Réponse à "LE FILODÉFI DES CONCEPTS"
C'était le 4 août, le soir. Je me promenais sur les quais de Bordeaux. La Garonne, docile s'écoulait en un grand arc. Et quelques nuages roses nonchalants voguait.
Pierre, mon colocataire, par son manque d'attention chronique, avait oublié de mettre les clés dans la boîte aux lettres.
Je me trouvais donc dehors, à attendre sa débauche vers 1h du matin.
J'étais donc là sans but, parfois marchant, parfois m'allongeant sur l'herbe à regarder le ciel.
Je regardais les autres gens marcher sur le quai, je ne pensais à rien.
Je regardais les couleurs de leurs vêtements, leur démarche, écoutais leur voix.
Puis la nuit commença à tomber, et doucement je me suis dirigea vers la place de la bourse.
Un groupe de jeunes franco-africains, la trentaine, jouait du Djambé. Ils jouaient trés bien et donnaient de la vie à cette grande place hautaine. Je m'assis sur un banc à leur coté et fuma une cigarette.
Puis vers 22 heures, je reçus un sms de Pierre me disant qu'il était désolé pour les clés et qu'il les avait déposées pendant sa pause.
Je rentrais chez moi, bizzarement heureux, et passai une trés bonne nuit.
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