Cave, (suite et pas fin.)
Puis enfin leur porte fut ouverte. La dure réalité se dressait devant-elles. La lumière des torches du couloir afflua.
Grimaçant largement, Goldmir Principal, un homme plutôt hargneux, à la chevelure grisonnante, habillé d’un long pagne, de braies de cuir et d’un gilet en peau de serpent, entra. Un esclave nu au-dessous d’une large ceinture, le suivait, il portait deux seaux, l’un contenant le cycéon*, l’autre de l’eau.
- Salut, les salopes ! dit-il gaiement.
Antje et Chiendri se précipitèrent immédiatement pour se mettre à genoux devant lui, fourrant leur nez en haut des cuisses musculeuses du palefrenier en chef, elles cherchaient son gros pénis caché sous son long pagne de cuir. Sans ménagement, il prit les deux filles par leur chignon, leur intiment l’ordre de prendre la position paillasse car leur empressement avait presque déplu à Goldmir Principal. Il était temps pour elles de se mettre dans cette posture et de supplier le pardon du maitre. Mais cet ordre pouvait être donné pour forcer une iŭgum à supplier pour sa punition. Les iŭga se mirent vite à genoux, ensuite elles se baissèrent, posant le front sur le sol, en supplique. Puis elles avancèrent leurs bouches vers les pieds du maitre, elles commencèrent à embrasser ses sandales sales. Il laissa faire, les laissant pleurnicher à ses pieds.
- Comme ça, vous z’attendez plus ma permission pour me sucer ? pour vouloir ma pine dans vos gueules de chiennes ?
Il se retourna vers l’esclave.
- Dans l’auge, pas plus de huit louches ! c’est le mélange mammaire, dosage maximum.
- Bien maitre.
Sans plus faire attention aux lécheuses, il s’approcha des nouvelles iŭga. Elles étaient prosternées, le front dans la fange.
- à genoux, chiennes ! que je puisse voir à quoi vous ressemblez.
Elles s’exécutèrent dans la seconde. Il prit entre ses mains la médaille qui marquait le milieu de leur chaine de collier.
- Ainsi vous z’êtes la paire 192 ? c’est vrai que la semaine dernière, z’ont fini dans la marmite. z’oront pas duré longtemps celle-là.
Tour à tour, il leurs ouvrit la bouche et examina leur langue et leurs dents, insérant son doigt si profondément… de sorte qu’elles eurent des hauts le cœur et faillirent vomir. Il leurs palpa les seins, les soupesant au creux de sa large main et il tira avec effort sur les mamelons de sorte qu'il leurs tira une sorte de halètement. Puis il passa sa main sur leur sexe rasé et, avec un doigt, il constata que leurs grandes lèvres n’étaient pas encore perforées. Il grogna insatisfait. Il conclue son examen en disant :
- Dans l’arène du Carrousel, z’ont bâclé le travail, va falloir faire le nécessaire.
Il donna une traction subite sur la chaine et leurs dit :
- Debout ! et pissez.
Elles ont compris avec horreur. C'était déjà assez dégradant qu'elles soient nues en public, mais il voulait qu’elles urinent devant un esclave qui bandait déjà ! Il ne prêta aucune attention à leur détresse. Il tira encore ou plutôt il secoua la chaine. Il réitéra son ordre.
- Pissez ! maintenant.
Elles étaient rouges de honte, mais il n’y avait aucune alternative. De concert elles commencèrent par vouloir s'accroupir, mais il donna une traction subite, méchante, sur la chaine qui leur fit mal au cou en disant :
- Pissez ! - Debout ! Comme un animal !
Elle se tinrent les jambes écartées. Elles regardaient le sexe turgescent de l’esclave une goutte de quelque chose de visqueux perlait à l’anneau qui lui transperçait le gland. Des larmes d'humiliation coulaient sur leurs joues cramoisies. Il gifla Marielle :
- Pissez ! bande de bourriques. Ou ma trique va vous z’arracher la peau du dos.
Elles ne pensaient ne pas pouvoir. Elles n'y arriveraient pas. Elles n'avaient jamais uriné de cette manière, en se tenant droite, les jambes écartées, ni devant un homme, ni devant une femme. Puis, doucement au début. Puis peu à peu, leur urine coula en de petits jets, et comme une délivrance... un jaillissement puissant frappa le sol. Le liquide chaud, éclaboussait tout devant elles. Elles étaient mortes de honte. Le déluge continua. Quand elles eurent fini, il commanda à son aide.
- Esclave, lèche les !
- Bien maitre.
- Alors ?
- Elles ont un goût de vierge, maitre.
- C’est bien, vous pourrez les baiser avant qu’on leur mette la manille.
L’esclave semblait être aussi excitée, que les deux filles étaient terrifiées.
Puis, il les regarda durement en disant :
- Maintenant à l'avenir, vous pisserez toujours comme ça, en vous tenant droite comme des juments ! Et à partir d'aujourd'hui, vous ne devez plus adresser la parole à un homme ou une femme libre. Pas un simple mot ! Vous devez être, vous êtes, des iŭga ! C’est ce que vous z’êtes. Vous devez l’accepter ou mourir. N'oubliez pas ! il vous z’est formellement interdit de parler. Les esclaves vous enseigneront bientôt comment vous exprimer devant des citoyens... En frappant le sol ou en secouant la tête… Bientôt vous z'aurez plus aucun désir de parler. Mais si jamais vous le faites ! je serai obligé de vous couper la langue ! Secouez vos têtes maintenant pour me dire que vous z’avez entendu et avez compris. Il y a toutefois une exception. Si un esclave vous questionne, il vous est possible de lui répondre. Iŭga, bienvenue dans vot nouvelle vie de merde, depuis que le Dépotoir vous a gagnées comme son bien au Carrousel, vous êtes passées directement du statut de femme, à celui d’animal. Vous subirez car c'est bien le mot, vous subirez un véritable dressage. Je vais vous dompter à n'être que des bêtes. Ce qui signifie, que vous allez apprendre à oublier que vous avez été des femmes... Vous obéirez au fouet... sans y penser. Vous ferez dans la seconde, exactement ce qu’on vous dira de faire. Vous apprendrez à porter un harnais, à vous taire, à devenir forte et endurante, à vivre toujours nues, à conserver un mors, un bâillon ou une cagoule autant de temps qu'on le voudra. Vous serez souvent chargées comme des mules, vous tirerez un chariot ou une charrue comme des juments. Il faudra juste apprendre à obéir et c’est tout. Pour nous vous valez moins qu'une vieille mule. Dès aujourd’hui vous serez attelées, vous recevrez la cravache et le fouet. Vous êtes des iŭga du Carrousel. Le fait même d’êtes encore en vie, est un miracle dû à la bienfaisance de l’Intendante. Un an que vous vivez… coute 20 pétales d’or à la Guilde soit le prix de 80 iŭga. Donc plus vite vous crevez, plus nous faisons d’économies. Alors on va pas prendre de gants avec vous deux, vous z’aurez le même confort que ces truies et il désigna la chaine 51, vous dormirez comme des animaux de trait. Mangerez la même merde que la 51, qui a vécue bien trop longtemps. Pouvez Manger, salopes, on repasse dans un moment.
Elle se mirent à genoux et avancèrent vers l’auge, Chiendri et Antje les rejoignirent. Elles plongèrent leurs têtes dans la mangeoire. Ce fut difficile pour les nouvelles. Chacune avalait, aspirait ce qu’elle pouvait. En moins de cinq minutes, elles avaient fini leur répugnante pitance. Leurs visages étaient couverts de nourriture qu’elles se léchèrent mutuellement. "Faites comme nous, " avait dit Antje, "cela vous fera plus de nourriture et cela vous évitera d’être dévorées par les mouches. "
- Et maintenant on attend quoi ? questionna Marielle.
