Haurn - La Trinité Haurnienne [1/4]

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Quatrième jour du Cinquième mois de l’An 1026 après la Purification ; Été de Sharm.

« C’est donc cela, Haurn ? Un amas de pierre et de bois mal taillés au milieu d’une forêt ? Il nous aura fallu trois années interminables pour vaincre des barbares logeant dans de grossières cabanes ? Par Sharm, je jure de faire en sorte que leur vassalisation soit moins laborieuse que le fut cette campagne ! »

- Général Jéron Combrasse, devant Haurn, après sa reddition.

« Lettre à l’attention du Dieu-Roi Tallen Ier du Royaume d’Æsternia,

Écrite par le Vassal Traëmas Edrine, relue et approuvée par lui-même,

Comme convenu par votre altesse, voici un rapport concis et précis sur le déroulement de l’occupation du territoire haurnien qui sera actualisé de façon hebdomadaire.

Tout d’abord, cette première semaine fut pour le moins mouvementée et laisse croire que la suite le sera tout autant. Nous avons eu affaire à cinq soulèvements mineurs de la part de la population, tous rapidement réprimés par la garde. Nous avons capturé deux-cent dix hommes et de cent vingt-deux femmes. Ils sont accusés de sabotage, d’injures à l’encontre de la garde et de l’assassinat de trois soldats en faction.

Les Haurniens sont mécontents et n’hésitent pas à le faire savoir en allant jusqu’à employer la violence. Les prisonniers capturés et cités ci-dessus sont en route pour Fendrarion, escortés par des escouades. Ils subiront le châtiment qu’il vous siéra. J’ai pris le soin de les déporter vers la capitale plutôt que de les condamner sur place en vue du contexte tendu. Je n’ai pas assez d’hommes à ma disposition pour garantir une parfaite sécurité de la ville. Exécuter des prisonniers créerait inévitablement un soulèvement général que nous ne pourrions contrôler.

En vue de la situation critique, j'implore votre divine altesse de nous faire parvenir trois milles hommes supplémentaires qui viendraient s’ajouter aux cinq milles déjà présents, qui, malgré leur ferveur débordante et leur moral pour l’instant intact, ne pourront pas éternellement répondre aux ordres face à une masse de barbares difficilement domptable et ostensiblement contestataire.

Concernant les bonnes nouvelles, la construction de la caserne que vous avez ordonnée se déroule rapidement et sans encombre grâce aux gardes et aux travailleurs haurniens. Nous estimons la finition du chantier d’ici à un mois et demi. Pour l’instant, la totalité de la garde loge au centre d’Haurn dans des tentes aménagées.

Que le Soleil et Sharm guident le chemin doré de votre divine altesse »

Traëmas relut une énième fois la lettre qu’il avait réécrite tout autant de fois. Sa gorge était nouée. Il ressentait une sensation de picotement dans ses orbites et il se força à cligner des yeux plusieurs fois afin de les soulager.

Le vassal secoua longuement la tête et finit enfin par se lever de sa chaise inconfortable. Il désirait prendre l’air. Son corps était totalement engourdi par l’immobilité dans laquelle il s’était plongé durant cette terrible rédaction.

Il s'étira tout en grimaçant, avant de faire les cent pas à travers cette pièce exiguë qui lui servait à présent de bureau personnel. Comme partout ailleurs dans la ville, la maison était presque entièrement faite de bois. Cet aspect rustique qui lui avait paru charmant et atypique aux premiers abords s’était rapidement avéré fade et lassant. Seuls quelques détails soulignaient la richesse des quartiers dans lesquels Traëmas se trouvait, tels que l'agencement particulier du mobilier et des décorations, ainsi que leur propreté intacte.

Il regarda à travers une petite fenêtre qui donnait sur la place centrale d’Haurn, située en contrebas de ses appartements et ceux des éminentes familles Haurniennes. Le soleil rayonnait sur la ville occupée. Il aurait adoré profiter de cette douce fin d'après-midi afin de se promener dans les rues vidées de ses habitants. Seulement, il croulait sous le poids des formalités administratives.

