ô toi qui ne connaît que la dérision.

ô toi qui ne connaît pas la soumission.

Maintes fois l'on a tenté de te détrôner en vain et malgré toute ta volonté, tu es mort ce soir.

Je me souviens de notre rencontre, tu n'étais alors qu'un léger amusement au fond de ma gorge.

Un jour tu as déployé tes ailes et a mélangé les allusions. Certains n'ont pas compris, mais moi alors j'ai su... Qu'avec toi c'était pour la vie.

Grand incompris de ceux au coeur fermé, tu as su pourtant t'envoler pour attendre les cieux.

Maître des calambours et des figures de style, tes maladresses nous redonnaient espoir.

Tu égayais nos visages en y peignant tant de couleurs... rouge pivoine, cramoisie, jaune quand tu n'y croyais plus et parfaitement noir lorsque tu flirtais avec la mort.

Lorsque tes zygomatiques se sont fermés, lorsque tes éclats se sont dispercés, lorsque tu es devenu hermetique et conforme, tu t'es peu à peu éteint...

Paix à ton âme, paix...

"Pardon ? Quoi ? Qui est mort ????!!! Rira bien qui rira le dernier !"