- C’est simple, je pense qu’on est encore de corvée d’attelage, cela fait beaucoup de jours que c’est comme ça. Y’a pas de raisons que ça change, répondit Chiendri. Avant de reprendre : Et on a de la chance, la chaine de nos chevilles est légère. On a connu pire. C’est vrai que la nouvelle intendante est plus clémente. Et surtout faites tout ce qu’on vous dit de faire, les gardes n’attendent qu’un prétexte pour vous rosser. Surtout que vous êtes des nouvelles et d’anciennes citoyennes du temps de l’ancien Intendant on vous aurait égorgées le jour même... Pensez, les deux tiers des gardes sont des esclaves.
- Vous verez les filles, avec un peu de chance, vous allez découvrir que vous adorerez courir. Vous ne sentirez presque plus le fouet. Mais la liberté de galoper aussi vite que vous pouvez, vous donnera des sensations formidables. Vous éprouverez comme une jouissance après avoir couru toute une journée. Mais vu que vous êtes nouvelles, je pense que toutes les quatre on va plutôt être de corvée de tombereau, c’est par contre beaucoup mois amusant et on va pas mal déguster au niveau du fouet. Avait prédit Antje. C’est pour que vous soyez assez endurante.
- Et le grand anneau que vous avez au sexe… ça fait mal ? demanda Arielle.
- Ici, tout fait mal avant de donner parfois du plaisir. Une fois que votre anneau de lèvres sera guéri, il servira au frein ou il servira à vous maitriser, quand on vous attèlera, on y passera une bride. Au bout d’un moment, la rêne attachée à l'anneau, va commencer à vous donner du plaisir plutôt que de la douleur. C'est une sensation dont je ne savais que faire au début, je mouillais comme une salope. Heureusement la langue de Chiendri a résolu ce problème. Mais maintenant dès qu’on place la bride… avec les secousses, avec les tractions du cocher tirant dessus… cela me fait penser à la langue pleine de bonne volonté de Chiendri, plutôt qu’à un anneau de servitude. Vous êtes tellement marrantes ensemble. Cela ne fait pas deux jours et je ne peux pas imaginer comment vous allez passer les années qu’ils vous restent à vivre. Avez-vous déjà essayé de vous brouter l'une, l'autre ?
- Non ! Cria Arielle.
- Bah on en reparlera dans quelques jours. Aurais-tu pu t'imaginer être ici il y a un mois ? Demanda Chiendri.
- Elle n’était pas une esclave il y a encore une semaine, déclara Marielle, à bout de nerfs.
- Je ne suis pas une esclave, renchérit Arielle.
- Bien sûr que vous ne l’êtes pas, rit Antje. C’est juste que vous êtes des iŭga. C’est encore bien plus bas.
- Je ne veux pas courir nue, avec des gardes qui se moquent de mes seins et de mon cul exposé au fouet. La prochaine chose qui me ferait peur, c’est le jour où je perdrai ma dernière miette de dignité, à l’instar de vous toutes. Continua de se lamenter Arielle.
- Mais si c’est ta dignité… ma belle, tu l’as perdue en devenant une iŭgum. Tu n’as rien écouté de tout ce qu’on t-a dit. Tu vas découvrir que le plaisir et la douleur sont des choses qui échappent à ta volonté, bien des fois elles se produiront sans que tu interviennes. Tu les éprouveras passivement. Dés fois même ces sensations seront emmêlées, même s’il n'y a pas, à vrai dire, d'absolue passivité dans ce que tu subiras. Sois-tu tenteras d’affaiblir cette douleur, soit tu essayeras d’augmenter le plaisir, mais habitue-toi à la passivité, car pour tout tu dépendras d’autrui. Ici, fatalement, nous ne pouvons les empêcher de naître. C’est la conséquence d’actes de volontés qui n’ont aucun compte à te rendre. Jamais tu n’auras ton mot à dire. Par nécessité, tu tromperas parfois la conscience que tu as de la douleur que tu éprouves pour la transcender en plaisir, tu pourras essayer de rendre ces sensations plus intenses en fixant sur elles ton attention. Maintenant, pour Chiendri et moi… souvent nous trouvons dans la douleur des plaisirs très délicats : la nostalgie, la honte, la soumission ainsi que toutes sortes d’orgasmes. Mais malgré tout, même pour ces étranges plaisirs, jamais tu n’en seras la maitresse absolue. C'est là l'illusion des stoïciens et des épicuriens, qui ont cru pouvoir par la seule volonté, supprimer la douleur.
- De quoi parles tu ? stoïciens ? épicuriens ?
- C’est vrai que nous n’avons pas eu la même éducation et que je viens d’un pays lointain. Si nous partageons cette geôle et si cela vous intéresse, je vous en parlerai. Ici tout est relatif. D’ailleurs, tout ce qui est sensuel est relatif, ce qui est plaisir pour l'une est douleur pour l'autre. Avant d’être une iŭgum je ne pratiquais que des exercices intellectuels je ne voyais dans les travaux du corps que fatigue et souffrance. Maintenant que je suis livré aux travaux de force, j’y trouve toutes mes joies.
- Tu dis que tu éprouves de la joie, interrogea Arielle.
- Tu vois, nous sommes pour ainsi dire toujours excitées, regarde le jus qui suinte de nos vulves. Le simple fait d’en parler nous excite. Chiendri, a constaté il y a longtemps, que lorsqu'on nous fixe la chaîne aux mamelons c'est suffisant pour nous faire jouir. D'une certaine façon au début cela nous préoccupait, car les gardes le savent, c’est particulièrement dégradant de savoir que vous ne pouvez pas contrôler vos sens. Pour moi, mon excitation est toujours élevé. Je pensais que c'était en partie dû au fait d'être nue en public, d'être exhibée devant des inconnus qui me regardent, qui parfois me touchent, me malmènent, me masturbent. Ou que c'était aussi dû à la manille qui écrase de temps en temps mon clito. Car si au début c’était une torture ce n'est plus le cas. Je ne compte plus les orgasmes que j’ai en tirant le chariot, c’est un plaisir sans fin.
- Oui, mais il n’y a rien de surprenant c’est à cause du cycéon d’iŭga, il contient un tas de trucs. Interrompit Marielle.
- Peut-être mais cela n’explique pas tout. Si l’on suit certains philosophes le plaisir ne consiste que dans l'absence de la douleur.
- Mais c’est l’ennui ! Répliqua Chiendri. On peut pas avoir de plaisir sans connaître la douleur ?
- Je dirai que ce sont deux adversaires, ou plutôt les deux cotés d’une même pièce. Et que l'on ne peut pourtant avoir l'un sans l'autre. C'était l'opinion de Platon, un philosophe de chez moi. Même, Schopenhauer un autre homme, car pour dire de telles bêtises, il faut être un homme n’est-ce pas ? … A repris cette idée. La douleur est selon lui un fait positif… ça se voit qu’il n’a pas beaucoup gouté à la cravache de Fouetsanglant. Le plaisir est seulement l’arrêt de la douleur. Ce brave homme mélange le plaisir physique et la possession. Il dit que pour éprouver du plaisir à posséder quelque chose, il faut commencer par avoir désiré ce quelque chose, c’est sa méthode pour trouver ce qu'il nous manquait. Or ce manque est douloureux : le plaisir sort donc de la douleur.
- Mais c’est un crétin ! s’emporta Arielle.
