A l'heure où la famine me torture, je partis me rassassier avec d'autres salariés. Sur un lit de verdure, à l'ombre des cerisiers, j'épanche mon gosier brûlant, au milieu des gamins hurlants.

Parmi mes compères se trouvent deux demoiselles aux yeux pers, qui racontent avec zèle leur enquête sur les fraudes de parainnage. Un enseigne de la grande distribution avait en effet lancé une campagne de promotion de son application, un parrain devait inviter de nouveaux adhérents et, pour chaque achat de ces nouveaux clients, se voyaient récompenser avec de l'argent sonnant et trébuchant. Bien évidemment, de joyeux sacripants aux procédés peu sourcilleux, avaient d'emblée chercher à détourner cet système ingénieux. Elles nous rapportèrent ainsi le cas d'un corsaire s'étant créer jusqu'au dix millième compte abonné ! Il avait ensuite acheté pour un centime seulement de patate, ce qui lui rapportait 2€ par abonné...Nul besoin de Descartes ou de Poincaré pour réaliser l'ampleur du profit ainsi réalisé ! La dernière étape de ce plan, ma foi fort astucieux, était de dilapider ce butin de roi avec une cérémonieuse munificence : une brosse à dent de 300 €, un Ipad, des courses gratuites pendant un an... de qui ravir vos sens !

Mes collègues et moi même fûmes à la fois surpris et admiratifs de ce repris aux stratagèmes lucratifs. Je suis toutefois assez étonné : aucune mesure ne fut mis en place contre ces hors-la-loi et leurs abus pourtant prévisibles.À l'heure où la famine me torture, je partis me rassasier avec d'autres salariés. Sur un lit de verdure, à l'ombre des cerisiers, j'épanche mon gosier brûlant, au milieu des gamins hurlants.

Parmi mes compères se trouvent deux demoiselles aux yeux pers, qui racontent avec zèle leur enquête sur les fraudes de parrainage. Un enseigne de la grande distribution avait en effet lancé une campagne de promotion de son application, un parrain devait inviter de nouveaux adhérents et, pour chaque achat de ces nouveaux clients, se voyaient récompenser avec de l'argent sonnant et trébuchant. Bien évidemment, de joyeux sacripants aux procédés peu sourcilleux, avaient d'emblée chercher à détourner cet système ingénieux. Elles nous rapportèrent ainsi le cas d'un corsaire s'étant crée jusqu'au dix millième compte abonné ! Il avait ensuite acheté pour un centime seulement de patate, ce qui lui rapportait 2€ par abonné...Nul besoin de Descartes ou de Poincaré pour réaliser l'ampleur du profit ainsi réalisé ! La dernière étape de ce plan, ma foi fort astucieux, était de dilapider ce butin de roi avec une cérémonieuse munificence : une brosse à dent de 300 €, un Ipad, des courses gratuites pendant un an... de qui ravir vos sens !

Mes collègues et moi même furent à la fois surpris et admiratif de ce repris aux stratagèmes lucratifs. Toutefois, je suis assez étonné qu'aucune mesure, aucun garde fou,ne fut mis en place contre ce type d'abus pourtant prévisible.