Traëmas frissonna. Pour lui, cette pièce s'apparentait à une cellule aux barreaux de fer. Cette dernière se différenciait cependant par les rondins qui l'habillait, tout aussi insipides que le métal. Voilà le sentiment qu’il éprouvait : celui de la captivité. Il était coincé ici, à effectuer des tâches auxquelles il n’était pas destiné, à remplir un rôle qu’on l'avait forcé à endosser.

Il était Issu d’une liaison entre Amielle Edrine, une noble née au royaume, dans le Domaine de Belcoure, et Hogrim le Magnanime, l’ancien dirigeant d’Haurn qui trouva la mort lors de la Bataille d'Alor, deux semaines avant la réddition de son peuple. Traëmas avait été le résultat d’une malencontreuse aventure à laquelle il aurait préféré ne pas être lié.

Celui qu'on appelait l'Hybride fut toujours considéré comme un bâtard. D'abord rejeté par sa propre famille au Château Edrine durant toute son enfance, il fut ensuite renié par son père lorsqu’il décida, à seize ans, de se rendre à Haurn afin de le confronter, en quête d'une nouvelle identité.

Il avait abandonné la noblesse protocolaire andarienne pour goûter à l’humilité du nord qu’il idéalisait alors. Il dut cependant fuir Haurn, promptement renvoyé par Hogrim, cet homme réputé pour avoir procréé une centaine de rejetons avec autant de femmes. Il n'était qu'une simple goutte noyée dans un torrent.

Traëmas ne retourna jamais auprès de sa mère, n'osant pas lui faire face après ce nouvel échec cuisant. Allant de déception en déception, il parcourut le royaume pendant quatorze ans, errant dans les ruelles des grandes villes, à la recherche d’action, de ribote, de femme mais surtout de l’oubli.

Tout le monde le pensait disparu, mort au fin fond d’Olemnia, dévoré par les racines et la neige. Pourtant, des proches du roi finirent par tomber sur lui dans les recoins d'une auberge dépravée de Fendrarion, quatre ans auparavant. À l'époque, Tallen Ier préparait la campagne pour la guerre imminente contre le Nord et la réapparition de Traëmas vint à lui comme un miracle. Traëmas allait devenir la pièce maîtresse de son jeu. L'élément clé qui lui permettrait de dominer Haurn.

Un pion, voilà ce que je suis, pensa-t-il. Un simple appât placé là pour être réduit à néant à la moindre occasion.

Alors qu’il observait à travers la médiocre brèche, il aperçut une figure familière monter la colline verdoyante qui menait à ses appartements. Après avoir lâché un long soupir d'exaspération, il fit rapidement volte-face en direction de son bureau. Il attrapa la lettre, y jeta un dernier coup d’œil incertain et s’empressa de la cacher sous une pile de parchemins nichée en haut d’une étagère. Il prit sa paire de gants posée sur son plan de travail qu'il enfila tout en se dirigeant au pas de course vers la sortie.

Traëmas s’arrêta cependant un instant à la vue de la hache à double tranchant de son défunt père, disposée tel un trophée, au-dessus de la porte. C'était un artefact sacré transmit de dirigeant en dirigeant. Il hésita à l’emporter avec lui avant de rapidement rejeter l'idée.

Pourquoi prendre cet arme légendaire que je ne mérite pas ? Elle transporte plus d’un siècle d’histoire en elle, de Khon jusqu’à Hogrim, et maintenant moi ? Non, c’est stupide. Je n'ai rien à voir avec eux.

Tout en se dirigeant vers la sortie de ses appartements pour aller à la rencontre du visiteur, Traëmas continua à alimenter son fil de pensée, submergé par le doute.