- Oui je sais cette idée a eu de tristes conséquences dans mon pays, car si le plaisir n'est que l'absence de la douleur, s'il nous faut acheter la moindre jouissance par des souffrances préalables. C’est le fondement même d’une religion de mon pays où il faut souffrir beaucoup pour connaitre tous les plaisirs après la vie.
- Alors tu dois être heureuse d’être une iŭgum ? raya Arielle. Mais ce plaisir promis compense-t-il même un peu la douleur ? Egale-t-il les souffrances supportées pour l’obtenir ?
- Ce Schopenhauer dont je parlais croit que non. La vie vaut-elle dès lors la peine d'être vécue ? en toute logique, il n'hésite pas à répondre : Non ! Pourtant il ne s’est pas suicidé et il est mort bien vieux.
- C’est vrai qu’il n’a jamais dû être une iŭgum, s’amusa Chiendri. Je les entends qui reviennent… alors les filles un conseil prenez sur vous… car le moindre refus et vous comprendrez vot douleur. Vous verrez alors si le Schopenquèquechose a raison ou tort.
La porte fut ouverte à nouveau. Cette fois si, ils entrèrent à trois, Goldmir Principal et deux esclaves dont celui qu’elles avaient déjà vu. La lumière des torches derrière leurs têtes assombrissait les orbites du palefrenier comme deux trous d'encre noire. Les esclaves bien que plus jeunes n’étaient pas en reste. Tous deux affichaient de puissants braquemards annelés. Leur peau bronzée et leur barbe hirsute, les faisaient ressembler à des ogres. Mais les dents carnassières de Goldmir Principal illuminaient un sourire narquois.
Comme à leur habitude Antje et Chiendri étaient aux chevilles du palefrenier. Il les poussa du pieds et se retourna vers ses deux esclaves. Alors il étendit une main calleuse à force de meurtre et de violence… et désignant Arielle et Marielle.
- Vous z’avez dix minutes pour fourrer les nouvelles iŭga, j’ai pas envie que les dogues me les déchirent. C’est pas tous les jours que vous z’avez des pucelles.
Le fouet du palefrenier, claqua violemment le dos de Chiendri.
- OUAW ! Cria l’iŭgum.
- Qu'est-ce qui te fait sourire, animal ? Demanda l’homme avec exigence. Si tu penses que c'est un endroit amusant, alors peut-être serait-il préférable que je te laisse toi et ta copine dans le puits à os pendant… je dirai environ une bonne semaine ?
Chiendri inclina très bas la tête avec soumission afin que le gardien ne puisse voir que son crâne.
- Est-ce que ça veut dire oui ou non, iŭgum ? Je te parle, espèce de bouffeuse de pines ! As-tu besoin d'autres coups sur ton cul puant ?
Elle secoua la tête.
Les deux esclaves étaient derrières les nouvelles iŭga, l’un d’eux avec une tendresse surprenante, caressa la joue de Marielle. Leurs mains s’afféraient à les masturber, ouvrant leur fente qui peu à peu devenait humide. La violence qui émanait de leurs corps musclés, avertissaient qu'ils n’étaient pas des hommes sensibles aux délicatesses féminines. Ils allaient plutôt introduire leurs grosses bites baguées dans ces chattes vierges, exposées comme des fruits encore verts à l’étal. Elles étaient là, tremblantes, pleurnichant, sexe gonflé, pulpe spongieuse, cyprine gouttant à peine. Tout ce que les hommes devaient faire était d’enfoncer leurs sexes dans celui des filles. Pénétrer ces cons doux et humides avec de profondes et violentes poussées. L’anxiété et la peur des châtiments pour les deux filles, furent balayées par les rapides va et viens, par le flot d’obscénités débités pareillement à une litanie, par le torrent de sensations nouvelles. Ils les niquaient durement, du sang maculait l’intérieur des cuisses des deux malheureuses. Parfois ils enfonçaient leurs dents dans une épaule ou une fesse, tandis que, piégées cruellement, elles ne pouvaient rien faire pour les empêcher ou les repousser. Elles étaient terrifiées et pourtant elles subirent leurs assauts sous l’œil envieux d’Antje et de Chiendri.
- Esclaves ! on n’a pas que ça à foutre. Finissez-vous dans leurs bouches ! autant qu’elles s’habituent.
- Bien maitre.
Les deux hommes utilisaient le corps des iŭga en ne pensant à rien, qu’à leur plaisir. Ils continuèrent de les baiser sans se soucier des gémissements plaintifs. Puis très vite, ils se finirent avec un soupir suivi d’un râle de satisfaction profonde, en éjaculant dans des bouches à la fois surprises et écœurées de connaitre le goût du foutre et de leur dépucelage.
- Votre matinée de paresse est terminée ! dit le palefrenier. Vous n’êtes pas à faire vos emplettes au marché. Ici, au cas où vous l’aurez pas compris. Vous passerez le reste de votre misérable vie comme des animaux, c’est tout ce que vous méritez, chiennes. Maintenant, Vous quatre ! Suivez-moi. dit Goldmir Principal, se tournant vers Antje. Ou je vais échauffer vos miches, il y a pas mal de travail qui vous attend aux abords et sous les pilotis de la ville. De ce matin jusqu’à la nuit. Faut commencer à tout nettoyer avant la mousson. Alors suivez-moi ! Esclaves retournez, vous occuper des chiens y’a de la viande d’iŭga à leur donner.
Goldmir Principal les mena derrière l'écurie, où des chariots étaient alignés. L’esclave appelé Fouetsanglant tenait en laisse en les attendant quatre autres iŭga.
Ashka passait par là. Elle était vêtue comme une grande dame de Yuchekha. Il n’était plus question qu’elle ne soit vêtue que d’un exomis. Elle se rapprocha de l’attelage curieuse et intéressée, elle s’adressa au palefrenier :
- Tu pourrais me prendre ? Je voudrai voir comment elles travaillent. En plus j’ai fini un rapport que je dois à la Guilde. Tu me déposeras au Comptoir de la Ligne, cela m’évitera de sortir mon kago.
- Oui, bien sûr, Dame Ashka.
- Mais avant vous allez me les nettoyer. Il n’est plus question que vous mettiez au harnais des iŭga aussi sales, cela pourri prématurément le cuir des sangles.
- Bien Dame Ashka.
Fouetsanglant s'était approché et s'était laissé tomber sur un genou devant Ashka et Goldmir Principal pour les saluer.
- Esclave, t’as entendu l’Intendante ? occupe-toi aussi de la chaine 51 et de 192. Lave-les et masse les avant de les harnacher.
- Bien maitre Goldmir Principal. Chiennes écartez vos jambes, cria-t-il, Antje et Chiendri obéirent. Fouetsanglant les lava à grande eau et bien qu’elle fut froide, cela fit plaisir aux filles. Puis il leur massa vicieusement les cuisses et l’entre jambe, doucement il les obligea à se pencher en avant, étirant ainsi les tendons des jarrets. Antje gémissait avec gratitude.
Goldmir principal, qui supervisait le travail, appela d’autres esclaves afin d’accélérer ce qu’il considérait être une futilité. Mais Ashka était l’Intendante la directrice en chef de tout ce qui vivait au Dépotoir. Elle voulut qu’en sus, on prodigua plus de cinq minutes d'attention au plaisir des filles avant de passer au harnachement cela enchanta les iŭga. Un esclave s’attarda sur le clitoris d’Antje encore luisant de cyprine, avec un doigt épais et rêche. Elle fut étonnée par ce stimulus inattendu, se léchant les lèvres et miaulant presque de plaisir. Elle avait presque atteint l’orgasme, car son corps entier était soumis à un massage complet. Ces caresses étaient pour les femelles d’un grand soulagement avant l’effort. Et cela Ashka le savait. Quand il eut terminé, elle trouva que c’était trop court, les huit femelles allaient être harnachées. Fouetsanglant, revint vers Antje pour s’occuper d’elle. Mais l’intendante sortit de sa besace une fiole ou plutôt une petite bouteille en laiton.
