Présentation.
L’objectif de ce recueil est d’écrire des haïkus classiques.
Pour rappel, il va de soi que je ne pourrai guère dépasser le stade de la transposition et de l’approximation.
Lacan avait sans doute tort d’affirmer que le japonais (la langue) « ignorait l’inconscient ».
Mais il nous mettait en garde : nous ne pouvons vraiment « penser « japonais : ces haïkus ne sont que des adaptations.
Il est donc nécessaire de respecter des règles formelles.
Sur la forme :
Un haïku s’écrit sur trois lignes, sans ponctuation.
Il comporte 17 syllabes sous la forme 5 / 7 / 5.
Il doit pouvoir se lire sans faire de pause.
On respecte la règle poétique du e muet.
Sur le fond, les règles varient selon les auteurs. Nous en conserverons quatre :
1 : Le but d’un haïku est de saisir, de la façon la plus simple et naturelle possible, un instant ou une émotion.
2 : Il doit être relié à une saison.
3 : Il doit contenir une ou deux images.
4 : Il décrit le présent et s’écrit au présent.
D’autres règles, de fond et de forme, existent : un haïku c’est une sensibilité et donc un choix.
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