« Brise-Racine» … c’est un nom mythique, barbare, qui inspire la peur. Il ne correspond absolument pas aux noms donnés à nos rapières andariennes. Quoi qu’il en soit, je ne sais même pas manier une hache à deux mains, c’est beaucoup trop lourd et encombrant pour une personne à qui on a enseigné l’escrime de guerre.

Alors qu’il arpentait les couloirs boisés de l’ancienne demeure d’Hogrim d’un pas lourd et cadencé, il croisa deux serviteurs qui le condamnèrent du regard. Traëmas fit de son mieux pour les ignorer mais il lui était de plus en plus difficile de supporter cette lourde sentence, cette haine infatigable des Haurniens à son encontre.

Il se forçait pourtant à paraître le plus aimable et avenant possible envers sa belle-famille et les différents domestiques assignés à l’entretien de la demeure, en vain. Il ne baissait cependant pas les bras, bien que cette situation l’affectât au plus profond de lui.

Traëmas poussa la grande porte d’entrée au moment où l’homme arriva à son niveau, accompagné de six gradés. Il les accueillit d’un salut militaire parfaitement exécuté, auxquels tous répondirent de la même façon, la main droite resserrée contre leur cœur, citant une simple phrase protocolaire et hautement symbolique : « Pour Sharm».

 - Vassal Edrine, mes hommes et moi revenons des quartiers ouest de la ville où nous avons à nouveau essuyé des provocations de la part des barbares qui refusent de s’accoutumer aux patrouilles, exposa alors Jéron Combrasse sans perdre un instant, le visage inflexible.

Traëmas regarda tour à tour chacun des capitaines. Tous semblaient partager le mécontentement du récemment nommé Huissier de Guerre. Il réfléchit un instant avant de parler, afin de s'assurer d’employer les mots corrects.

 - Général, pouvez-vous me dresser un rapport concret de la mésaventure à laquelle vous avez fait face durant votre patrouille ?

Jéron Combrasse se retourna brièvement vers ses compagnons d’armes, comme s’il cherchait un quelconque soutien de leur part.

 - Nous marchions depuis un peu moins d'un quart d'heure lorsque hommes, femmes et enfants se sont attroupés hors de leur cabanes pour nous dévisager. Ils se sont mis à parler dans leur langue fourbe, sûrement prononçaient-ils des injures envers notre Dieu-Roi ! Ce genre de comportement ne peut pas rester impuni, il faut montrer qui commande Haurn à présent et leur rappeler qu’ils ont perdu cette guerre ! lâcha-t-il sèchement tandis que sa peau reluisait au soleil, des gouttes de transpirations perlant le long de ses tempes.

 - Messieurs, pouvez-vous approuver la version du Général Combrasse ? Attention, votre parole est en ce moment-même écoutée par notre déesse bien-aimée, il serait insultant de mentir face au Soleil levé dans le ciel, affirma Traëmas tout en toisant chacun des hommes présents avec un sourire hypocrite.

Tous se regardèrent brièvement, la tête baissée. Les deux ainés n’hésitèrent pas et acquiescèrent, bientôt suivis par trois autres. Cependant, le plus jeune d’entre eux n’osa pas se manifester.

 - Capitaine… Honge, c’est bien ça ? demanda-t-il au jeune gradé, qui hocha rapidement la tête, visiblement mal à l’aise. Pouvez-vous m’expliquer ce qu’il s’est passé là-bas d’après vous ?

 - Eh bien… nous avons en effet croisé des personnes qui nous ont un peu contrarié… mais il s’agissait d’enfants indisciplinés, et ils étaient quatre, non pas une foule… sortit finalement le pauvre garçon après une longue hésitation, la tête enfouie dans ses épaules.

Traëmas manqua de partir dans un fou-rire tant la situation était dérisoire, mais il se retint lorsqu’il aperçut plusieurs civils qui feintaient d'être occupés à leurs besognes pour discrètement observer la scène.