- Dorénavant tous les matins vous devrez utiliser cette huile pour en enduire les iŭga, cela remplace avantageusement le badigeon. Cette huile sera entreposée avec les harnais. D’ailleurs eux aussi devront être assouplis avec cette huile.
- Bien Dame Ashka. Mais c’est quoi au juste ? se risqua le palefrenier.
Antje haleta lorsque le fluide chaud glissa sur son crâne, sur ses seins voluptueux et bronzés. Un liquide que les gardes sournoisement appelleraient « la douche d'iŭga. » Un bec de bronze qui, chaque matin, dirigerait un filet d'huile sur les trayons. Puis continuerait à enduire de fluide visqueux des peaux souples et luisantes.
- Il n’y a aucun problème à vous dire sa fonction. Puisque les iŭga sont maintenus nues en permanence, elle offre une protection contre les rayons du soleil tout au long de la journée. Elle empêche les coups de chaleur, ce qui est vital étant donné le travail de force qu’on leur demande. Il faudra qu’elles reçoivent toujours un peu plus d'huile que nécessaire. Il faut recouvrir toute leur peau. Mais c’est valable aussi pour leurs fers et les chaînes qui les relient. Les composés présents dans l’huile réduisent la corrosion et empêchent le fer de chauffer sous un soleil afin de ne pas brûler les chevilles des iŭga. La loi m’interdit de leur retirer la chaine de leurs jambes, c’est pourquoi j’ai fait en sorte qu’elles soient plus légères. Mon but est nom pas de diviser par deux, mais par quatre la mortalité des iŭga. L’huile contient également un aphrodisiaque léger ainsi que des potions contre les crampes, la fatigue et les moustiques. C’est une recette de Teixó.
- C’est vrai Dame Ashka, que…
- C’est vrai que je suis sa chose ? Je sais ce que l’on dit de moi… mais c’est vrai j’appartiens toujours et encore à Teixó. La Guilde loue mes services et mon savoir. Mais bien que libre, je reste aux ordres de ce Hors-Loi. C’est un puissant maitre.
- Et la plus solide des protection, s’attaquez à vous, c’est s’attaquer à lui. C’est s’attaquer à la confrérie des Hors-Loi. C’est vrai ce qu’on dit sur leur puissance ?
- Si vous saviez… Un homme comme Teixó est quasi immortel, c’est presque un dieu, il sait tout ce que je fais. Il sait toujours où je suis. Je suis certaine que là, maintenant, il sait que je parle de lui.
- Mais vous communiquez ?
- La nuit avant de m’endormir, je reçois ses ordres, ou alors, si dans la journée je ne fais pas bien une chose, il me le rappelle. Ou même encore, s’il pense que je suis en danger, il peut me guider. En somme je reste son esclave. Et encore une esclave peut avoir des pensées personnelles… mais moi ! j’ai l’impression qu’il est toujours dans ma tête.
- Donc, vous obéir, c’est obéir à la confrérie des Hors-Loi ?
- On peut dire cela. Il semble qu’il y ait un accord entre la Guilde Souveraine et les Hors-Loi. C’est derniers veulent remettre de l’ordre dans leurs finances communes. Cela a commencé avec l’exécution de l’ancien Intendant. La Guilde a commis l’erreur de passer un contrat avec Teixó. Celui-là n’en demandait pas tant. Bref il a mis le nez au milieu des comptes du Dépotoir… je pense que des lieux comme le Dépotoir, il doit y en avoir des dizaines. Je pense aussi que je fais parti de quelque chose de plus vaste.
Antje, se laissait faire comme si elle était dans un état second, Fouetsanglant passa ses mains sur ses jambes musclées dans un mouvement continu presque caressant, s'arrêtant à ses cuisses. Il huila les lèvres de son sexe ainsi que la manille, elle soupira d’aise alors qu’il y enfonçait un doigt, espérant qu’il s’attarderait. Bien qu’elle ne s’inquiéta pas de sa nudité parmi des dizaines d’autres esclaves. Bien qu’elle n’en voulut rien laisser paraitre à Chiendri, cela lui faisait encore honte d’être exposée en présence de citoyens libres et surtout d’une femme vêtue. Et Ashka était vêtue de riches atours, de bottes de cuir coiffée d’un chapeau de feutre à large bord. Antje avait reconnue la petite esclave quasi nue qui leur avait donné de l’eau dans Yuchekha. Que de chemin elle avait parcouru… alors qu’elle n’avait que dégringolé. Avant qu’elle ne fut une iŭgum, si elle avait même vu une femme nue, à qui on enfonçait profondément les doigts dans son sexe, elle l'aurait considérée comme la pire des prostituées. Maintenant non seulement elle était nue, mais encore, son bassin accompagnait les doigts de Fouetsanglant dont la vue de l’énorme sexe lui donnait des envies de luxure.
L’Intendante avait probablement une vue complète sur ses luisantes fesses, sur sa chatte épilée et sur les doigts se déplaçant entre ses lèvres.
- On dirait que cette salope est bien excitée, maitre Goldmir Principal. Révéla simplement Ashka.
- Je dirai même plus, toutes les huit le sont également.
Fouetsanglant attrapa l’ample poitrine huilée et la serra fort, frottant distraitement son mamelon entre l'index et le majeur, jouant et tirant sur le lourd anneau de bronze. Puis son autre main redescendit explorer le vagin.
La respiration de l’iŭgum s'accélérait, pleurant à chaque plongeon. Elle devait penser que s’abandonner aux yeux de tous et surtout devant l’Intendante était le plus puissant des aphrodisiaques, Antje se balançait au rythme des doigts de l’esclave, elle gémissait tout bas. Elle avait été réduite de nouveau à n’être qu’une chose sans volonté, comblée par la stimulation la plus dégradante. Comment pouvait-elle avoir si peu de contrôle sur elle-même ? Encore une fois, Antje gémit de manière incontrôlable. Elle pouvait sentir et voir une main s’amuser avec son étiquette de bétail fixée à l’anneau de son mamelon, Fouetsanglant la tira légèrement et elle faillit jouir.
- Vous voyez ce que je voulais dire en parlant d’huile aphrodisiaque, dit Ashka.
- Oui, mais sans doute faudrait il diminuer la dose d’aphrodisiaque. Intervint le palefrenier en frappant les fesses d’Antje. Il souleva sa main droite, la posant lui aussi sur les seins de l’iŭgum. Il la tourna pour frotter les mamelons avec le dos de sa main.
- Vous faites quoi là ? demanda Ashka.
- C’est comme flatter un chien ou un cheval.
- Je peux le faire ?
- Bien sûr. Vous utilisez le dos de votre main comme ceci. Vous récompensez l’iŭgum d’être une bonne bête, sans être obligé de la manipuler comme un esclave. Il ne faut pas oublier que pour les citoyens, le contact des iŭga est dégradant.
Sous ses articulations, Ashka sentit le mamelon de l’iŭgum durcir.
