Chapitre lisendro
Je n'avais pas tout a fait compris ce qui c'était passé cette nuit, Toujours est il que je ne m'étais pas réveillé dans mon lit confortable d'une chambre à trois étoiles, mais dans un vieux clic clac délabré sous les combles. La fenêtre etait ouverte en grand et une diva canadienne, a mi chemin entre céline Dion et Diane Tel chantait a tue tête sous sa douche. Une envie de chanter du Mariano ou du Balavoine me prit aux tripes, je descidais de rejoindre cette diva sous la douche. peut être saura t'elle comment j'étais venu dans cette chambre de bonne.
a peine avais je mis un pied sous le jet d'eau brulant qu'une furie me roua de coups, sans que je n'y comprenne rien une fois de plus je me retrouvais coinçé dans un angle, devenu le jouet d'une Agathe trés trés en forme. Cette fille carburait à la vitamine c , c'était certain. je l'imaginais petit lapin au tambour avec deux piles dans le dos.
Lavés , rinçés shampouînés, la barre de douche démontée et les peignoirs qui devaient envelopper nos corps nus en vu de les chauffer, trempés et donc intilisable, elle répondit enfin a mes questions.
Non elle ne comprenais pas ce que je faisait ici et comment d'ailleurs son fils avait foutu le camps dans la luxueuse chambre ou dormait encore ma fille. Son dernier souvenir avant qu'un vampire lui morde le cou était la vision de mon corps sur la terasse de ma chambre et qu'ensuite elle s'était couchée pour me trouver dans son lit. qu'elle ne savait pas comment j'étais arrivé ici piusqu'elle n'avait pas le souvenir de m'avoir ouvert la porte. Elle s'en rapellait maintenant, une petite chauve souris avait voletée à tire d'aile et s'était faufilée à travers la fenêtre entrouverte. comme je ne la croyait pas, elle me montra ses traces de dents dans le cou. Je comprenais qu'elle se foutait de ma gueule, mais je m'en foutait, j'avais un peu trop bu hier au soir, je ne me souvenais donc pas de tout. Surtout, je m'en foutait un peu, j'étais bien, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, j'était déjà amoureux aussi, j'avais enfin tourné la douloureuse page de mon premier mariage qui avait tourné au naufrage; Bientôt dans les feuillages, les nuages, les flaques d'eau et les inconnues en minijupes qui attendaient le bus le soir je ne verrais plus l'autre dont j'avais commençé à oublier les traits mais La belle brune aux cheveux frisés qui se prénomait Agathe. Agathe comment, je ne connaisssait pas même son nom de famille. ce que je savait d'elle c'était qu'elle voyageait seule en Europe avec son fils et qu'on lui avait volé bagages et papiers; que chaque fois que j'essayais d'ouvrir la bouche pour parler, on finissait à quatre pattes sous un buisson, aggripés à une colonne de douche ou en étoile de mer sous des draps. j'étais à nouveau l'adolescent qui découvrait son corps, qui découvrait les filles et l'amour. A ce moment précis j'avais une faim de loup, Lorsqu'elle sortit enfin des toilettes en tenue d'éve, je fut obligé de me retourner, je ne faisait plus confiance à se corps qui retrouvait une vigueur insoupçonnée , trés vite, sans respirer et sans me retourner je dis
- Bon il faut qu'on aille déjeuner qu'on récupére nos enfants et que...
Une petite voix chantante me répondit en riant
- Cool mec, on a deux minutes tout de même, tu t'habilles tranquillement, tu sors de ma chambre, tu m'envoie mon fils qui devra attendre que sa vieille mére soit préte, si tu es trop affamé tu te jettes sur le petit déjeuner et tu m'attend pas, je suis une fille au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué, en tant que telle, je met des plombes à me pomponer dans la salle de bain, je te signale, que tu m'as fait ciuler le rimmel que je n'ai pas espéce de bonobo mal embouché
- Mais...
- Oui, je sais c'est moi qui ai commençée, mais aussi tu l'as cherché, ça faisait des plombes qu'un mec à poil avait pas fait irruption dans la salle de bain ou je tentais de me réveiller. Tu t'attendais à quoi, je ne suis plus une timide jeune fille qui n'a jamais vu le loup, le motoneige à quelques heures au compteur tout de même. Mais surtout, tu as quelquechose de magique en toi, alors habille toi en quatriéme vitesse si tu veux qu'il reste encore des viennoiseries au bar de l'hotel ! file, n'oublie pas de m'envoyer mon fils !
Alors que je me levais, une chaussure dans la main, l'autre au pied, elle me retint par la manche;
- Tu va tout de même pas sortir de la chambre d'une dame comme ça, il me faut mon baiser !
Alors que je l'embrassais comme un noyé je sentais une douce chaleur envahir mon corps, elle sse déroba soudainement et dit
File avant que je fasse des bétises, sors de cette piéce, vite ...mimant fort boyard dont elle semblait fan
Sors, sors sors avant d'être prisonnier .
Ouf, ça y était, j'étais dans le couloir, une fille d'étage me salua en roumain, elle pouffait en me montrant ma tenue, je finis par comprendre que j'avais boutonné jeudi avec mercredi, que ma chemise était en dehors du pantalon d'un coté eten dedans de l'autre, que j'avais une chaussette à l'endroit et une autre à l'envers et que mes chaussures étaient enfilée commes celles d'un ado, les lacés en vracs ! je ne comprenais pas ce qu'elle disait mais je compris qu'elle faisait allusion à nos vocalises. Je sentais le rouge me monter au joues, alors que je descendais les escalier pour finir de m'habiller dans ma chambre et sans doute enfin passer un coup de peignes dans ma chevelure et un cop de gant de toilette, j'entendais son rire tonitruant résonner dans les coursives. j'étais légérement honteux, mais je me sentais merveilleusement détendu, comme je ne l'avais jamais été, et surtout j'étais heureux, non, je flottais sur mon petit nuage.
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