Monsieur, si vous étiez près de moi,
À pas de velours, je me glisserais derrière vous.

Demoiselle d'humeur joueuse, taquine et mutine,
Je me ferais câline
Pour finalement,
Vous ôter vos vêtements.
Une fois vos yeux bandés et vos mains attachées,
Glisserais sur votre corps une plume d'oie.

Monsieur, si vous étiez près de moi,
Alors je laisserais ma plume glisser...
Sous la plante de vos pieds !
Et peut-être remonter le long de vos mollets.

Oui ! Demoiselle est taquine,
Et prend un malin plaisir à mettre Monsieur au supplice...

Sa plume d'oie
Remonte lentement sur votre mollet droit,
S'attarde en un tourbillon autour de votre genou…

Elle reprend ensuite
Le chemin de votre cuisse,
Remonte doucement
Effleurant votre peau,
Se faufile entre vos poils par la chair-de-poule dressés...

Arrivée sur le sentier de l'aine, elle s'en donne à cœur joie.
Elle se faufile, tournicote, avance et revient sur ses pas.
Pour finalement remonter, le long de vos flancs,

Danser lentement vers l'os de votre hanche,
Courir sur votre ventre, votre torse...

Monsieur je laisse ma plume découvrir votre géographie.
Vos montagnes, vos vallées et les plaines de votre corps
N'auront plus de secrets pour ma plume désormais.

Monsieur, soyez heureux d'être loin de moi,
Demoiselle d'humeur joueuse…

... Qui dirige maintenant sa plume d’oie
Juste là, sous votre bras !