Elle la regarda fixement dans les yeux. Elle y décela un mélange d'excitation, de sensualité animale, mais aussi d’avilissement, d’embarras et de déchéance humaine. Ce que vit Antje dans ceux de l’Intendante… c’était une sorte de compassion, mais aussi l’ivresse du pouvoir et la volupté de dominer. L’intendante pourrait dire au soupé, que cette chose, cet animal, avait eu plaisir à se faire frotter les mamelons.
Antje se mordit sa lèvre inférieure elle sentit son anneau nasal. Cela ne la dérangeait pas trop d’être manipulée par un esclave ou le palefrenier. Mais une femme ? autre qu’une iŭgum comme elle ? C'était une autre histoire. Elle n’avait pas pu imaginer qu’en toutes circonstances elle apprécierait d’être caressée pour ce qu’elle était, une quelconque iŭgum.
Enfin on commença à les harnacher. Durant ce temps relativement long Antje, passive, songeait à des concepts ou plutôt à ce qu’elle aurait appelée des déviances sexuels étranges. À de drôles d’idées, des choses qu’elle avait lu dans son ancienne vie. Elle croyait se souvenir qu’une école entière de philosophie ou d’artistes croyait qu'une femme nue, dans un harnais, était une sorte de happening, un travail esthétique extrême d'art moderne. Antje avait entendu des histoires salaces de femmes, de belles femmes sensuelles, qui avaient essayées d’être des « ponygirls » simplement pour s’élever à un plus haut niveau de beauté, de luxure et d’esthétique. L'expression « le corps d'une ponygirl » n'avait signifié pour Antje, qu’un corps tonique, musclé, sans graisse, sans cellulite, à des seins beaux et fermes.
Goldmir Principal, Fouetsanglant et les autres esclaves finissaient d’harnacher les femelles avec une série de courroies de cuir noires qui encerclaient leur tête, bouclant le mors en bronze et en bois de cèdrerégissier dans leur bouche. Les œillères les empêchaient de voir sur les côtés. Leur taille était ceinturée par une large ceinture de cuir sur laquelle était rivés de nombreux anneaux. Chaque courroie était bouclée le plus ajusté possible. Fouetsanglant avec application, les serra toutes. Une paire de courroies était goupillée à ses hanches. pour être fixées aux brancards. Des brides étaient accrochées aux anneaux de ses seins pour finir fixés à son mors, d’où des rênes partaient pour aller dans les mains du cocher. Ses bras étaient toujours fermement liées dans son dos. Les poignets étaient joints ensembles et attachés à son collier, plus précisément, à un anneau soudé au collier au niveau de sa nuque. Elle se tortilla en vain, et comme une jument elle secoua la tête impuissante. Elle entreprit de macher le bois qui entourait le canon de son mors, heureusement il avait bon goût et elle savait que c’était excellent pour les dents et les gencives par contre il faisait saliver énormément.
- Est-ce bien serré ? demanda Fouetsanglant.
Antje inclina la tête sobrement.
- Maitre oui maitre ! mais son mors assourdissait son propos.
- Il n’y a plus qu’à leur mettre la sous-ventrière à leur manille et on est paré au départ. Mais j’ai oublié quelques derniers détails. Il fit un gestes à Fouetsanglant, qui s'approcha des malheureuses avec une corbeille pleine de pommes, de cloches et de clochettes de cuivre. Elles étaient toutes, bosselées, abîmées. Elles n’avaient rien à voir avec celles que portent les beaux attelages d’esclaves de plaisir. Antje grimaça à cause de leurs poids pendant que Fouetsanglant les suspendait à son nez, à ses anneaux de seins, et sa manille.
Pendant qu’Ashka se reculait, se calait dans un des sièges du grand chariot, elle remarqua les nombreuses marques sur les cuisses le dos et les épaules des iŭga.
- Oui, elles ont beaucoup de stigmates en plus de ceux réglementaire. On préfère marquer leur peau plutôt que d’écrire dans un registre. Tenez la chaine 51, on sait qu’elles ont fait quatre fois le Carrousel. Que cela fait maintenant trois mois qu’elles sont d’attelage. Quelles peuvent être menées durement, quelles sont plus endurantes que la majorité des iŭga. Qu’elles n’ont toujours pas de lait. qu’elles ont pas encore perdu l'esprit. Qu’elles sucent bien, et ça c'est un détail qui plait aux lads. Et pour finir, qu’elles sont dociles, Intervint Goldmir Principal.
- Et les pommes c’est pour quoi ?
- Ho, ça c’est pour leur mettre dans le cul, comme elles ont une longue journée de travail on va leur en mettre 3 dans le cul. Ce sera leur collation.
Le palefrenier s'assis à côté d’Ashka et secoua les rênes. Les cloches des seins des iŭga sonnèrent doucement. Il cria :
- 192 ! en avant tirez comme les autres. Plus fort… plus fort ! Vous n'allez pas tomber. Maintenant, maintenez votre tête droite ! regardez juste devant. Ne tournez jamais vos têtes de côté. Et si vous regardez en arrière ? je jure par tous les dieux que j'aurai votre tête sur une pique avant ce soir !
Sur ce, Goldmir Principal fit claquer la lanière de son fouet brusquement sur les fesses de Marielle. Elle pleura, puis avec sa cousine elle se précipita en avant forçant dans le harnais. Le chariot avança lentement.
- C’est Parti ! à droite ! beugla-t-il, Marielle sentit la traction subite, insistante de la rêne sur sa gencive et son sein droit. Les sept autres iŭga se penchaient déjà vers la droite, Marielle s'est rapidement jointe à leurs efforts.
- Cela deviendra plus facile avec un peu d'élan, l’avertit le cocher, l'encourageant d’un autre coup de fouet, moins fort celui-là.
Ashka n'était jamais monté dans ces nouveaux chariots. Elle bascula sur son siège contre le palefrenier quand celui-ci avait secoué les rênes pour mettre l’attelage en branle. Elle s'accrocha à son bras pendant que les iŭga tiraient le chariot dont l’arrière faisait penser à un tombereau. « Peut-être le prendrai je comme amant, pensa telle. »
Le chariot que les iŭga tiraient aujourd'hui était un tout nouveau modèle sorti des ateliers du Dépotoir, plus léger, plus stable dans les virage, avec de bons freins qui soulageait l’attelage dans les descentes. Il était mieux pensé plus rapide à mettre en œuvre. Il était aussi plus confortable avec ses deux rangées de banquettes en cuir rouge, il avait même une capote et une moustiquaire qui protégeaient les passagers. Les ridelles de la benne pouvaient être rapidement retirées ou pouvait même y adjoindre des arceaux et une bâche pour protéger les marchandises.
Goldmir Principal, mesura assez rapidement les possibilités hétérogènes de cet attelage, il sut le garder à la limite de l’anaérobie. Cela signifiait des ralentissements pour les rares montés et des accélérations durant les descentes, il savait bien les diriger utilisant le fouet à bon escient. Comme l’aurait fait un bon cocher pour n'importe quel animal étant en bonnes conditions physiques. Antje prenait maintenant beaucoup de plaisir dans ce genre d'effort. Elle se demandait si c’étaient les endorphines ou juste la fierté d’être exhibée ?
- Vous savez Goldmir Principal, je crois que vous avez été un des clients du bordel où j’étais.
- Vous croyez Dame Ashka ?
- Pour le savoir il suffit que vous baissiez vos braies et écartiez votre pagne. Jamais je n’oublie une bite que j’ai sucée. Voire ces iŭga se faire caresser par des mains expertes m’a quelque peu échauffé les sens.
- Là ? maintenant ? Dame Ashka.
- Vous voulez une injonction ?
Pour toute réponse le palefrenier s’exécuta exhibant un bel animal ne demandant qu’à s’éveiller.
