En ce fin de semaine, j'étais quelque peu hors d'haleine, par mes trajets aussi hâtifs que rébarbatifs. Il était donc impératif de me divertir avec un loisir aussi oisif que possible. Une envie irrépréssible me prit de jouer une partie avec mon ami loitain d'Occitanie, néanmoins la wi-fi, pire ennemi des joueurs, impassible à nos désirs, choisit bien son heure, pour être envahi d'une soudaine torpeur. Ce n'est que partie remise, rendez vous la semaine prochaine.

Étant seul au bureau, j'en ai profiter pour partir plus tôt, quel truand, je délaisse l'honneur de Tristant pour la trahison du félon Méléagant, le seigneur du Pays de l'Été.

D'ailleurs les rumeurs de canicule, véhiculé par ma mère, cette tarentule, m'avait causé quelque contrariété mais des flammes de Prométhée il n'en a rien été. J'avais du laisser mon pull de jade au vestibule, si bien que cette crapule de clim sans scrupules me rendit malade !

Je suis le Solitaire, l'errant de l'hiver, l'ermite du mont de fer. Le Saint parangon, le bouillon lorrain est mort, impuissant face à l'acide sort. Les émirs du désert aride, son corps enterre au son des cors, mais son souvenir vit encore. J'entends au loin hennir son palefroi, le doux zéphyr chante le nom du roi, le défunt Godefroi. Je n'en crois pas mes yeux ! Je prends enfin la bride et abaisse mon heaume . Partons bel étalon au royaume des Cieux.