Guidé par ton étoile

Une minute de lecture

C'était le neuf janvier deux mille trois,

Tu marchais en plein cœur de l'hiver.

Toi tu rentrais de l'école dans le froid,

Et tes gants recouvraient tes deux mains.

Il était tard puis il faisait noir,

Mais ton sourire éclairait ton ch'min.

C'est à partir de six heures du soir,

Que les heures sont devenues amères.

On a essayé d'saisir la chance,

Mais sans vaincre ton indifférence.

On a essayé d'fuir ce présent,

Mais la vérité nous glace le sang.

Écrasés par l'poids de ton absence,

Nos jours restent cernés par l'angoisse.

Nous vivons tout seuls dans notre espace,

Pourtant, nous ressentons ta présence.

Estelle, t'as l'sourire jusqu'aux oreilles,

Mais c'salaud t'a volé ton sommeil.

Estelle, dis pourquoi tu as brûlé tes ailes,

Pour plonger dans les abysses du ciel ?

Estelle, t'étais étouffée d'bonheur,

Mais c'salaud a tué tes libertés.

Estelle, ton visage est familier,

Depuis que t'as déserté nos cœurs.

©Dorian Bilquart

02/03/2023

Annotations

Vous aimez lire Dorian Bilquart ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0