Matinal pour une cuite
Nuit tu me tardes, au plus profond de tes larmes.
À la lueur d’une lumière, entrevu parmi les ombres qui rame. Le verre à moitié plein, je n’ai plus une arme.
Excellente est ma force, plus haut mes cris ce torse.
Amplifier par mon bruit qui en fait des caisses, je pris, pour que la réalité plus jamais ne me blesse.
Je me baisse pour que le présent me berce, jusqu’à l’insomnie.
Un sommeil qui m’apaise, pour ne plus m’en faire, je m’exerce à la poésie.
Elle me graisse, moi, que l’on me soutienne, pour ne plus me verser à la folie.
Elle m’enlève à la cruauté d’une force divine, d’une réalité qui me perce, jusqu’à l’agonie, d’une vague qui s’insère dans un par à pluie.
Une planche large comme une latte, m’écrase et m’entasse, sous un château de carte, presque illisible.
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