Lily

Le temps passe vite, 3 mois que je suis dans cet état.

Ce matin de décembre habituel avec son givre, son vent qui pique les joues et son soleil de midi réchauffant le coeur entre 11h et 15h... Je me réveille paisiblement pour aller à mon travail, le rythme habituel du jour se met en place rapidement.

Je n'avais plus trop d'envie à rien en ce moment et quand Franck me proposa de s'occuper des enfants pour me laisser libre de travailler sans me préoccuper des tracas du quotidien j'ai sauté sur l'occasion. En effet, je ne me sentais plus à ma place en tant que mère au foyer, l'impression d'être inutile, de passer mon temps à ranger et crier sur les enfants. Voir défiler ma vie sans en prendre part.

Je me prenais même à me cacher dans la salle de bain ou dans la voiture pour pleurer ou crier afin d'évacuer la pression du moment.

La journée passant rapidement je finit le travail vers 18h, ne voulant pas rentrer de suite je me pris à flaner dans les rues de Toulon et au détour d'une rue je me retrouvais devant une librairie atypique. Elle n'était pas grande mais rempli de charme à l'extèrieur, une vitrine tout en bois naturel avec une grosses guirlande de noël qui entoure l'encadrement de la porte fenêtre ainsi que la petite vitrine ou l'on peux voir un mélange de livres et de lutins parmi des lumières clignottantes. Je ne sais pas pourquoi moi qui n'aime pas du tout lire en général je me retrouve à pousser la porte.

Une vieille dame m'y acceuille au loin d'une allée

_bonsoir

_bonsoir

_si vous avez besoin d'un reseignement ou d'un conseil n'hésitez pas, me sourit elle.

_merci beaucoup

et elle se retourne à son rangement, je me mets à regarder de pars et d'autres sans trop savoir quoi chercher.

La porte s'ouvre mais je n'y prête pas attention.

Sans me rendre compte au détour d'une allée je me retrouve dos à dos à un corps qui m'effleure et cette sensation me fait un frisson qui se ressent jusqu'à mon entrejambe. Je n'ose lever les yeux et sans m'en rendre compte il me prend la main et m'emporte vers le fond de la boutique.

Il est plus grand que moi, 1m85, brun aux yeux (bonne question car je ne les vois pas encore trop timide pour lever la tête) Je sens qu'on s'arrête au bout de l'allée il me prend contre lui, je peux sentir son torse musclé au travers de sa chemise, je n'ose bougé et d'ailleurs mon corps ne le veux pas comme si il été d'accord avec ce qui se passe.

Il me regarde et dans l'instant nos lèvres se touchent, se goûtent, se découvrent, et quel sensation, un délice, une évasion.

J'oubli tout, on ne parle pas nos corps le font pour nous.

Je sens sa main titiller mon entrejambe et je lâche un sourpir de plaisir, cette sensation m'avait échappé depuis un moment, avec mon mari l'occasion ne s'était pas présenté depuis l'arrivée des enfants. Le rythme s 'enchainant on n'avait pas fait attention à cet éloignement de nos corps, de nos plaisirs communs.

Pourquoi là pourquoi maintenant, je ne sais pas mais je profitais de cet instant et je n'allais pas passer à côté.

Son corps préssé contre le mien me bloqua contre le mur je ne pouvais échapper à cette emprise même si je le désirais. son autre main empoigna mon cou et il m'embrassa à en perdre le souffle.

Mes mains se baladaient sur ce corps parfait ni trop maigre ni trop musclé, juste ce qu'il fallait avec un début d'abdos que je prenais plaisir à caresser jusqu'à la lisière de sa ceinture, j'entrepris d'ouvrir son pantalon pour en libérer son sexe et plongeant ma main pour l'empoigner je découvrir son membre déjà bien en exitation qui n'attendais qu'à s'échapper.

Puis les lumières s'éteignent et j'entends la porte de la boutique se fermer à clés, mince la dame à cru qu'il n'y avait plus personne et lui qui ne panique pas de la situation, que dois-je faire?

_je crois qu'on a un petit souci

_....

_j'apprécie ce moment mais j'ai ma famille qui va s'inquièter si je ne rentre pas

_chut me dit il dans un murmure, ne t'inquiète pas, tu seras rentrer à temps, laisses toi aller lily

J'ai un frisson comment connait il mon prénom

_rassures toi je ne suis ni un pervers ni un violeur, et tu le sais car si tu y réfléchit, tu seras qui je suis.

Qui il est? bonne question, me voilà entrain de réfléchir alors que lui commence à s'aventurer dans mon triangle des bermudes avec de tendres baisers, je ne peux me concentrer tellement j'en perd la tête, quel plaisir, je veux profiter de chaque instant, il soulève ma jupe et décale mon tanga sur le côté, sa langue lape mon clito et joue avec pendant que ses doigts carresses mes lèvres déjà bien humides.

Et là, révélation, non c'est pas possible il ne peux pas être là, on n'avait pas décider de se rencontrer jouant sur les mots du plaisir par le net.

Je lui tire les cheveux pour relever sa tête à ma hauteur :

-Novak ?

petit sourire en coin il me répond

_coucou ma belle, surprise!

je suis scotchée, il a osé, il a franchit la barrière et sans m'avertir mais je ne suis pas en colère au contraire, moi je ne l'aurais pas fait.

Je lui attrappe ses lèvres et lui mordille la lèvre infèrieur, dans un râle il ouvre sa bouche et j'y glisse ma langue pour encercler la sienne. Il me retourne brutalement et le voilà à carresser ma fente avec son sexe bien dur, et dans un mouvement soudain il rentre en une fois dans mon intimité et s'y engage en profondeur, je perds mes moyens et mes jambes flagèlent mais il me retiens par un bras qui m'entoure les reins pendant que l autre maintien mon dos contre son torse. Ses mouvements sont passionnés et soutenus, et dans un même élan nos corps se lâchent dans un orgame ravageur.

Il m'embrasse dans le cou, et me love contre lui.

_je suis heureux d'avoir franchit le pas

_et moi donc

_ma surprise t'as plu alors?

_oh ouiii, mais tu es fou, pourquoi es tu venu?

_lily ca fait 3 mois qu'on se parle sur le site j'en pouvais plus, j'avais besoin de mettre un vrai visage et un corps sur les mots sensuels qu'on partageait.

_...

_ne soit pas génée, tu es belle, et j'avoue que ton corps est à la hauteur de tes mots, hâte de découvrir les autres péripéties.

_c'est clair que tu n'as pas encore tout vu mais d'abord essayons de trouver comment sortir d'ici

Il m'entraine vers une porte qui se situe sur le côté et l'ouvre sans problème

_l'issue de secours me dit il avec un clin d'oeil

et nous voilà comme deux ados main dans la main à courrir dans la rue.

_je suis descendu à l'hôtel best western à sanary je suis là pour 2 jours

_je ne sais pas si je vais pouvoir me libérer

_s'il te plait me fait pas faux bond, je ne rêve que de continuer ce qu'on à entamer

_moi aussi, je le désire...

Je lui dépose un baisé chaste sur le coin de ses lèvres et part en direction de chez moi sans me retourner.

Arrivée à la maison, je regarde mon portable et j'y vois un sms

"hâte de me retrouver entre tes cuisses, bonne nuit ma beauté"

je lui répond rapidement

"moi aussi, bonne nuit"

Je rentre dans la chambre, et voir Frank endormi en ronflant comme un ours, me fais rebrousser chemin. Je redescend les escaliers un à un pour me retrouver devant ma porte, je laisse un mot "désolé" et je pars sans me retourner.