L’arbre mélancolique de tes pendules subliminales,

N’est plus trop en phase, ni en phare, avec le mal,

Qui te ronge les songes par paquets de douze,

Je crains qu’il te faille bain de bouse,

Si possible de vache isocèle dyslexique,

Cumulée au cul de mule électrique,

Dont les vents d’haut-temps te seront bénéfiques,

Caresses fruitées d’ondines exotiques.

Ce monde où règne folie gargantuesque,

N’a que trop déteint sur nos ébats livresques,

Nous poussant à sombrer en d’effroyables tentes,

D’abyssales incohérences lobotomisantes.

Nous n’avons plus qu’à creuser riantes tombes,

Nappées de confiture de ratatinées âmes,

Et y dormir d’un sot miel de poudreuse colombe,

Jusqu’à hypothétique hypocondriaque hippopotame,

Qui en un subjonctif avenir plus que foireux,

Anéantira nos billevesées de vieux gâteux,

Que Bill veut user dans le vieux gars boiteux.

Tu me diras si ma méthode marche à roulettes,

Pour que ton mal laisse palace à un autre,

Pire encore, oui, ce serait vraiment très chouette,

Qui de ses ailes ira, pour qu’elle se vautre,

En tes pendules de circonflexes apôtres.

Mais je vais devoir bientôt rejoindre,

Nef des fous qui en ma soupe va poindre,

Et au large putride de ma graineuse cohérence,

M’emportera pour que renaître j'ai chance,

En meilleur monde de dystopiques poussins,

Mangeurs de dorés doryphores en latin.

DEDGE - Jeudi 8 Juin 2023