 - Général Combrasse, je vous invite à me rejoindre dans mes appartements pour clarifier la situation, dit alors le vassal d’un ton formel, tendant son bras vers l’intérieur de la demeure.

Dans un soupir d’exaspération, Jéron monta lentement les marches et pénétra dans le hall après avoir dévisagé le capitaine Honge, bientôt imité par les cinq autres. Traëmas les congédia tous, en remerciant le jeune homme qui s'était montré honnête envers lui. Il les regarda faire demi-tour, trainant le pas et marmonnant.

Il se dirigea ensuite vers ses appartements où l’huissier de guerre l’attendait déjà, tout en faisant de son mieux pour effacer le sourire amusé qui recouvrait son visage.

En rentrant dans son bureau, Traëmas lança un regard noir en direction de Jéron qui feuilletait les documents laissés sur l’étagère. Ce dernier ne s’arrêta cependant pas après l’arrivée du vassal, comme si sa désinvolture se voulait insultante. Il semblait vouloir le provoquer après le revers qu’il venait de subir à l’extérieur. Une sorte de petite vengeance qui soulignait tout le caractère déplorable de ce vétéran de guerre.

Le bâtard s’empressa d’arracher les documents des mains rondelettes de Jéron qui fit mine de les agripper. Après un duel de regard rapidement concédé par le général, beaucoup trop perturbé par l'iris difforme de son rival, marque naturelle de Traëmas, ce dernier alla s’installer à son bureau et commença à lire le premier parchemin du tas.

Un long silence s'imposa en maître dans la pièce. Traëmas attendit que Jéron prenne la parole. Durant cette première semaine de cohabitation, le vassal avait rapidement cerné le personnage : Un homme bavard, qui jacte beaucoup plus qu’il ne réfléchit, aimait-il penser. Pourtant, le général de quarante-sept ans à la chevelure dégarnie ne semblait pas vouloir lâcher un mot. Traëmas releva lentement la tête vers l’huissier de guerre, déposant le papier après l’avoir brièvement parcouru. Il plaça ses bras le long des accoudoirs de la chaise qui lui provoquait déjà des douleurs aux dos.

En suspens, Traëmas se rendit compte d'un détail qu’il avait jusque là épargné chez son interlocuteur : cette calvitie manifeste laissait apparaître des plaques rougeâtres sur ses tempes et autour de ses oreilles. Cet aspect physique déroutant dressait le portrait d’un homme malade. On aurait même pu croire qu’il avait contracté la Larme, ce fléau qui pousse la peau à fondre et dont le retour était craint de tous.

 - Alors, qu’allez-vous faire pour contrer les provocations incessantes faites par ces sauvages ? lâcha finalement Jéron, bras croisés, le visage aussi ferme que ses intentions.

 - Que voulez-vous que je fasse, Général ? Que j’enferme le moindre Haurnien dont vous considérez le regard insultant ? Pensez-vous que l’on possède assez de cellules pour contenir toute la population et assez d’hommes pour les y escorter et assurer leur garde ? rétorqua alors Traëmas qui avait anticipé cette déclaration qui revenait sans cesse.

 - Nous subissons une aversion contre l’autorité quotidienne de la part de ces barbares. Des hommes ont été blessés, certains ont même trouvés la mort et...- commença alors l’huissier qui haussait déjà le ton, avant d’être interrompu par Traëmas.

 - Général Combrasse, voilà une semaine que vous me répétez les mêmes paroles, cela devient lassant. J’ai compris ce que vous me demandiez la première fois et cela est toujours le cas au bout de la centième. Alors, je vous demande, avez-vous ne serait-ce qu’une requête utile qui pourrait faire avancer les choses, et non pas le simple désir d’une utopie irréalisable que vous voulez tant mettre à l’œuvre ?

 - « Une utopie ? », cracha Jéron, appuyant sur chaque syllabe avant d’éclater de rire. Cette guerre que nous avons gagnée était encore une utopie il y a dix ans de cela, et voyez où nous en sommes aujourd’hui ! Nous l’avons déclenchée et nous avons vaincu ce peuple dénué d'intelligence ! Alors ne me dites pas que l’exécution pure et simple de quelques criminels est irréalisable !