Elle le caressa du bout des doigts, puis elle empoigna à deux mains l’énorme couleuvre.
- Oui ! il semble bien que je la reconnaisse et elle commença à lui tailler une vigoureuse pipe.
L’orniérage était de bonne qualité, les iŭga trottaient sur un gazon raz tandis que les grandes roues du véhicule tournaient dans des ornières meubles, peu profondes et sans trop de cailloux. Il y avait bien trois quart d’heure de course jusqu’au Comptoir de la Ligne. C’était bien suffisant pour que la couleuvre de Goldmir Principal crache son venin qui n’en était pas dans la bouche avide de l’Intendante. Le cocher avait voulu se retirer avant de jouir, mais la belle, c’était cramponnée au membre. Elle avait tous aspiré, tout avalé, tout léché. En cela, elle avait respecté scrupuleusement l’article 8 du code des esclaves, ce qu’il y a peu, elle avait été.
- J’ai bien envie que nous prolongions notre entretien. Tu passeras se soir dans mes appartements. Mais ne crois pas que parce que tu me baiseras, que tu auras des passes droits. Tu n’es pour moi que le palefrenier en chef et une grosse bite bien dure qui jouit fort.
- Comme le voudra Dame Ashka, qu’on ne pourrait jamais confondre avec Punaise suceuse de bites, dit-il souriant.
- J’ai bien envie de voir combien de fois tu pourras décharger, avant qu’on arrive à la Gare.
- Mais Dame Ashka, est-ce bien raisonnable qu’une Intendante fasse cela en traversant les faubourgs ?
- Bah, j’ai trop envie et si je suis à poils on me prendra pour une quelconque putain.
- Comme le voudra Dame Ashka. Déjà il ressortait son engin, alors que l’Intendante jetait ses vêtements sur la banquette arrière.
Ils avaient quitté le Dépotoir, emprunté la passerelle et avaient bifurqué en direction d’une forêt.
Ils y prirent un chemin qui serpentait sous les frondaisons d’immenses manguiers, de citronniers aux dimensions inusitées et au milieu de bambous géants. L'endroit était bien dénommé :
Bois-Sacré, et cela n’était pas pour rien, car sous ces hautes ramures, les troncs semblables à de colossales colonnes soutenaient des voûtes fantastiques et mouvantes. Ici et là, le soleil ne pénétrait que par flaques, il s’y dégageait une impression de recueillement et de mystère, seulement troublé par le tintement des cloches des iŭga et du grincement des roues. Ils longèrent la coupole d'un petit temple vert de mousse dédié à une divinité sylvestre.
En d’autres temps Arielle et Marielle s’étaient souvent rendues en ce lieu, où avec un peu d’imagination, elles avaient pu entrevoir un futur totalement faux. Pourtant ce lieu pouvait susciter quantité de visions mystiques. Mais comme toutes ces croyances, elles faisaient toujours passer les vessies pour des lanternes, cela leurs faisait une belle jambe… et de cela elles en avaient bien besoin.
Ils étaient en vue des remparts des faubourgs de Yuchekha, cette partie de la ville était à l’opposé du fleuve, elle était sise sur un remblai de plus de vingt cinq coudées* de hauteur. C’était aussi là que se trouvait la Gare et donc les bureaux de la Guilde Souveraine.
Le cocher les avait fait courir tout du long, il alternait simplement les allures en observant soigneusement chaque iŭgum. Ashka accordait sa performance buccale au rythme de la course et le palefrenier qui n’était pas un sot, s’en était vite rendu compte aussi d’une certaine façon il dictait le tempo de son plaisir. De temps à autre, Ashka interrompait son office pour lui poser quelques questions auxquelles il répondait avec empressement. Voyant que son attelage était de plus en plus essoufflé et qu’il était sur le point de jouir. Il les ralentit les menant au petit trot, le temps qu’elles et lui récupèrent.
Ainsi ils passèrent la Porte des Forêts, les faubourgs leurs ouvraient les bras. Ici point de pilotis, mais un mélange de quartiers pauvres ou nantis, selon qu’on soit plus ou moins proche de la place Ronde. Mais l’ensemble était animé d’une joyeuse cohue, plus dense et plus turbulente qu'au centre-ville, plus pouilleuse aussi. Rarement les amateurs de loques en tous genres ne pourraient en distinguer pareille quantité. C'était jour de la Foire aux Rebuts. Tout ce qui n’avait pas trouvé preneur au Forum ou sur les marchés des quais se retrouvé ici, sur une place circulaire de terre battue, sans arcades, sans ombre, qu’on appelait la place Ronde. plusieurs milliers de Yuchekhains, debout ou accroupis sous un soleil carnassier, débattaient de menues affaires. Les marchandises étaient étalées en tas, sur des nattes, à même le sol. Ici des sacs de pistaches trop petites pour le Forum, là des petits piles de dattes, un peu plus loin des pyramides d’oranges ou de citrons, plus loin encore des tresses d’ail, ailleurs des sachets de graines, des montagnes de pastèques, ou des liasses d'écorces. Des quartiers de viande non identifiées s'étalaient sur des cordes tendues entre des poteaux hérissés de crocs de bouchers ; la guerre aux mouches était déclarée, des enfants équipés de chasse mouches agitaient frénétiquement leurs armes sans trop de résultats. Mais après une exposition de plus de deux heures sous le soleil, cette viande déjà avariée, empestait les alentours. Hommes, femmes, enfants, esclaves, se mélangeaient, s’apostrophaient, tous confondus en une masse grouillante, multicolore.
Des kurts*, des iŭga* et quelque bourricots attendaient avec résignation la fin du marché, pour transporter les achats des badauds. L'animation, était pareillement grande, dans les ruelles adjacentes. Les rez-de-chaussée concentraient toutes, de petites industries dont les articles étaient de meilleurs factures que ceux qui étaient à acheter sur la place. Il en allait de même pour les commerces, tavernes, marchands de vin de dattes, ou de tortillas, bijoutiers, rétameurs et forgerons occupaient les seuils, les ogives des portes ouvertes sur l’intérieur des échoppes. Leurs marchandises toujours dégueulaient jusque sur la rue. Les femmes en àodàixẻtà*ou en exomide*étalaient leurs appâts afin de marchander un article convoité. Nombreux étaient les couples attablés devant les cauponae*.
Le chariot devait traverser de part en part la place circulaire. Marielle et Arielle, couraient depuis si longtemps. Elles n'avaient rien à esprit, excepté la douleur des muscles de leurs cuisses. Elles voulaient ralentir, mais le fouet impitoyable zébra leurs fesses. Mordant leurs mors, elles reprirent leur course d’un qu’elles pensaient être réguliers. Le cocher aussi serrait les dents mais pour une autre raison. Tout comme Ashka, Arielle et Marielle ne manqueraient pas de souffle. Elles, elles manqueraient de jambes. Du coin de l’œil l’Intendance épiait les réactions de Goldmir Principal qui ne pouvait cacher le rictus qui déformait sa face. Elle décida qu’il était temps qu’elle le finisse, elle avait envie d’une pastèque.
Il se mit à pousser des grognements ! « Ça y est, il va jouir, enfin ! » pensa-t-elle. Oubliant qu’il avait affaire à sa supérieur, il la maintint fermement par la nuque. La semence envahit sa bouche qu'il lui envoyait par saccades !... Elle, elle avala le sperme qui allait se mêler à celui de sa première fellation dans mon estomac. Goldmir Principal la regardait attentivement avaler. Malgré ses efforts, un peu de sperme avait débordé du coin de sa bouche qu’elle rattrapa du bout des doigts avant de les lécher vicieusement.
