Chapitre 5
Je déposa ce texte sur le bureau du professeur et sorti de la classe silencieusement.
Le chemin de l’école à chez moi était tout aussi silencieux, malgré les bruits autour j’étais dans ma bulle
et n’entendais rien.
Arrivés chez moi, je me dirigea dans ma chambre , m’enferma et réfléchit pour de bon .
Je n’ai plus de proches, seulement mes parents, l’homme qui m’aimait est celui avec qui j’ai jouer. Si je ne
ressens pas rien c’est de la haine ou de la tristesse que je ressens.
Peut être pourrait-je prendre un nouveau départ ? Partir loin de tout ? Fuguer me retrouver seule ou juste
supprimer mes réseaux pour ne plus voir son nom s’afficher ? Mais si il n’est pas sur mon écran, c’est
dans ma tête que je le retrouve. Et partir avec quoi ? Qui ? Ou ?
Je ne dirai pas que suis inutile mais mon départ temporaire ou.. Définitif ne ferait de mal à personne ?
Mes parents, oui. Et bien..
Je me rendis compte de ce à quoi je penser et me sentis comme une idiote. C’était la première fois que
j’avais une envie aussi forte de partir.
« Positive! » Je pensa.
Je jeta un regard vers ma table basse, il s’y trouvait un cuter que mes parents utilisait pour refaire la déco
de ma chambre.
Je pris une inspiration et saisis le cuter de ma main tremblante , faire ça aller me dégoûter de moi-même.
Je détestais la mutilation mais je n’avais pas d’autre choix. Plus je regardai le cuter et plus ma vision
devenait flou et je commençais à respirer fort.
Je faisais une crise et je sentais mon corps faiblir, cela ne m’était pas arriver depuis tellement longtemps,
habituellement je retenais mes crises quand je sentais qu’elles arrivés, j’avait appris à me contrôler mais
la j’avais juste envie de crier, il n’y avait personne chez moi à ce moment précis.
Je pris mon ours en peluche géant dans les bras et le serra fort pour ne pas ressentir la douleur, le cuter
toujours dans ma main.
Je ne pleurais pas cette fois, j’étais-sans-vous-mentir, Fière de ne pas avoir pleurer , je souris légèrement.
Je coupa la peau, mais pas la mienne, je n’en trouvais pas la force, cela me dégoûtait trop. Je coupais la
peau de mon ours en peluche en le serrant fort , le plus fort possible.
Je ferma les yeux et sentis une étreinte derrière moi, pas celle de l’ours en peluche que je serrais toujours
fort. Non, quelqu’un m’enveloppait de ses bras, j’ouvris les yeux d’un coup et entendis une voix grave me
dire ;
« Des mois sans toi, et je pensais chaque jour à ton message. Attendre ton message toute une vie, tu crois
que j’en serais capable? »
A ma grande surprise, enfaite, à mon ÉNORME surprise, je reconnu la voix de y9, mon cœur s’accéléra.
Il pris le cuter et le posa.
Milles et unes questions me passait par la tête, comment ?
Y9 ici ? Comment savait-il ? Mon adresse comment la connaît-il ? Comment il a fait ? Comment.. »
Bien sur, je ne les posait pas .
Je ne lâchait pas mon ours car les larmes étaient , cette-fois-ci, descendu et bizarrement , mon honneur
d’autrefois était revenu , je ne voulais pas qu’il me voit pleurer.
Mais.. Je lâcha quand même l’ours et me tourna vers y9 en restant dans ses bras, je ne voulais plus
jamais le quitter..
Mon sourire était revenu , cette fois un sourire léger et naturel. Cette fois ma vision n’était pas floutée
par les goûtes, plus les larmes coulait et ça devenait plus clair . Les larmes coulait mais de bonheur.
Je suis assez petite alors il se baissa pour chuchoter quelque chose à mon oreille :
« Rien ne sera comme avant, tu as raison. Nous serons bien meilleurs et ne ferons plus jamais les mêmes erreurs. »
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