 - Oh, mais cela est tout à fait possible. Mais pensez-vous vraiment qu’exécuter hommes, femmes et enfants fera taire un peuple que nous insultons déjà bien assez en logeant dans leurs bâtisses et en se permettant de déporter les leurs tout en ayant préalablement massacré nombre d’entre eux au cours d’une guerre aussi sanglante qu’interminable ?

 - C’est la dure vérité de la guerre. Celui qui la perd en subit les conséquences. Ils ont été faibles et nous nous devons de leur rappeler chaque jour qu’ils représentent la défaite et la barbarie face à la gloire et la civilisation, répondit alors le Général, galvanisé par le débat.

 - La guerre, c’est la mort. Que l’on soit gagnant ou perdant. Le vaincu d’aujourd’hui peut devenir le vainqueur de demain et avec le manque de discernement dont vous faites preuve, cela pourrait arriver plus vite que prévu, dit Traëmas avant de signer le papier qu'il lisait jusque-là.

 - Attention à ce que vous dites, Œil-Noir, vos paroles pourraient se retourner contre vous et arriver jusqu’aux oreilles du Roi. Prenez bien garde, on pourrait tous finir par croire que vous faites partie de l’autre camp, lâcha le général sèchement, la gorge nouée par ce qu’il venait d’entendre.

 - Des menaces ? Sérieusement ? A l’avenir, montrez-vous plus malin que ça général. Bien que vous me haïssiez, je n’en reste pas moins votre supérieur. De ce fait, appelez-moi vassal ou même seigneur et gardez vos sobriquets pour vos nuits passées à vous enivrer dans les tavernes de la ville, accompagné de prostituées, qui elles, j’en suis certain, n’apparaissent pas sur votre liste de personnes à exécuter, rétorqua Traëmas avec beaucoup d’éloquence, accompagné de ce regard sombre qui le caractérisait.

Un silence plus lourd et embarrassant que le précédent s’installa alors. Seul le bruit éloigné d'un marteau frappant l'acier dans une forge et le chant des oisillons affamés perchés dans les platanes parvenaient aux oreilles des deux hommes qui ne se quittèrent plus des yeux, figés dans le temps.

 - Autre chose, général ? reprit finalement Œil-Noir, d'un ton empli d'une certaine arrogance.

Visiblement vexé et agacé, Jéron Combrasse empoigna son épée et son écu qu’il avait déposé contre le mur de l'entrée avant de faire volte-face, refusant de saluer Traëmas. Le vassal l’écouta partir, se délectant chaque fois que les lourdes bottes en fer de l'huissier de guerre rentraient en contact avec le bois. Il jubila même lorsqu’il entendit la porte d’entrée claquer au loin. Il se leva alors pour être témoin de son départ à travers la petite fenêtre et hocha la tête tandis qu'il l'observait presser le pas, le dos courbé par l'agacement.

L’ivresse que lui provoquait cette petite victoire fut cependant rapidement freinée par le devoir. Traëmas attrapa la lettre cachée dans la pile de parchemins avant de s’asseoir pour l’examiner une ultime fois.

Il prit une profonde inspiration, après quoi il la signa, la plia de façon minutieuse et finit par la sceller à la cire, la marquant de l’insigne royale représentant Sharm, nue, entourée par la couronne royale enflammée. Passionné d’art, le vassal ne se lassait pas d’admirer ce magnifique cachet qui alliait symétrie religieuse et Bonnetisme, un courant artistique andarien très en vogue. Cet objet d'héraldique était probablement le seul élément lié au roi que Traëmas ne haïssait pas.

Incertain, il se leva de sa chaise et se dirigea hors de ses appartements afin de faire expédier cette précieuse lettre en urgence, direction la capitale.

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