Il lui dit :
- C’est du beau travail, est-ce bien la petite Punaise qui m’a si bien sucé ? si c’est le cas tu as tout bien lécher, Princesse.
- Si on m’avait dit qu’une bite me manquerait au point de refaire la pute. J’aurai pas cru. Comme quoi Teixó avait raison une pute, reste une pute. Maintenant que je suis chaude j’ai envie de plus.
- Là maintenant ?
- Quand je suis à poils, considère-moi comme une pute et baise moi comme une pute… Ne me dis pas que t’en a pas baisée sous une porte cochère ?
- Non, bien sûr. Mais si cela peut attendre ? Je pourrais faire un crocher par chez un maréchal ferrant... Je pourrai te baiser pendant qu’il s’occupe de la chaine 192.
- Si c’est pas trop loin, ça me va. Mais j’ai envie de manger une pastèque.
- Alors bouge ton cul de morue, avant qu’on ait traversé la place.
- Comment tu m’parles ?
- Comme à la pute que t’es !
- J’ai pas un pétale sur moi.
- Ben t’as cas sucer un vendeur de pastèque. C’est toi qu’a dit que quand t’es à poils t’es qu’une pute. Allez ! bouge ton cul. Et ce disant il poussa Ashka qui tomba par terre sur son cul.
- « Aïe !!! » cria-t-elle nue sur la place noire de monde.
- T’as trois ou quatre minutes. Après, Intendante, ou pas j’te laisse en plan ! T’auras qu’à courir derrière le charriot.
La nudité des esclaves était un spectacle banal à Yuchekha. Sans demander son reste, elle courait vers le premier vendeur qui était de l’autre côté de la place. Elle passa devant l’estrade des piloris. Une quinzaine d’individus de tous âges, de tous sexes, étaient nus, penchés, la tête et les mains dans les trous de planches les emprisonnant. Plusieurs sergents de ville les surveillaient, et comme on était jour de marché, c’était jour de la fouetté. Les condamnés penchés en avant, les jambes écartées et les chevilles attachées aux pieds des piloris l’attendaient avec anxiété.
Enfin elle arriva devant l’étale ou plutôt une charrette remplie d’une montagne de pastèques énormes et vertes foncées. Heureusement le marchand un homme entre deux âges accepta en partie son marché.... Il lui caressa les seins, joua un instant avec ses anneaux qu’elle avait fait remplacer par de plus petits en or, puis il lui malaxa les fesses.
- Oui, répondit-il avant d’ajouter… à condition qu’mon fils te baise pendant qu’tu me suces. Et il finit songeur. Ton maitre doit être bien riche pour que tu portes de l’or.
Elle se retourna pour voir où était le charriot. Il avançait très lentement.
- D’accord maitre, mais faut que ça prenne juste le temps que cet attelage traverse la place.
Elle se mit à quatre pattes. Il souleva sa tunique pour lui mettre sous le nez un sexe qui aurait vraiment eu besoin d'un bon récurage à la brosse de chiendent. C'est sa bouche et sa langue qui devraient s'en charger !!
Derrière, son fils plaça ses mains moites sur son dos. Elle gémit et quand elle réalisa qu'elle gémissait de désir, elle n’en eut pas honte. D’une certaine façon, elle s’amusait de cette situation. Elle attendait avec impatience que des doigts l'explorent. Elle n’eut pas à attendre longtemps, car sans plus de caresse, il glissa sa main entre ses cuisses pour pincer sa chatte. Il rigola quand il sentit qu'elle était trempée de désir. Il enfonça un pouce dans son anus.
- J’espère qu’t’aimes les bananes ?
Par réflexe elle se cambra pendant que le fils lui enfonçait le fruit dans l’anus.
- Humm !!!!
- C'est bon, esclave ?
- Oh oui, Maître, merci… En plus, j'aime les bananes, et dans le cul, c'est encore plus bon.
Le soleil cuisait sa peau, elle n’était plus qu’une bête baignée de transpiration. La sueur faisait paraître son corps huilé. Il brillait pareille à un miroir au soleil.
Elle se présentait à lui, les jambes un peu écartées, les reins cambrés, les fesses offertes, la tête levée.
Il l'empoigna par la taille. Elle aimait ce moment, cet instant avant d’être enconnée. Ce moment où on prenait possession de son cul.
Sa bite hésita un peu, caressa la fente juteuse, puis elle s'enfonça dans une vulve qui s'ouvrit comme une orchidée mouillée de rosée.
D’abord il la pénétra lentement... grogna en s'enfonçant complètement en elle ... puis à un rythme d'enfer, il allait et venait. Ses hanches accompagnaient les coups de boutoir du fils, pendant que le père, sans ménagement la tenait par les oreilles pour qu’elle avale son sexe jusqu’aux couilles et que plus tard il puisse l’étouffer de son foutre !! Sa langue léchait, sa bouche aspirait... Elle accéléra, sentant le membre déjà gonflé, palpitait...
Ce spectacle avait vite attiré une foule de badauds, affolants les hommes, irritant et même choquant les honnêtes femmes, pendant que des gamins moqueurs, singeaient la scène lubrique qui s’étalait sous leurs yeux. Si au départ, elle ne voulait pas de leurs regards. Maintenant elle en jouissait, enivrée qu’elle était de tout ce stupre. Elle s’abandonna au fruit… et aux queues qui sans effort la pénétraient par tous les trous. « Je vais jouir ! » pensa-t-elle … Pourtant Ashka, essayait de ne pas jouir trop vite... mais c'était un combat perdu d’avance ! Rien à faire, elle eut premier un orgasme brutal et intense...
Sa sueur, sa bave, sa cyprine coulaient à grosses gouttes, et il y aurait eu sous elle une belle marre de boue, si le sol poussiéreux de la place n'avait pas tout bu et ne l'avait laissée aussi sèche que les dunes du désert.
Ils jouirent presqu’en même temps. D’abord le père, par saccades dans sa bouche. Elle en avala le plus possible, le reste ruissela sur ses lèvres et son menton.
Puis son second orgasme la saisit alors que le fils déchargeait.
Elle se mit à genoux et embrassa les mains du père.
- Merci, Maître. Je peux avoir ma pastèque ?
- Mais tu n’as pas fini petite salope.
- Pardon, maitre, c’est vrai.
Alors au milieu d’un cercle de curieux hilares, elle resta les genoux écartés, plaça le creux de sa main sous son sexe et contracta ses muscles. Rapidement elle y recueillit une liqueur blanchâtre qu’elle lécha. Devant tant de spectateurs railleurs et goguenards, elle eut son troisième orgasme.
- T’as fait du bel ouvrage, choisi ta pastèque, dit le marchand de fruits.
Le fils lui tendit un boisseau de fruits mélangés. Et facétieux il lui dit :
- C’est à condition que tu gardes la banane jusqu’à ton chariot.
Elle prit une pastèque, elle allait retirer la banane, puis elle se ravisa et de sa main restante, elle tint le boisseau contre son ventre pour ne pas les renverser sur la place. Elle remercia encore. Et bien sûr elle ne paya d’aucune pièce.
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Le kurt* : Le kurt était un animal qui avait évolué à partir d'une espèce hybride de pachydermes et de tapir, de sorte que sa ressemblance avec les ongulés de la Terre était due à une évolution convergente.
