Mais alors qu'elle prononçait cette phrase, la main de Thomas effleura la sienne. Subjugué par la scène d'amour, le jeune homme espérait que Deborah lui entre-croise leurs doigts. Mais irritée de l'érotisme subi , elle repoussa brusquement cette même main...

Avant de regretter son erreur...

La jeune femme se retourna vers lui, et le fixa. Thomas put lire dans le regard de sa partenaire tout le désarroi du monde. Dans le clair obscur des néons grésillants, ses yeux trahissaient l'effroi, et demandèrent pardon, tandis que son visage se faisait suppliant.

Ils se sont regardés quelques secondes, des secondes qui ont duré une éternité. Deborah tenta sa chance et approcha ses lèvres au plus proche des siennes, et comme pour demander une seconde chance, déposa le plus tendre des baisers possibles.

Gardant les lèvres collées, le couple savoura le bonheur à deux doigts de l'avoir perdu. Et en plongeant dans leurs iris, l'un et l'autre comprirent que tout était oublié. Thomas était fasciné, et Deborah soulagée.

Affichant son plus large sourire, elle passa les mains autour de sa tête et l'embrassa à nouveau. Mais cette fois, Thomas sentit la langue tentant d'écarter ses lèvres. Subjugué, il ouvrit les mâchoires, laissant rentrer le doux organe féminin...

Leurs langues devinrent des instruments de luxure, se cherchant, se trouvant, repartant, butant l'une sur l'autre, ou contre l'autre, s'entremêlant avec passion en une folle danse, quand elles ne se retractaient pas pour mieux s'étirer ensuite... Leurs respirations caressaient leurs visages de la douce brise de leurs souffles puissants. La tête penchée en tous sens, les amants poursuivirent leurs assauts de leurs bouches affamées.

Le couple s'arrêta alors quelques instants et se regarda, émerveillé. Puis les baisers reprirent, longs, très longs, fougueux même, passionnés toujours, avant que le couple ne s'enlaçe, se serrant fort, toujours plus fort. Et c'est alors que la plus douce des paroles glissa des lèvres de Deborah :

_ " Mmmhhhh... J'ai envie de toi... "