Isadora (juillet/septembre 2009)
Hommage à la danseuse américaine Isadora Duncan (1877-1927)
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Parmi les vestiges de temples anciens,
Elle danse vêtue de presque rien,
Sur son corps de nymphe quelques voiles,
La dissimulant plutôt mal,
Mais qui sur sa peau semblent caresses,
Prodiguées jusqu'à l'ivresse .
Isadora, de la Danse est une muse,
S'attirant les puritains de son temps,
Mais d'eux aisément elle s'amuse,
Bougeant son corps, les nargue en riant .
Car sous son air espiègle,
Elle n'a que faire des règles,
Veut lancer une nouvelle mode,
Qui s'affranchirait des codes,
Pour faire jaillir la Beauté brute,
Ses courbes, ses formes, ses volutes ..
Allégée des habits qui la retiennent,
Prisonnière, comme avec des chaînes .
Mue par un lointain pouvoir magnétique,
Qu'exerce sur elle la Grèce Antique,
Elle a dans son cœur et ses yeux,
Des images de nymphes et de dieux,
Une lointaine flamme à laquelle,
Elle veut donner une vie nouvelle .
A l'époque, des toges l'on portait,
Ou enlevait en révélant des charmes,
Pour l'œil envieux d'hommes ou de femmes,
Et même pour l'un et l'autre sans complexe,
Libre comme l'air, l'amour n'avait pas de sexe,
Du masculin ou féminin l'on aimait la beauté .
Beauté parmi les antiques colonnes,
Isadora à sa passion de la danse s'adonne,
Et tout comme ces lointains aïeux,
Amour d'hommes ou femmes la gênent peu .
Danser avec l'un ou l'autre sans gêne,
Il n'y a là pour elle aucun problème,
Amants, amantes qu'importe,
De la beauté elle aime toutes les formes,
La Loi de l'Amour est plus forte .
Isadora, de la Danse est une muse,
S'attirant les puritains de son temps,
Mais d'eux aisément elle s'amuse,
Bougeant son corps, les nargue en riant .
Virevoltent de la liberté les voiles,
Qui de son corps les charmes dévoilent,
Et semblent lui donner des ailes,
Pour s'élever bien haut dans le ciel,
Tout comme le ferait un aigle,
Dominant un monde de trop rigides règles .
Isadora Duncan, d'un camp tu passes à l'autre,
Entraînant sur tes pas de danse tes apôtres,
Pionnière d'une autre façon de penser,
Afin d'être soi-même, sans dictateurs à écouter .
Danse, danse avec passion Isadora,
Pour oublier, exorciser aussi,
Tous tes malheurs, tous tes soucis,
Qui jalonnèrent ta vie,
Car la malchance danse avec toi,
Trop longue était l'écharpe au cou,
S'emmêlant dans une satanée roue ...
Déjà de tes voiles blancs tu prends le teint,
Sembles une statue des grecs anciens,
De ta Noble Mission tu penses la fin,
Mais tu sais, elle continua son chemin .
Isadora, de la Danse est une muse,
S'attirant les puritains de son temps,
Mais d'eux aisément elle s'amuse,
Bougeant son corps, les nargue en riant .
DJEDGE - Dimanche 5 Juillet - fini le Vendredi 25 septembre 2009
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