Demain, on verra bien
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Ruisselant du mauvais temps, la tête en vrac et les yeux dans les dents, je m'affiche devant cette porte. Le sourire piétinant les feuilles mortes, je n'ai pas besoin de me fier au hasard. La vie m'a appris et je ne veux plus rien savoir. Je me retourne alors et je fuis. Connaître le sadisme de son existence, l'inaccessible et le temps qui passe, c'est préserver un reste de dignité. La solitude et mon ignorance prendront soin de mon coeur, ce soir. Demain, on verra bien.
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