ENCORE PLUS LOIN
Il resta ainsi, immobile, sur Aurore de longues minutes, la tête entre ses seins. Il haletait, et avait du mal à reprendre son souffle. Aurore quant à elle, était transie de douleur et de peur. Le poids de cet homme sur son corps l’empêchait de bouger. Tous ses membres étaient endoloris et ankylosés.
Le temps semblait suspendu. Au bout de longues minutes, les mains de Jacques, se remirent en mouvement, il agrippa ses mamelons avec fougue, écrasant la pointe entre ses doigts pour lui arracher des cris de souffrance, ce jeu l'amusait.
Aurore était épuisée, son corps la lâchait, elle ne pourrait supporter un nouveau jeu supplicié.
– Arrêtez ! Vous avez eu ce que vous vouliez, je veux partir, détachez-moi. !!
Dupieu n’écoutait pas, il continuait à faire rouler et serrer les pointes de ses seins sous ses doigts.
Sans mot dire, il se releva, saisit Aurore par les genoux, les lui souleva avec rage, lui écarta les cuisses avec violence et vint se placer à genoux, entre ses jambes à genoux.
Elle comprit très vite ce qu’il allait faire. Elle se mit à gigoter dans tous les sens, elle l'implorait, mais Jacques lui saisit les hanches et la pénétra de nouveau avec brutalité en s’enfonçant au plus profond de son être.
Elle poussa un cri de douleur. Il la regardait, radieux, se tortiller comme elle pouvait, il était en elle et commença une série de va-et-vient rapides, brutaux et saccadés.
Le plaisir de Jacques était long à venir. Chaque coup de boutoir était pour Aurore un calvaire. Elle se sentit défaillir plusieurs fois. Ce nouveau pilonnage était un martyre. Pour arriver à sa jouissance, il accélérait le mouvement. Elle avait ses entrailles en feu. La douleur était intense et insupportable.
Au bout d’un très long moment, il se déchargea enfin. Comme précédemment, il se retira d’un coup sec. Son vagin en feu et meurtri de douleur retrouvait un peu d’apaisement.
Après quelques minutes d’immobilité, reprenant son souffle, il s’adressa à elle d’une voix douce.
– Merci ! tu m’as donné la jouissance que j’attendais. Mais toi poupée, as-tu eu ton bonheur, ton extase ? Je m’en voudrais à n'être le seul à avoir eu mon plaisir. Tu n'as pas joui, ce n'est pas normal, il faut que toi aussi tu prennes du plaisir.
Aurore, ne voulait qu’une seule chose, mettre un terme à cette séance, et surtout partir, loin de cette chambre, loin de Dupieu. Elle mentit sur sa réponse :
– J’ai eu mon plaisir au-delà de mes espérances, vous m’avez satisfaite. Je vous en prie, laissez-moi partir, je veux rentrer chez moi. Je suis fatiguée, je n’en peux plus.
– Non poupée, pas encore, notre contrat a été conclu pour deux heures et il nous reste encore quarante-cinq minutes à passer ensemble. Tu sais, il faut toujours respecter un contrat. Donc, je te garde encore.
Les paroles d'Aurore n’étaient faites que de supplications pour qu’il la détache. Mais aucun mot ne faisait fléchir Dupieu. Elle était sa proie, son trophée et il comptait bien en jouer jusqu’au bout.
Il se dirigea de nouveau vers le tiroir du chevet et en retira un godemichet de couleur rose de vingt-cinq centimètres de long et presque cinq de diamètre, plus vrai que nature.
À la vision du sex-toy, Aurore tressaillit, jamais elle ne pourrait accepter cet objet dans son intimité, ses entrailles étaient en feu, déchirées. Quelle souffrance allait-elle encore endurer. Le monstre qu’elle avait en face d’elle se faisait de plus en plus pervers.
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