28/09 : Spéculations multiples

2 minutes de lecture

Le temps m'est compté, il convient donc de disposer de ma volonté avec efficacité. Voici quelques pistes de réflexions qui ont tracassé mon esprit récemment :

-Premièrement, l'Un-Bien, concept philosophique platonicien, principe transcendental premier dont découle toute réalité , ou formulé autrement : c'est la caractéristique commune à la diversité multiples des choses existantes. Je reprends, comment l'Un-Bien, unique, peut-il se diviser en de multiples réalités existantes ?

En effet, supposer que toute existence découle d'un principe unique revient à conclure que ce principe doit logiquement se diviser pour donner naissance à cette multiplicité. C'est assez similaire à la théorie de l'atome primitif de Lemaître qui supposait qu'à l'origine de l'univers était un noyau atome géant unique, infiniment dense et lourd dont la désintégration aurait causé la Création de notre Voie Lactée (et de tout le reste...) . La question du Pourquoi (l'Un bien se divise) ? est donc résolue mais la question du Comment (se dvivise t-il) ? reste ouverte. Les Anciens avaient conclu que l'Un Bien, au sommet, se divisait d'abord en deux, puis en quatre, puis en descendant progressivement les paliers l'on arrivait tout en bas, dans notre réalité aux facettes infinies.

Pour ma part, j'hasarderais une explication m'inspirant de la division cellulaire (mitose ou meïose à voir) ou sans doute un système à plusieurs états, une base constitué de vecteurs pluriels renfermant l'information minimale pour reconstituer la totalité de la réalité (à la manière de l'ADN contenant l'information génétique du corps humain ou d'une mémoire d'un ordinateur) .Ensuite, les combinaisons infinies de ces vecteurs de base permettraient de créer de nouveaux éléments, de facon analogue à la peinture, où l'on peut recréer une riche palette à partir de trois couleurs primaires: rouge,vert et bleu (c'est encore à creuser).

-Deuxièmement, nos ambitions, nos désirs ne sont elles pas nos craintes déguisées ? Ne cherche t-on pas, en fuyant des peurs ou des angoisses et en s'inventant des rêves pour y échapper, de retrouver, par un chemin détourné, ces mêmes angoisses, déguisées et travesties, au moment de réaliser nos aspirations rêvées ? (ce n'est pas très clair, je vais devoir reformuler ce problème)

-Troisièmement : L'état de la culture cesse-t-il là où commence la culture d'Etat (auquel cas la culture devient de la propagande) ou alors le mécénat des princes et puissants a-t-il permis l'essor de la création culturelle (pendant la Renaissance ou au Moyen-Âge notamment) ?

Peut-être l'un de vous, écrivains numériques, pourra t-il m'éclairer sur ces sujets ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire DEon ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0