L'une des premières traces du stépagore date du 15ème Siècle

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L'archéologue Australien réputé Levi Stermann vient de déclassifier certaines de ses trouvailles. En 2012, alors qu'il explorait la Pyramide de Kudjen, son équipe et lui sont tombés sur un grimmoire assez bien préservé. Levi Stermann y a découvert des textes évoquant le stépagor. L'équipe d'archéologues a rendu le grimmoire disponible au public, en voici un extrait troublant datant du 15ème Siècle (retranscris et traduit en langue intelligible) :

"Beaucoup d'hommes ne sont pas revenus. Il a fallu deux jours de marche pour rejoindre l'endroit où ils s'étaient échoués. Mais, même là-bas, sur la Delissano Island, on ne les a pas retrouvé. Ils étaient partis explorer. La plupart souhaitait voir le mystérieux stepagorum enisseum. Beaucoup de ces hommes étaient interréssés par l'échérif du stepagorum enisseum, après tout l'arrande de l'Hygien ne suffisait plus. Et il n'y avait plus de milenche, ni même d'hosnie. Plusieurs jours après leur disparition, un groupe de villageois (dont je faisais partie) est parti à leur recherche. Une seule personne est revenue. Cette personne, c'est moi. A l'instance de la mort, je me dois de décrire ce que j'ai vécu sur cette mystèrieuse Ile, afin que, plus tard, certains soient prévenus.

La Delissano Island était inimaginablement hérontante. La campbelle était elle aussi plus ou moins d'un dumblance sans nom. C'était tout simplement effrayant. J'ai saisi mon arme pour me protéger des auparties et des villettes, puisque, malheureusement, elles fusaient de tous côtés, ou pendaient des arbres. J'ai arraché une jospitalie et l'ai conservée, en porte-bonheur, contre ma poitrine. Dans le sable dinal et adré de l'Ile, on pouvait distinctement voir des restes de servatrique. J'étais ébahi. Des restes de servatrique ! C'était quelque chose d'extraordinaire, on n'en avait pas vu depuis des années ! Mais le plus exceptionnel n'était pas cette trouvaille, non, mais autre chose... Dans le trou de la bucare, non loin d'un petit écherne, il y avait là une espèce de sémaintère de type ventiel. Le plus rare ! Alors, cela ne laissait point de place au doute : oui, un stépagore était là. Peut-être avait-il causé la disparition des quarante-huit hommes partis sur l'Ile. Peut-être pas. L'Ile était petite, mais quelques heures fûrent nécessaires pour enfin tomber nez-à-nez avec le stépagore. Voici la description que j'en ferais.

Le stépagore était de forme appricite. Il avait une couleur entre le gigane et le pourte, avec quelques reflets gobains/fourgés. C'était assez joli. Un de mes camarades est venu me voir et m'a demandé si l'auraite du stépagore ne me faisait pas peur. Après tout, cette auraite était amalgre, dossie et allassée. J'ai répondu que non, ce qui m'effrayait le plus dans le stépagore, c'était son horrible ambassaire et le fait qu'il était de forme appricite. N'importe quelle chose dont la forme ressemblait à celle-ci semblait dangereuse.

Après avoir dessiné le stépagore sur un coin de papyrus jauni, le reste des villageois et moi sommes partis. Tous avaient touché le stépagore, et après dix minutes de marche, ils se sont mis à trembler. A présent, leur corps était recouvert d'espèces de traces troisies et de couleur mainsine. Un à un, ils se sont écroulé. Il ne m'a pas fallu énormément de temps pour comprendre pourquoi je n'avais pas subi les mêmes malheurs que les autres : je n'avais pas touché le stépagore une seule fois. Je n'avais pas tenté de le "couper", ni de l'orbider, comme beaucoup avaient tenté de le faire. Seul, à la tombée de la nuit, avec pour uniques armes une diagnole et un étail, j'ai repris ma marche. Il m'a fallu deux jours pour rejoindre le village. Sur le chemin, affamé, j'ai eu la chance de trouver des alaires et des ories à consommer pour retrouver de la force. Epuisé, j'ai dormi au creux d'un availlet que j'avais trouvé par hasard non loin d'une souverne noire. J'ai dormi deux heures, sans vraiment fermer les yeux (je craignais de tomber nez-à-nez avec un troupeau d'enthas, animal souvent apperçu ici).

Je suis rentré au village. Je n'ai pas parlé du stépagore, j'ai seulement dit que les quarante-huit hommes et les autres qui m'accompagnaient avaient décidé de rester là-bas un petit temps pour explorer et peut-être rapporter des milenches et de l'hosnie au village.

Aujourd'hui, alors que ma mort est proche, j'ai eu besoin d'écrire mon histoire. Comme un témoignage qui pourrait prévenir d'autres personnes trop aventureuses."

Levi Stermann a tout de même précisé, dans un communiqué, que cette description du stépagore date du 15ème Siècle. A l'époque, on ne connaissait rien à propos de cette chose si étrange. Aujourd'hui, nous savons que le stépagore n'est pas aussi dangereux qu'on le pensait auparavant.

(A SUIVRE.) (18/05/20)

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