Ta voix caressait mes lèvres, tes mots couraient sur mon cou, tes « je t’aime » embrassaient mon ventre, tes promesses effleuraient mes cuisses, ton souffle décoiffait mes cheveux.
Tu étais l’ardeur qui me permettait de me réveiller le matin. Tu étais ma motivation, ma raison de vivre. Tu étais la brise qui ravivait mon feu intérieur. Tu étais les mots que je n’arrivais pas à poser quand je pensais à l’amour.
Tes mains étaient mon soutien-gorge et tes bras étaient mon collier. Tes lèvres étaient les miennes, ton sourire mon antidépresseur.
Par ta présence, tu me comblais. Tes sourires recouvraient mes cicatrices. Ta présence suffisait à illuminer mes journées et ta lumière faisaient fuir mes monstres intérieurs.
Alors pourquoi ta vie t’a quitté si rapidement ? pourquoi le chirurgien a dû m’annoncer son échec ? pourquoi n’as-tu pas pu lutter ?
Le vide que tu as laissé derrière toi me hante et me poursuit. Mes journées sont mornes, mon cœur est vide, ta voix n’est plus qu’un souvenir lointain.