— John ! John!

— Quoi ? Comment ?

— C'est moi John ! Amélia !

— Amélia ?

Quelques secondes furent nécessaires à John pour comprendre ce qui lui arrivait.. La veille il avait tout perdu et il était encore trempé des larmes qu'il avait versé.

— John !

— Oui ?

— Tout ceci n'est qu'un malentendu.. Vous êtes trop stressé.. Ce que vous avez vécu..

— Quoi ?

— L'accident, la chute, votre fils, enfin tout ce que vous pensez avoir vécu.. Tout celà n'est qu'un cauchemar, un malentendu.. Votre fils est en vie et la journée que vous pensez avoir passé ne l'est pas encore..

— Je ne comprends pas !

— C'est facile John nous sommes en train de faire quelques ajustements sur votre destiné et il semblerait qu'il y ait eu un couac!

— Un couac ?

— Tout juste!

—Vous parlez d'un couac.. Mon fils.. Ma bataille.

— Je suis heureuse de me rendre compte que dans de telles situations vous gardez le sens de l'humour.

— Ecoutez Amélia ! Je ne comprends rien à ce qui se passe , je ne sais plus quand je cauchemarde, quand je suis vraiment réveillé, et je ne sais plus trop où j'en suis.. Qu'est-ce qui est vrai dans toute cette histoire ?

J'ai croisé une femme qui vous ressemblait comme deux gouttes d'eau.. Vous apparaissez dans un rêve, et ensuite vous apparaissez dans ma vie professionnelle.. Avouez qu'il y a de quoi en perdre son latin..

Une fois pour toute où en suis-je ?

— Je comprend la confusion dans laquelle vous vous trouvez.. Pour remettre les pendules à l'heure, nous allons retourner au chapitre 10..