Ton cœur s'essouffle, j'entends ses tristes battements, puis ses peines, sa colère et la rage. Lamentablement, mon cœur s'époumone, vois-tu mes rêves brûlés et mes songes teintés d'animosité ?

De ce monde éthéré ne reste que des filaments en noir et blanc. Quelques lueurs tentent de s'infiltrer mais le vent dresse ses nuages, brume d'opacité qui, parfois, nous empêche de respirer. Notre amour s'étiole, je le sens glisser entre mes doigts. Huit années se sont écoulées, je t'aime encore, toujours, mais nos cris ne font plus de bruit.