panser mon coeur de la livide hérésie. Un retour à l'enfance immature je me couche et de maturité je me lève. Encore intact, la foultitude des diamants de mon esprit pépie de vie. Dans un ciel pur, mon oeil est formidable, il voit la possibilité d'une longue aventure. Des Nuages de vers aimant l'ivoire et sous la rime telle une secrète alchimie, où l'heure devient belle quand la fleur épouse l'âme. Si dans mon regard reflète le poid d'une arme, mon sourire sulfureux est fleur de lyre. Une perle qui s'ouvre à l'indicible regard, un calme serein où dort le beau sésame. La poésie est horizon nouveau de la plume né le pinceau pour voir l'artiste si beau et lèvre belle, elle brille d'un manteau de lumière quand le jour éclos. Ô poésie ! je t'aime sans pudeur en toute concession. Tu me rends miel tu me rends fou, tu me rends oiseau. À vouloir dans l'absolu absorber toutes les lumières ces bras d'étoiles. Je te veux pacifique et éden pour garantir une ivre pensée d'une heure ou d'une semaine. Me sentir vivant et bon. Une vitrine d'anges jouant avec des soleils pour des sentiments affectés et souriants. Un poème, un paysage, l'attrait d'un visage au contours grossissants. La profondeur d'un lac celui du plaisir, dont les miroirs sont des portes vers la racine du bonheur. Je ne demande que d'être troublé par un certain charme. Érudite, limpide, originale, des ailes comme image ! Associations méticuleuses d'idées délicious. Une musique astrale qui vient de là, qui vient de nous.
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Commentaires & Discussions
Poésie fleurie, mon amour ma vie | Chapitre | 3 messages | 4 ans |
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