Jamais vendu
Le texte ( qui ne rime même pas ) "Jamais vendu"
Je me ferme aux caresses du cœur,
Dans chaque étreinte, je ne trouve que douleur,
Dans chaque présence, je devine l'absence.
Le vrai se cache dans le mensonge,
Et le mensonge se fond dans le vrai.
Je m'efface dans les regards de la foule,
Trouvant la solitude au sein de la masse,
Je fends le tumulte par mon silence,
Traversant seul ce néant,
Jusqu'à ce qu'il me transperce à son tour…
J'ai jeté l'encre là où j'existe,
Personne ne verra si je m'échoue,
Si je me noie sous tous ces mots, au moins...
Je ne me serai jamais vendu.
Et pourtant, je sens encore cette lueur enfouie sous les cendres,
Lointaine, infime, mais inextinguible.
Sous la croûte de pierre, quelque chose brûle,
Un feu sourd, prêt à éclater de l’intérieur, mais…
Je me cache dans l'ombre du rejet,
Chaque instant, je pense m’être trouvé,
Mais le destin rabat les cartes,
Me renvoyant, errant, sur des chemins sans fin.
Qu'importe la sincérité des promesses,
Les bons sentiments, les gestes rares ou pensées,
Je ne peux plus y croire, je ne veux plus y croire,
Parce que j’y ai cru, bien trop longtemps…
J'ai jeté l'encre là où j'existe,
Personne ne verra si je m'échoue,
Si je me noie sous tous ces mots, au moins...
Je ne me serai jamais vendu.
Et pourtant, je sens encore cette lueur enfouie sous les cendres,
Lointaine, infime, mais inextinguible.
Sous la croûte de pierre, quelque chose brûle,
Un feu sourd, prêt à éclater de l’intérieur, mais…
Qu'importe la sincérité des promesses,
Les bons sentiments, les gestes rares ou pensées,
Je ne peux plus y croire, je ne veux plus y croire,
Parce que j’y ai cru, bien trop longtemps…
J'ai jeté l'encre là où j'existe,
Personne ne verra si je m'échoue,
Si je me noie sous tous ces mots, au moins...
Je ne me serai jamais vendu.
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