Il était utilisé pour tous types de travaux, pour être monté, tracter des chariots, ou porter des charges, cette espèce était du genre placide. Certains avaient été essayés dans l'art de la guerre, mais ils étaient décidément trop lents. Sa robe était généralement grise ou beige. Sa peau glabre facilitait son toilettage. Son cuir était très apprécié, car épais et souple. Il possédait une petite trompe préhensile très musclée qui lui permettait d'arracher les joncs, dont il faisait son ordinaire. Le mors était possible, mais mal supporté par l'animal, de plus sa dentition était capable de tout broyer, mors compris. En revanche, il répondait facilement à la voix, donc aux ordres de son conducteur.
Les iŭga : Les iŭga, (iŭgum au singulier) est un cheptel de bétail humain, de sous esclaves. Elles sont connues, exploitées et vendues sur le continent en dessus de la mer de Silex, ainsi que sur une mince frange du continent Sud bordant cette même mer. Elles sont en quantités plus que suffisantes et se marchandent bon marché. De sorte que leurs propriétaires permettent à leurs contremaîtres de les gérer très durement, de les nourrir au meilleur coût, de les torturer à loisir. Les vêtements sont considérés comme une dépense inutile voir interdite par les lois de soumission. En règle générale, cela coûterait plus cher de bien les traiter et de les garder pendant des décennies, plutôt que de les conduire durement, jusqu'à l'épuisement et d'acheter de nouvelles iŭga, à mesure qu'elles meurent à la tâche, ou qu'on les « déposes ». Toutes les iŭga sont régulièrement fouettées et l'idée d'intimité ou d'espace personnel est quelque chose qu'elles devront oublier. Donc sauf exception les iŭga, seront toujours tenues complètement nues et chauves, leurs bras sont toujours enchaînés quand elles ne travaillent pas. Le nez, les seins, le sexe, sont toujours annelés.
Une iŭgum peut porter des tatouages, des scarifications, des marques au fer rouge, des mutilations de toutes sorte. Son sexe n'est pas seulement épilé, mais bagué et peu avoir une médaille gravée. Elles ont toutes un tatouage sur le front qui indique leur qualité d’iŭga. Enfin, parfois, elles ont une autre chaîne autour de la taille qui peut être utilisée pour les garder sous contrôle. Le conditionnement adéquat des nouvelles iŭga, est un déterminant important de leur valeur à long terme. Garder les nouvelles acquisitions nues, enchaînées, bâillonnées, violées aussi souvent que possible est fortement recommandé. De plus, l'installation de piercings sur l'anatomie sensible facilite une correction facile et douloureuse, aidant au contrôle physique et mental des esclaves les plus récalcitrantes. Il est également obligatoire de les raser complètement. Non seulement cela empêche la propagation des parasites, mais cela aide également à déshumaniser ce nouveau bétail, tout comme le fait d’avoir de nombreux rapports zoophiles, ce qui accélère le rythme de leur dressage, car c’est bien de cela qu’il s’agit. La paresse persistante, la désobéissance et les pensées contestataires, ne doivent pas être prises à la légère. À première vue, si un conditionnement insuffisant ne semble affecter qu'une seule iŭgum, il peut en fait menacer de contaminer le cheptel entier du bétail. En tant que tel, plusieurs mesures strictes sont recommandées, comme l’isolement, la torture et l’exécution publique des plus rebelles, avant d'introduire les nouvelles esclaves dans le troupeau existant. Cela minimise le risque de contamination des autres iŭga et facilite la transformation des nouvelles esclaves en travailleuses dociles et obéissantes. De toute façon une iŭgum, ne le devient vraiment, que lorsque sa peau devient bleue. À ce niveau de transformation, son cerveau est modifié pour en faire de véritables soumises sans volonté propre.
Il existe trois sortes d’iŭgum :
L’ante : celle qui n’est pas encore bleue et qu’il faut dresser durement en attendant sa mutation.
L’iŭgum commune : elle est bleue, sans volonté, presque sans mémoire, souvent incapable de s’exprimer normalement. Elle est très forte, bien plus qu’un homme en tout cas. Très endurante, elle est toujours excitée sexuellement, comme atteinte d’une nymphomanie permanente. C’est pour cette raison que souvent on l’enchaine les mains dans le dos.
La clamor : très rare, car son cerveau n’est pas modifié et qu’elle peut tuer grâce à son hurlement. Elle est très dangereuse. De plus, elle est tout de même modifiée physiquement, car elle est encore plus forte, plus agile, plus endurante, qu’une iŭgum commune. Lorsque l’on en détecte une, elle est soit éliminée, soit vendue à un Hors-Loi, seul capable de gérer ce genre d’animal.
Comment expliquer les iŭga ?
Simplement par le manque de moteurs, l’absence d’un grand nombre d’animaux de trait et la découverte du cycéon d’iŭga, un ingrédient mutagène facilement cultivable.
L’exomide ou exomis* : tunique courte servant en général de tenue de travail, utilisée par les marins, les soldats, et les ouvriers (libres ou esclaves). Elle se compose d’une seule pièce de tissu drapée autour du torse, passant autour de l’épaule gauche et laissant nue l'épaule droite. Elle peut être fixée sur l'épaule par une fibule. Elle est resserrée autour de la taille par une ceinture et s’arrête au-dessus des genoux. L'exomide laisse une grande liberté de mouvement, ce qui la rend particulièrement adaptée comme tenue de travail. L’exomide laisse donc l'épaule et le sein droit découvert ce qui permet de voir le marquage de l'esclave.
cycéon d'esclaves* : Le cycéon, intermédiaire entre la boisson et la nourriture, gruau d'orge et de manioc allongé d'eau et additionné selon les cas d'herbes, de drogues, d'aromates, de laitage et des restes qu'on ne donne pas aux cochons. Son nom vient de ce qu’il faut remuer le mélange avant de l’absorber pour éviter la formation d’un dépôt des matières solides, (c'était le cas à l'origine depuis le cycéon désigne plus une bouillie qu'une boisson.)
Áodàixẻtà* : c'est une robe qui peut être unie et répondre à un certain code de couleur pour les uniformes de certaines professions, mais elle peut dans les autres cas être multicolore, posséder de nombreux motifs et être faite en différentes sortes de tissu. La partie supérieure, de coupe très près du corps, est composée d'un large décolleté avec des manches courtes. La fermeture se fait discrètement sur un côté (gauche pour une célibataire, droite pour une femme mariée.) par de petits boutons en nacre ou par un lacet ; La partie inférieure, fendue sur les côtés jusqu'au-dessus du bassin, est faite de deux pans descendants jusqu'au-dessus des chevilles, un des coté peut porter des boutons dont le nombre dépent du nombre d'enfants. L'Áodàixẻtà est essentiellement un vêtement féminin qui habille uniquement les femmes libres. Cependant, la fente de la tunique qui remonte en général, quelque 2 ou 3 centimètres plus haut que les hanches, laisse ainsi découvert de chaque côté le bassin ainsi que les jambes, cela permet souvent d'apercevoir l'entre jambe cette ouverture est surnommée le « triangle du Frisson. » bien-que les femmes de Yuchekha connaissent les sous vêtements elles sont peu à en porter.
Coudée* : la coudée Dominienne est égale à peu près 50 cm.
Caupona* : (plu) cauponae : Auberge dont le comptoir est ouvert sur la rue.
cycéon d'esclaves* : Le cycéon, intermédiaire entre la boisson et la nourriture, gruau d'orge et de manioc allongé d'eau et additionné selon les cas d'herbes, de drogues, d'aromates, de laitage et des restes qu'on ne donne pas aux cochons. Son nom vient de ce qu’il faut remuer le mélange avant de l’absorber pour éviter la formation d’un dépôt des matières solides, (c'était le cas à l'origine depuis le cycéon désigne plus une bouillie qu'une boisson.)
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